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Sancti Spiritu

Sancti Spiritus

Les transports en commun sont réputés ici , pour une fiabilité moyenne, et il est conseillé aux voyageurs de systématiquement réserver leurs places dés que possible.
C'est ce que nous avions fait lors de notre arrivée à Trinidad. Mais bizarrement , pour le trajet d'aujourd'hui , la " réservation" s'était traduite par l'inscription de notre nom sur une feuille de papier et nous n'avions rien déboursé. En revanche pour l'étape suivante , nous avions eu une réservation dans les règles et nous nous étions acquittés de la somme demandée. L'employé qui s'était occupé de nous paraissait carré, mais c'est quand même avec un peu d'appréhension que nous nous dirigeâmes ce matin vers la station des bus.
Inquiétude vaine , tout se passa comme sur des roulettes et le bus parti avec son petit retard syndical

Nous traversâmes une campagne très agréable composée de grandes fermes d'état dont nous longeons les parcelles pendant parfois plusieurs centaines de mètres voire plus et des petits champs labourés avec une charrue à un soc, tirée par un bœuf .

Ici le brûlis est très utilisé pour entretenir les bas côtés . Mais malheureusement ces incendies volontaires et peut être d'autres,prennent une ampleur incontrôlable et des pans entiers de collines sont noircies. Il s'agit parfois de broussailles , mais aussi des plantations de palmiers et lorsqu'ils ont traversés ce cataclysme ,morts ou pas , ils font bien triste figure .

Cette campagne est très peu peuplée , mais cela n'empêche pas un habitat isolé . Il y trois sortes de maisons. Les plus récentes, qui manquent cruellement de charme, ont un toit plat. D'autres moins récentes , sont couvertes avec des tuiles mécaniques largement patinées par le temps et les intempéries . Enfin , celles qui me paraissent les plus belles sont couvertes avec des feuilles de cannes à sucre. Ce matériaux est probablement moins résistant que les deux autres, mais incomparablement plus agréable à regarder.
Qu'importe la couverture, elles toutes une pergola qui abrite du soleil quand celui ci est à son maximum et de la pluie , quand celle ci veut bien venir.

Nous avions une soixantaine de kms à parcourir , ce qui fut fait sans incident.
Sur la place, la gare est franchement excentrée, et il nous fallu un petit moment pour gagner le centre et trouver notre guest house.
C'est un endroit sympathique avec patio, mais malheureusement aucune chambre ne dispose de fenêtre , mais sont toutes équipées de l'air conditionné, mais ce n'est pas la même chose.
Nous déposons nos bagages.
Notre première préoccupation est de trouver un distributeur qui accepte de nous donner autre chose qu'un quasi pourboire. La ville semble plutôt bien équipée de ce point de vue. Nous avisons une banque avec le logo "visa" , c'est ce qu'il nous faut.
Ici , de nombreux commerces disposent d'un vigile, ici c'est deux. De mon point de vue , je ne vois pas en quoi cela est rassurant, mais passons. Nous approchons, j'explique que nous cherchons un distributeur, on nous fait rentrer.
En fait, cela va se passer à l'ancienne. On nous conduit à un guichet où une employée utilisera non pas la puce, mais la piste magnétique et une flopée de signatures et de contrôle de passeport et d'inscription du nom de l'endroit où nous sommes descendu. Mais cela nous a permis d'obtenir plus d'argent qu'au distributeur.

Nous entamons un petit circuit en ville , mais dès onze heures , le soleil tape dur.
Nous optons pour un restaurant donnant sur la rivière , ce qui apporte un peu de fraîcheur , au moins visuelle!! Par chance le service était d'une lenteur incroyable, ce qui nous a fait bénéficier de ce havre plus longtemps qu'envisagé .

À deux pas de là, est installé un petit musée de la chemise " du parfait petit révolutionnaire " . Sa caractéristique, au delà de trouver ici son origine, est de posséder deux poches de poitrine et deux poches ventrales alignées sur les deux premières . C'était à l'origine un vêtement de travail , dont les chefs barbus ont fait leur tenue mythique , suivis par leurs copains d'Amérique du Sud..

Nous passâmes devant de nombreuses écoles . Comme je vous l'ai dit hier , les baies n'ont pas de fenêtres , mais seulement des volets intérieurs. Comme beaucoup d'écoles , au moins en ville , ont été installées dans des demeures coloniales, il a fallu trouver une solution pour que les élèves ne soient pas tentés en permanence de regarder à l'extérieur. Deux solutions ont été mises en œuvre : la première a consisté à couper les volets en deux, la partie haute manquante afin de laisser la lumière naturelle pénétrer dans la classe. La seconde solution mis une plaque sur les grilles de protection à hauteur des yeux des enfants lorsqu'ils sont assis.

Commentaires

  • Vous devez avoir une bonne chaleur car nous , ici à 15h30 il fait très froid :4° .. Ce matin petites averses de grêle mais elles furent bienveillantes quand nous sommes allés au marché! cette ville est très peuplée vu les chiffres que j'ai trouvés. Les photos et street views postés sont assez choisis me semble-t-il? Est-ce le puente Yayabo où vous avez pris un peu de fraîcheur? L'église principale(1680) pourrait voir apparaitre Zorro avec une grande imagination. mais que voulez-vous retour au seul feuilleton de ma jeunesse....? Je te remercie Peter, de ce clin d'oeil :avoir consacré un paragraphe sur les écoles . je n'en attendais pas moins de toi... Rires! Pensez-vous remonter vers le nord après ? Sur la carte que je consulte , je me serais aventurée vers ce qu'ils nomment " Cayo coco , Cayo romano". En tout cas, vous avez bien choisi la période pour partir : notre pays malouin a bien perdu des degrés :aussi pouvez-vous en ramener avec vous lors de votre retour ? Ce soir , ce ne sera pas un"mojito" mais un Ti-punch"... Nous lèverons notre verre mais où serez-vous à cette heure-là? A bientôt de vous lire ... Bises malouines glacées

  • bon retour vers le passé, on se croirait dans un documentaire des années 50. Il faudrait tourner la page des Castro pour que ça évolue un peu.
    Ici rien de nouveau,Rémi est parti 5 jours en classe verte à Morbecque (près de Hazebrouck), mais dès la semaine prochaine nous reprenons le service intensif avec couchage chez nous à cause de l'emploi du temps très chargé de ses parents. Aujourd'hui,beau temps avec ramassage des feuilles mortes et élagage de la glycine.
    Jean

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