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Campobecerros

Campobecerros

Je ne sais pas si vous trouverez , c'est en Galice , et cette halte est tout à fait improvisée . Voici comment cela fut possible .

Lorsque nous mîmes un pied dehors, les nuages étaient loin et le ciel d'une grande clarté . Mais la température devait tourner autour de zéro degré.
Nous devions de nouveau franchir un col à 1300 mètres comme hier, mais les conditions étaient bien plus favorables. D'abord l'ascension se fait par le côté ensoleillé de la montagne et alors qu'hier nous avons marché sur un route désaffectée. Aujourd'hui , c'est un petit sentier qui grimpe dans les sous-bois.
Et c'est sans effort particulier que nous franchîmes ce col, point d'entrée en Galice. Puis ce fut une longue descente à travers de petits villages pas mieux lotis que ceux que nous avons traversés les jours précédents. Beaucoup de maisons en ruines, les rares habitants tous âgés ou très âgés.
À ce propos, je lisais un titre d'un journal local:" 18 ieme année de décroissance de la population de la région" . Tout est dit.
Et comme l'étape est relativement courte , nous arrivons sur le coup de midi à À Gudiña . Une dernière descente et nous voyons passer nos amis hollandais , fonçant sur leurs vélos en direction de la bourgade.
Ils avaient la même intention que nous , se restaurer.
Le temps qu'ils garent les vélos et se défassent de leur harnachement , nous sommes à leur hauteur.
Nous prenons notre temps car nous avons décidé de dormir ici. Il y a trois hôtels et un refuge, ce qui offre une belle capacité d'accueil.
Eux ont comme projet de prendre la route du sud, car sur cette partie, le chemin offre une option .
Nous partageons un repas rapide et nous nous disons au revoir . Nous nous mettons en recherche d' une chambre . Tous les hôteliers se disent complet. Ce qui nous laisse dubitatifs, mais bon.
Nous reprenons notre guide et la première possibilité se trouve à 20 kms, car à la différence du Camino Frances où il y a des hébergements tous les trois/cinq kms, ici c'est un peu ( beaucoup ) le désert .
Nous reprenons la route à 13h55 .
Nous naviguons sur un plateau à 1000 m d'altitude et nous jouissons d'un spectacle vraiment superbe, notamment lorsque nous " survolons " un barrage .
Quasiment vingt kilomètres de solitude entre ciel et terre , mais 46 kms quand même et il n'est pas impossible que demain soit du même tabac....
Nous trouvons une chambre dans une auberge très " terroir" , mais n'est ce pas un certain dépaysement que nous sommes , aussi , venus chercher.

Pierre

Commentaires

  • dans votre splendide isolement, vous évitez l'immense brouhaha médiatique de la campagne présidentielle. Deux mondes en somme

  • Coucou! les amis ....je ne vous ai pas oublié mais ce WE fut très chargé ....entre champagne , vins blancs et rouges, repas etc! La journée de samedi fut magnifique : très beau temps ; très bonne organisation!Cependant j'avais pu entre la mairie et le cocktail lire vos posts et aller regarder sur mon site préféré .Décidément vous êtes encore faits pour vous rencontrer.Est-ce l'albergue da Rosario, votre auberge très terroir? En tout cas belle performance une fois de plus! Evelyne , nos très petites balades te sembleront vraiment "mesquines" en regard de ce que vous marchez en ce moment. J'essaie de rattraper mon retard et pour ma part, j'ai coupé toute information des médias télévisées. Mon cerveau se repose . Bises à vous deux . georgia

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