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  • Une journée en ville

    Une journée en ville

    Après un petit déjeuner des plus agréable , nous avions deux formalités à remplir. Tout d'abord changer un bon paquet d'Euro afin de ne pas être en difficulté avec les espèces sachant que dans la qualité des établissements que nous fréquentons , la carte bancaire est un objet extraterrestre. L'hôtelier nous avait fourmi une liste
    d' établissements effectuant cette opération. En réalité c'est les mêmes , ils appartiennent à une société publique appelée "Cadeca". Les touristes sont nombreux et les "Cadeca " beaucoup moins. Donc il y a la queue sur le trottoir, une dizaine de personnes quand nous y étions . Le taux de change était celui annoncé , mais si j'ai bien compris , le change du dollars supporte une pénalité de 10% , je suppose pour prélever une dîme (au sens le plus littéral) sur l'envoi d'argent des exilés .

    Ensuite direction un grand hôtel pour acheter une carte WIFI. En effet ici le WIFI n'est pas gratuit et au-delà du payement il faut aussi montrer patte blanche en présentant son passeport. Un peu de mal à trouver un hôtel ayant la fameuse carte. Il faut maintenant se rapprocher d'un bureau autorisé à délivrer la connexion !!!.!

    Dernier effort de la demie journée , acquérir un billet de bus pour quitter La Havane.
    La gare routière étant en dehors du plan de la ville dont nous disposons , nous prenons un taxi old fashion. En l'occurrence une vieille voiture américaine , mais celle-là loin des clichés des voitures rutilantes que l'on voit aussi circuler en ville. ( mais toutes ces voitures américaines en bon état ou au contraire franchement délabrées , sont maintenant minoritaires vis à vis de véhicules en provenance plus ou moins récentes des quatre coins du monde , c'est à dire aussi de chez nous , les trois marques nationales étant bien présentes , mais assez probablement d'occasion)
    Nous arrivons à bon port et là aussi il y a la queue. Une personne , qui semble faire office d'accueil, nous informe tout de go que pour la direction demandée , il n'y plus de place pour demain. Désappointé , j'essaye de varier les directions, mais c'est toujours la même réponse .
    Nous envisageons de nous tourner vers les chemins de fer dont le guide ne nous fait pas une description dithyrambique .
    Je refais une ultime tentative et là, j'ai droit à un sourire et je suis invité à faire la queue devant le guichet des réservations. Qu'est ce qui à changer entre les deux questions , je n'en sais rien. Pour cela aussi le guide prévenait le voyageur de ces aléas.
    Compte tenu de cette expérience, nous prenons des réservations pour plusieurs jours....
    Nous revenons à pied vers le centre.
    En cours de route nous passons devant le jardin botanique. Comme la température était déjà très agréable , une halte dans ce havre de repos nous paraissait une idée intéressante . Pas de chance, le jardin est ouvert le mardi aux scientifiques, le jeudi aux écoliers et seulement le samedi aux communs des mortels. Avant de lire cette information nous avions discuté avec une employée qui nous a encouragé à voir avec le "chef" qui vaquait à deux pas d'ici en compagnie d'un adjoint. Il nous pose la question de savoir , de façon extrêmement courtoise, qu'elles étaient nos intentions.
    Quand nous lui fîmes savoir que il s'agissait de nous rafraîchir à l'ombre des frondaisons, sans nous faire une réponse ferme , il nous indiquât que cela n'était pas prévu au règlement.
    Nous étions passés ce matin dans la vielle Havane et cela justifiait un retour pour déambuler dans les ruelles et les plazas . C'est l'endroit le mieux conservé et donc le plus agréable de la ville, même si il représente une infime partie de celle-ci.

    Pierre

  • La havane

    La Havane

    Le voyage en avion s'est déroulé sans histoire, hormis qu'il a duré 10 heures pour atteindre Santiago de Cuba, premier point de contact avec la grande île . Une heure d'escale puis encore une heure dix pour atteindre La Havane. Vous dire que nous sommes arrivés avec deux heures de retard ne vous étonnera pas.
    Restait à passer le contrôle de police. Grâce à nos différents voyages , nous avons connu différents scénarios ( scenarii,pour les puristes) , mais nous pu ajouter à notre palmarès deux nouveautés . Tout d'abord au contrôle de police proprement dit, l,agent de la police des frontières nous a demandé, non pas notre billet de retour, comme précisé dans le guide, mais le billet "aller" . Après un temps pour comprendre de quoi il retournait, nous avons bien sûr obtempéré . Après avoir franchi ce premier obstacle , une seconde nouveauté pour nous, le contrôle des bagages de cabine. Nous nous sommes exécutés, mais nous n'avons toujours pas compris la logique du système.
    Nous récupérons nos bagages ayant voyagé en souteet retrouvons le chauffeur de taxi mandaté pour nous rapatrier en centre ville.
    Pour vous décrire notre environnement, je souhaite que vous nous laissiez quelques jours afin de nous habituer à ce cocktail un peu surprenant que constitue le socialisme à la sauce tropicale, même si l'on n'oublie pas l'impact considérable du blocus.
    Nous pourrons alors vous décrire un environnement urbain des plus surprenants.

    La guest house, ou nous allons passer deux nuits est très agréable , et comme souvent l'ambiance y est fort conviviale. Une clientèle plutôt jeune et cosmopolite et si l'anglais est la lingua franca, les autres langues sont également les bien venues.

    Comme à nos horloges biologiques , il était déjà une heure du matin, nous cherchâmes un restaurant où prendre quelque chose de simple et aller nous coucher promptement.

    Pierre

  • Escale à Paris

    Escale Paris

    Notre départ relativement matinal demain, matinal uniquement en raison des opérations de contrôle , nous a conduit à choisir un hôtel très proche de l'aéroport .
    Nous y fumes dès 13h30, le bus venant de Rennes , nous déposant directement à Orly sud.
    Nous avions décidé de profiter de cet après midi pour visiter au moins un musée et nous avions jeté notre dévolu sur le musée des arts décoratifs où à lieu en ce moment un expo intitulé " les habits qui font scandale" et ceci à travers les âges .

    D'Orly, nous partons vers Paris, Orlyval (petite navette automatique qui rejoint la ligne B du RER ) puis donc le RER et enfin le métro jusqu'à la Rue de Rivoli.
    Deux cents mètres de trottoir, et nous sommes arrivés.
    Le musée est fermé le lundi!!
    Déçu , nous tournicotons un peu et nous dirigeons vers le Carré du Louvre où il y a un accès au musée (du Louvre ) . J'avais entendu dire que l'activité touristique à Paris était sinistrée.
    Une marée humaine...
    Les randonnées sur la lande bretonne nous ont un peu rendu agoraphobes . Nous passons donc notre chemin .
    De retour à l'air libre , nous avons le jardin des Tuileries devant les yeux. C'est à ce moment que le musée d'Orsay s'impose à ma vue. Nous nous concertons et c'est d'accord, car notre dernière visite date d'il y a bien longtemps.
    Nous traversons la Seine et longeons les bâtiments de l'ancienne gare. Nous arrivons devant le parvis et....ce musée est aussi fermé le lundi.
    Nous prenons alors le parti de déambuler dans les rue du VIeme arrondissement. Nous profitons des galeries des antiquaires rue de Seine et des éditeurs de tissus du côté de la place de Fusternberg.
    Si le temps n'est plus aussi polaire que ces dernières semaines, un brouillard épais couvre le nord de la France et Paris n'échappe pas à cette froidure humide.
    Après avoir pris un chocolat chaud, nous remontons le Boul'mich jusqu'au jardin du Luxembourg et retournons vers Orly , la nuit commençant à tomber.

    Pierre