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Nurawa Eliya

Nuwara Eliya


Avant de commencer à me lire , prenez avec vous une tasse de café , ou mieux une tasse de thé, de Ceylan , bien sur, car je risque d’être un peu long aujourd’hui.

Nous partîmes à huit heures ce matin et avons pris la route du sud en direction de Kandy. Le temps est ensoleillé et la route raisonnablement encombrée .
Les paysages sont agrestes et verdoyants et la route serpente dans cette région de collinettes. Après trois quarts de route, le chauffeur s’arrête sur un parking, devant une entreprise de fabrication de meubles et surtout d’objets décoratifs, taillés et sculptés à la main. Tout commence par une présentation des différentes variétés de bois utilisées par l’entreprise. Comme une partie du chiffre d’affaires se fait avec des masques très colorés , nous assistons à cette opération où sont utilisées des peintures végétales . Nous poursuivons la visite de l’atelier et on nous fait force démonstrations sur la sculpture sur bois. On ne peut nier le travail effectué, mais, si nous avions la moindre intention d’acheter une pièce , c’est pas au style de l’océan indien qu’irait notre éventuelle faiblesse.
Evelyne finit par trouver une cuillère à doser le thé . Une visite intéressante contre une petite emplette , le marché me semble à peut près équitable . Pour info , le chauffeur nous montre une pièce extrêmement travaillée, statue de divinité du Panthéon hindouiste, dont le prix est équivalent à celui de sa voiture neuve.

Nous voilà de nouveau sur la route.
Trente minutes plus tard , nous sommes conviés pour visiter un atelier d’impression batik. Là aussi démonstration, intéressante , puis le chemin de la sortie passe , opportunément, par la boutique . Un petit souvenir.

Nous approchons de Kandy et la circulation devient difficile , mais nous finissons par passer . Par sortir, non. Car si vous l’ignorez, le Sri Lanka est un important producteur de pierres précieuses , presque toutes , à l’exception notable du diamant. Je l’ai échappé belle.
Mais nous nous sommes arrêtés dans les locaux d’une importante joaillerie.
Là aussi parcours didactique bien fait, petit film sur la façon d’extraire les pierres . Exposé sur les différentes gemmes et choses peu connues sur les couleurs variées que peut prendre une même pierre . Et pour terminer la première partie, la moins coûteuse, la taille. ( je ne parle pas de la taille, associée dans nos livre d’histoire avec la corvée , taillable et corvéable , vous vous souvenez?)
Nous sommes maintenant au cœur du business et un vendeur diabolique et enjôleur , va s’efforcer avec des argument spécieux et après vous avoir montré la plus petite pierre au prix , peut être encore raisonnable , progressivement celui ci va mettre sur la table des pièces à chaque fois un peu plus grosse en vous indiquant que cela est à peine plus cher.
Et comme il fallait une raison pour être ,un peu, déraisonnable, il paraît que quarante années de mariage en est une.

Nous quittons enfin Kandy et nous engageons sur la route de Nuwara Eliya, au sud est . C’est la zone la plus montagneuse du Sri Lanka et nous allons passer de 500 m d’altitude pour terminer à plus de 1900 m.
Le route est extrêmement sinueuse et notre vitesse moyenne y faiblit considérablement . Cette longue montée s’accompagne de l’arrivée de nuages et d’une faible pluie , mais c’est banale dans la région.
Et Ceylan, l’altitude , le soleil et la pluie cela donnent le thé et bien évidement nous en avons croisé une sympathique exploitation et nous sommes arrêtés.
Visite de la factorerie , explication des opération depuis la cueillette, le séchage , et dans le cas présent , la fermentation indispensable pour obtenir le thé noir , la spécialité de la maison, raison pour laquelle l’entreprise exporte la quasi totalité de sa production en Russie et au moyen orient. Pas de vente plus ou moins forcée , mais au contraire le thé de la maison offert dans un service très britannique. Une boutique attenante, mais presque anecdotique.
Premières gouttes et ciel bas, à moins que cela nous qui sommes haut.
Nous finissons notre course à Nuwara Eliya à peine après avoir passé le col.
Les anglais avaient construit cette ville de toutes pièces ,pour échapper au plus fort de l’été à la touffeur des villes de la côte.
Et donc de la poste au bureau du chef de la police en passant par l’église St Francis, vous pourriez vous croire , le crachin aidant , dans une bourgade de la blanche Albion. En vérité la pression démographique et l’invasion commerciale ont transformé le leg britannique en succédané de Disneyland , le commerce bas de gamme ayant tout envahi.
Néanmoins tout ceci attire beaucoup les touristes et cela contribue à la cherté des hôtels et il a fallu se rabattre sur une chambre chez l’habitant. L’important est que le lit dispose d’une bonne couverture car ici en altitude les nuits sont , très , fraîches . Et je peux vous dire , car je fais tout en direct, que le vent souffle bien dehors.

Commentaires

  • Ne connaissant pas cette langue , je ne vous dirais "bonjour" qu'en malouin!
    La vie continue ici aussi : mais les cuillers à café n'ont pas la même aura et ne mélangent pas le thé comme le fera cette petite cuiller venue en direct de là-bas.Quelle largesse, Peter , je te reconnais bien là: une petite cuiller , un tissu batik , présents faciles à ranger pour le retour! La pierre précieuse de prix raisonnable aurait pu tout aussi trouver une petite place ......Celà n'aurait pas été déraisonnable pour 40 ans d'amour et de dévouement. Hier pluie très serrée par à coup. Nous étions proches de vous ainsi. Etonnament peu de poussettes à la Petite Parlotte......donc un passage plus adapté aux vieilles dames! Je passe au commentaire suivant sinon ce ne serait pas drôle. Bises du jeudi midi avec des nouvelles du mercredi. Georgia

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