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  • Nurawa Eliya 2

    Nuwara Eliya 2

    Si hier soir le crachin était dense , il s’est vite transformé au cours de la soirée en une pluie tout ce qu’il y a de caractérisée . Et cela n’a pas cessé de la nuit et cela continue encore avec parfois un coup de tonnerre pour faire joli.

    Le dicton populaire dit que la pluie n’effraie pas le pèlerin , peut être , mais pour le moment nous sommes motorisés .
    Ce matin peu de trajet en voiture et c’est heureux après le long périple d’hier, et à quelques semaines du salon de l’agriculture , c’est à des exploitations agricoles que nous nous sommes intéressés
    Pour vous donner une indication du biotope de la région, parmi les fleurs que nous y trouvons, figurent les hortensias et des agapantes, donc en clair une Bretagne à 1900 mètres d’altitude.
    Notre première escale à la New Zeeland farm. Il s’agit d’une ferme modèle intégrée , qui va des animaux ( bovins) dans les près, jusqu’à un petit restaurant, qui sert principalement les produits de la ferme à savoir du lait.
    L’on imite ainsi la laiterie, les différentes étables , pour chaque génération (d’animaux) et de sexe, ( toujours pour animaux) la fromagerie où l’on fabrique du Gouda et de l’Edam .
    Je n’ai pas eu la précision, mais je pense que ce doit être sous licence. Ces animaux sont originaires des Pays Bas , de race frisonne, même si de nombreux veaux sont nés sur place. Il y a également trois fort beaux reproducteurs.
    Il y a également un élevage de lapins qui eux sont d’origine française .
    Tout ceci est accessible au public , moyennant un droit d’entrée symbolique.
    Le seul désagrément fut qu’à cette heure là, il pleuvait toujours de façon sévère , nous privant largement du spectacle des reliefs de la région.

    Mais pas découragé pour autant, nous reprenons la voiture pour aller voir une autre exploitation, consacrée , elle , à la culture de la fraise. Pas Plougastel, mais le climat proche du Finistère.
    Une partie de cette culture se fait sous serres et le reste en plein champs..
    Quatre variétés, dont les plans viennent des Pays Bas, petit pays, mais sacrés commerçants.
    À la différence de la Bretagne , la récolte se fait tout au long de l’année et nous eûmes droit à une petite dégustation, histoire de nous encourager à aller consommer un glace , dans sorte de salon de thé dédié à la fraise, où nous pris , en dépit du temps frisquet, une glace.....
    En remontant dans la voiture , nous faisons savoir au chauffeur que la voiture pour la voiture, ce n’était notre truc, et que dans la mesure où la pluie ne semblait vouloir s’arrêter , nous souhaitions regagner notre logis.

    À 14 h , il pleut toujours des cordes.

    Cette fois ci nous sommes installés dans une villa construite par un britannique . Elle a le charme d’un intérieur anglais , avec belle entrée , salon avec cheminée , bow- window donnant sur la vallée salle à manger où nous prenons nos petits déjeuners , quatre chambres et la partie des domestiques.
    Le tout de plain pied. Avec un joli jardin vers le sud, que l’on peut contempler depuis la pergola.
    Il reste encore un peu du mobilier art deco , fauteuils et table basse, la table principale est composée de modules carrés , ce qui permet de l’adapter au nombre de convives.

    À 16 h , la pluie cesse un peu et nous nous précipitons dehors pour faire une randonnée . Nous longeons le champ de courses , qui est en parfait état, pour ensuite poursuivre le long d’un lac. Nous avions croisé le golf en arrivant hier.
    À l’équateur le nuit tombant vite et tôt , nous hâtons de finir , les trottoirs étant souvent inexistants.

    Pierre

  • Nurawa Eliya

    Nuwara Eliya


    Avant de commencer à me lire , prenez avec vous une tasse de café , ou mieux une tasse de thé, de Ceylan , bien sur, car je risque d’être un peu long aujourd’hui.

    Nous partîmes à huit heures ce matin et avons pris la route du sud en direction de Kandy. Le temps est ensoleillé et la route raisonnablement encombrée .
    Les paysages sont agrestes et verdoyants et la route serpente dans cette région de collinettes. Après trois quarts de route, le chauffeur s’arrête sur un parking, devant une entreprise de fabrication de meubles et surtout d’objets décoratifs, taillés et sculptés à la main. Tout commence par une présentation des différentes variétés de bois utilisées par l’entreprise. Comme une partie du chiffre d’affaires se fait avec des masques très colorés , nous assistons à cette opération où sont utilisées des peintures végétales . Nous poursuivons la visite de l’atelier et on nous fait force démonstrations sur la sculpture sur bois. On ne peut nier le travail effectué, mais, si nous avions la moindre intention d’acheter une pièce , c’est pas au style de l’océan indien qu’irait notre éventuelle faiblesse.
    Evelyne finit par trouver une cuillère à doser le thé . Une visite intéressante contre une petite emplette , le marché me semble à peut près équitable . Pour info , le chauffeur nous montre une pièce extrêmement travaillée, statue de divinité du Panthéon hindouiste, dont le prix est équivalent à celui de sa voiture neuve.

    Nous voilà de nouveau sur la route.
    Trente minutes plus tard , nous sommes conviés pour visiter un atelier d’impression batik. Là aussi démonstration, intéressante , puis le chemin de la sortie passe , opportunément, par la boutique . Un petit souvenir.

    Nous approchons de Kandy et la circulation devient difficile , mais nous finissons par passer . Par sortir, non. Car si vous l’ignorez, le Sri Lanka est un important producteur de pierres précieuses , presque toutes , à l’exception notable du diamant. Je l’ai échappé belle.
    Mais nous nous sommes arrêtés dans les locaux d’une importante joaillerie.
    Là aussi parcours didactique bien fait, petit film sur la façon d’extraire les pierres . Exposé sur les différentes gemmes et choses peu connues sur les couleurs variées que peut prendre une même pierre . Et pour terminer la première partie, la moins coûteuse, la taille. ( je ne parle pas de la taille, associée dans nos livre d’histoire avec la corvée , taillable et corvéable , vous vous souvenez?)
    Nous sommes maintenant au cœur du business et un vendeur diabolique et enjôleur , va s’efforcer avec des argument spécieux et après vous avoir montré la plus petite pierre au prix , peut être encore raisonnable , progressivement celui ci va mettre sur la table des pièces à chaque fois un peu plus grosse en vous indiquant que cela est à peine plus cher.
    Et comme il fallait une raison pour être ,un peu, déraisonnable, il paraît que quarante années de mariage en est une.

    Nous quittons enfin Kandy et nous engageons sur la route de Nuwara Eliya, au sud est . C’est la zone la plus montagneuse du Sri Lanka et nous allons passer de 500 m d’altitude pour terminer à plus de 1900 m.
    Le route est extrêmement sinueuse et notre vitesse moyenne y faiblit considérablement . Cette longue montée s’accompagne de l’arrivée de nuages et d’une faible pluie , mais c’est banale dans la région.
    Et Ceylan, l’altitude , le soleil et la pluie cela donnent le thé et bien évidement nous en avons croisé une sympathique exploitation et nous sommes arrêtés.
    Visite de la factorerie , explication des opération depuis la cueillette, le séchage , et dans le cas présent , la fermentation indispensable pour obtenir le thé noir , la spécialité de la maison, raison pour laquelle l’entreprise exporte la quasi totalité de sa production en Russie et au moyen orient. Pas de vente plus ou moins forcée , mais au contraire le thé de la maison offert dans un service très britannique. Une boutique attenante, mais presque anecdotique.
    Premières gouttes et ciel bas, à moins que cela nous qui sommes haut.
    Nous finissons notre course à Nuwara Eliya à peine après avoir passé le col.
    Les anglais avaient construit cette ville de toutes pièces ,pour échapper au plus fort de l’été à la touffeur des villes de la côte.
    Et donc de la poste au bureau du chef de la police en passant par l’église St Francis, vous pourriez vous croire , le crachin aidant , dans une bourgade de la blanche Albion. En vérité la pression démographique et l’invasion commerciale ont transformé le leg britannique en succédané de Disneyland , le commerce bas de gamme ayant tout envahi.
    Néanmoins tout ceci attire beaucoup les touristes et cela contribue à la cherté des hôtels et il a fallu se rabattre sur une chambre chez l’habitant. L’important est que le lit dispose d’une bonne couverture car ici en altitude les nuits sont , très , fraîches . Et je peux vous dire , car je fais tout en direct, que le vent souffle bien dehors.

  • Dambulla2

    Dambulla 2

    Chose rare , notre hôtel n’offre pas possibilité d’un petit déjeuner et nous ne cherchons pas plus loin que le restaurant qui se trouve au Rez de chaussée , restaurant qui est d’abord une boulangerie..
    À 7 h , l’établissement bourdonne déjà comme une ruche , mais nous sommes quand même accueillis avec de larges sourires.
    Une serveuse nous propose une table et s’enquiert de nos desiderata. Café, pain et marmelade. Problème. , la maison ne propose pas de marmelade. Qu’a cela ne tienne , nous prenons de bananes.
    Autour de nous les clients prennent en fait un véritable repas, avec de l’eau comme boisson . Comme les bananes sont ici plutôt des modèles réduits, nous en demandons quatre autres.
    Coût total pour deux, 70 centimes d’euro.

    Nous retrouvons notre chauffeur et direction le Rock Temple. Ce n’est pas le temple du rock, mais un temple troglodyte, creusé le long d’une falaise . Chacune des galeries , outre les très nombreuses représentations de Bouddha , présente des magnifiques fresques , en particulier sur les origines du bouddhisme au Sri Lanka.
    Particularité, lorsque le bouddha est représenté couché et que les gros orteils des pieds sont au même niveau, c’est un Bouddha vivant, si , il y a un décalage c’est un Bouddha mort.
    En reprenant le route de Dambulla, nous contournons le rocher où se trouve le Rock Temple, pour accéder au Temple d’or où se trouve un Bouddha dorée de trente mètres de haut. Et comme c’est dimanche, jour de l’éducation religieuse des jeunes bouddhistes Sri Lankais, de nombreux enfants tout de blanc vêtu défilent ici.
    Nous ne nous attardons pas.
    Cinq cents mètres plus loin, nous attends le marché central de Dambulla. Il a la particularité de fonctionner 24 h sur 24 . Et comme ici le cash est roi, les banques du secteur suivent le même rythme. C’est un marché des fruits et légumes . Une foule de porteurs circulent entre les camions , de taille généralement modeste, et forment un ballet bien réglé sous ces grandes halles. Les opérateurs restent malgré tout disponibles pour nous préciser le nom d’un légume ou d’un fruit un peu différent de ce que nous connaissons.

    Nous partons maintenant vers Anuradhapura. Ce fut la première capitale du Sri Lanka . Son histoire commence 4 siècles avant JC. Et 119 rois se succédèrent dans ce lieu , pendant quatorze siècles , avant que la capitale ne soit transférée ailleurs.
    Si les temples restent pour la plus part en excellent état c’est qu’ils sont restés des lieux de culte en activité . Les palais et l’ensemble des bâtiments liées à l’administration du royaume et les habitations n’existent plus que sous la forme de traces et de ruines. L’ensemble du site est si vaste (50 km2 ) qu’il faut une voiture ou un vélo pour faire la visite. Et comme une grande partie est retournée au statut commun , le site est parsemé de maisons particulières ou de commerces où tout simplement de champs.
    Les touristes Sri Lankais et les autres , se dirigent d’abord vers les temples forts riches et bien entretenus. Et les dévotions vont bon train.

    L’arbre de Bouddha attire également de nombreux pèlerins . Cet arbre serait une pousse de l’arbre originel , se trouve au nord de l’Inde, et sur lequel Bouddha se serait appuyé, en vue de sa méditation.
    Par cette filiation , celui ci est présenté comme l’arbre le plus vieux du monde. Dans la même veine on connaît le châtaignier ou l’olivier qui repoussent du pied , après des gelés ou des incendies.
    Le site est complété par différents bassins qui ont bien résisté aux outrages du temps.

    Après avoir arpenté le site pendant presque cinq heures , il est temps de prendre un repos bien mérité.
    Pierre