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  • Kalutara

    Kalutara

    Ce matin, notre chauffeur était parfaitement au rendez vous que nous étions fixé.
    Nous reprîmes donc notre route vers le nord , en suivant la côte.
    Après avoir salué une dernière fois les remparts de Galle , nous sommes de nouveau rentrés dans un zone durement éprouvée par le tsunami .
    Nous nous arrêtons à la hauteur d’un bouddha qui semblait assez récent.
    En effet , il a été construit il y a peu d’années par les japonais en souvenir des nombreuses victimes nippones. Ce bouddha est la réplique du celui de Banhian, en Afghanistan, et détruit par les talibans. Il culmine à 18,5 m et illustre la taille de la seconde vague du tsunami. Les morts ici se comptèrent par dizaines de milliers. Elle pénétra sur une profondeur de deux kilomètres à l’intérieur des terres. Un petit musée composé essentiellement de photos , montre des scènes particulièrement douloureuses de victimes du désastre.
    Cette côte est très basse et n’a rien à opposer à la vague.
    Nous reprenons la route et nous voyons beaucoup de bâtiments dévastés qui sont restés en l’état .

    Nous arrivons sur la rivière de Bentota. Avant de se jeter dans la mer, cette rivière s’élargit considérablement et abrite une mangrove très favorable à la faune ,oiseaux, reptiles et petits crustacés pêchés au lamparo dans les pêcheries en bambous. Plusieurs petites entreprises exploitent le filon du promène - touristes , mais celle choisie par notre chauffeur est dirigée par un amiral d’opérette du meilleur effet , tout de blanc vêtu, de la casquette jusqu’aux chaussures. Par ailleurs l’homme est doté d’une paire de bâchantes des plus fascinantes. Cette excursion nous a néanmoins permis de voir un beau varan malais , animal semi aquatique perché sur une branche au dessus de nous, de visiter sur une île , une exploitation de canneliers (arbrisseaux dont est tiré la cannelle ) enfin Evelyne a choisi de se faire grignoter les pieds par des poissons affamés .

    Dernier arrêt dans les locaux d’une association fondée pour venir en aide aux tortues marines dont l’existence est très menacée .
    Ici, on dispose d’une sorte de couveuse avec étiquetage des œufs et des aquariums où l’on peut voir les juvéniles se débattre avant une mise à l’eau sécurisée
    Nous ne sommes plus qu’à une quarantaine de kilomètres de Colombo et nous ne souhaitons pas y rester trop longtemps, celle ci n’étant pas dotée d’un charme particulier. En revanche on peut être sur d’y étouffer et il sera bien temps d’y arriver.
    Nous discutons avec notre chauffeur de l’intérêt de Kalutara. Comme c’est notre choix , il le trouve très bon. Nous avions fait hier une recherche dans le guide du Routard et jeter notre dévolu sur l’hôtel de Lily.
    C’est un petit établissement familial de six chambres, mais il semble que pour aujourd’hui , du moins, nous soyons les seuls clients.
    Une fois sur place, nous profitons de la disponibilité de notre chauffeur pour réserver nos prochains hébergements .
    La soirée se termine sur une belle averse des tropiques.

    Pierre

  • Galle 3 -Unawatuna

    Galle 3 -Unawatuna

    En raison du problème de santé de l’épouse du chauffeur, nous lui avons laissé sa journée et d’en profité pour farnienter .
    Comme nous n’avons pas à redouter un coup de froid , nous sommes allés nous baigner dès huit heures. Des baigneurs nous avaient déjà précédé.
    A quelques degrés près , on croirait mettre les pieds dans sa baignoire.

    C’est aussi l’heure où l’exposition au soleil reste un exercice raisonnable et donc nous restons sur la plage un petit moment. Nous constatons que les gens qui nous entourent ne restent pas longtemps sur le plage, ils feront probablement comme nous , de cours séjours renouvelés.

    En écoutant les estivants et en regardant les panneaux publicitaires, on comprend assez vite que les villes de Russie et surtout celle du proche Oural, sont moins éloignées du Sri Lanka, dans une route strictement nord-sud que celles de l’ouest européen. Cela donne parfois des tenues ou des comportements auxquels nous ne sommes pas encore familiers, mais cela finira sûrement en un Babel du tourisme.

    Le soleil n’étant pas encore à son zénith , nous en profitons pour nous balader dans les rues de la station, mais nous rendons vite compte qu’il faut plutôt parler de la rue, voire la route et que la circulation s’intensifie. Nous repassons à la plage pour un bain de midi, en nous quasi brûlant les pieds tellement le sable est chaud.
    Puis la sagesse nous conduit à nous installer sur la terrasse de notre chambre qui bénéficie d’un bel auvent qui protège bien du soleil. Et la mer distille une petite brise très agréable.
    Nous en profitons pour imaginer ce que pourrait être notre dernière semaine de séjour, carte et guide en main.