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Bishkek

Bishkek

Après une escale d’un peu plus de trois heures, nous reprenons l’avion.
Et tout de suite nous sommes plongés dans le melting-pot de l’Asie centrale.
Nous sommes très peu d’occidentaux , bien évidement, mais en revanche des russes bien sur, et tout un kaléidoscope de physionomies asiatiques. Une bonne approche de ce que nous allons trouver, car les anciennes républiques soviétiques ont connu ,sous ce statut ,un fort mélange de populations venues de tous les horizons de l’empire.
Deux petites découvertes dans l’avion. La première, qui marque un instant de civilisation: jusqu’à maintenant , il y avait un signal lumineux devant les yeux des voyageurs, qui lorsqu’il était allumé il vous indiquait que vous n’étiez plus autorisé à fumer. Cela faisait au bas mot trente ans qu’on ne l’éteignait plus. Dans la pratique tout le monde savait qu’il était interdit de fumer dans les avions.. Donc dans la dernière version de l’Airbus, ce voyant lumineux a été supprimé, et remplacé par un autre qui vous indique si vous pouvez ou pas utiliser vos appareils électroniques , téléphone, ordinateur.
Autre découverte, mais celle là dans le plateau repas : c’est l’omelette en bâtonnets, c’est , comment peut on dire, .....spécial.

Si il y a une heure de décalage entre Paris et Moscou, il y en a trois entre Moscou et Bishkek.
Le temps de vous relater tout cela et nous voici dans l’aéroport de la capitale kirghize. J’avais lu qu’aucun visa n’était requis pour les français, mais j’étais dubitatif voire incrédule . D’ailleurs à peine entré dans l’aérogare , un bureau pour les visas est installé bien en vue. Un changement de gouvernement, une brouille diplomatique et le visa , inutile hier, devient obligatoire aujourd’hui.
Je me présente au guichet, je cherche des yeux l’employée et une fois le contact établi , je lui lance: » french people ? » « not required »me répond elle.

Nous prenons la direction de la zone de police et j’aperçois alors des sas pour les passeports biométriques. Cela aurait été la route à suivre mais un sergent chef nous aboie dessus et nous intime l’ordre de nous mettre dans la file classique. Il va sans dire que nous obtempérons.
Le reste des formalités s’effectue sans problème.
Cela fait nous retrouvons sans difficulté notre correspondant,qui se prénomme Talant.
Il nous dépose à la guest house. Ablutions pour chasser les stigmates du voyage, puis exploration des alentours. Recherche d’un distributeur de billets, repérage d’un café pour le petit déjeuner et dénicher un restaurant approprié à nos estomacs. Carte en anglais, ce qui facilite la commande.
Retour vers la chambre avec juste la force de rédiger la moitié de ce texte.
Même pas le temps de retirer ma montre et je m’endort.
Pierre

Commentaires

  • Bonjour à vous deux!
    Je me suis donc promenée sur Google qui me donne un wikipédia vieux de 2011. Cependant J'ai pu voir quelques photos de Bishkek. Les prix des guest houses sont variés. Quelle chance d'avoir un correspondant ayant ce prénom avec la prononciation du "t" final peut-être ? Ici temps lourd avec des averses très éparses et soleil. Je tâcherais d'être la "correspondante " pour vous auprès des personnes qui seraient intéressées..... Si vous pouvez donner dans la mesure du possible vos hébergements ... Je suis preneuse . J'e'spère que vous avez pu reprendre des forces et que vos nuits seront réparatrices. Bises malouines

  • J'espère Evelyne que tu as pris soin de noter la recette de l'omelette en bâtonnets !

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