Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Samarcande

Samarcande


Avant de dire adieu aux boukhariotes , nous nous levons de bonne heure pour accompagner Lola (Tulipe ) qui fait fonction de régisseuse ,au marché domestique et quotidien qui se tient à quelques pâtés de maisons d’ici.
Là se retrouvent plus de petits producteurs que de commerçants, à l’exception des produits de ménage.
Les fruits et les légumes sont magnifiques et de toute fraîcheur , les cerises éclatantes, les framboises dans des seaux et les tomates luisantes. Le reste a l’avenant.
Nous revenons à la maison , la plus part de ces produits étant pour le petit déjeuner . Et à sept heure et demi, tout le monde se retrouve autour de la table.

Et nous faisons nos adieux.
Si nous avions décidé de partir par le train, il eut fallu que nous nous levions un peu après quatre heure.
En choisissant le taxi collectif, nous sommes nettement plus maître des horloges.
Le mari de Lola , nous conduit à la gare routière. Par son truchement , nous trouvons un chauffeur. Le prix de la course jusqu’à l’hôtel est établi , nous donnons notre accord. Je m’attendais à un véhicule à neuf places. Non il s’agissait d’une berline des plus classiques. Dès que deux autres voyageurs furent trouvés, nous partîmes.
Je suis venu, j’ai vu et je n’ai pas été convaincu par la conduite ouzbeque. Ils ne sont pas aidés par la qualité des routes, même si elles sont globalement larges, du moins sur la portion que nous avons empruntées.
À mi parcours changement de véhicule, notre premier chauffeur a fait sa part, mais nous n’attendons absolument pas, une autre voiture est sur le parking à nous attendre. Une passagère est remplacée par une autre .
Ce second conducteur conduit moins bien que le premier, et beaucoup plus vite.
En cours de route la passagère demande au chauffeur de s’arrêter devant l’étal d’une vendeuse de boisson . Ils se désaltèrent et elle nous offre un « soq» boisson fait à base d’abricots. C’était très rafraîchissant .
Nous arrivons à 13 h à l’entrée de Samarcande, et nous changeons à nouveau de véhicule pour effectuer les cinq derniers kilomètres . Bien évidement ce dernier chauffeur nous demande , à l’ultime arrivée ,une petite rémunération....

Une fois effectuées les formalités et avoir déposé nos bagages, à l’hôtel Jahongir, nous repartons à pied.
Le site historique de Samarcande est très étendu et bien partagé entre différents endroits sans compter la partie russifiée de la ville qui n’est pas dénuée d’intérêt .
Evelyne souhaite aller dans un restaurant qui se trouve assez loin, sur une autre colline.
Si la lumière n’est pas franche ,la température est difficile à supporter, et l’ombre des arbres est la bienvenue.
Le nom sur les plaques des rues ne correspond pas toujours à ceux du plan, ce qui complique un peu les choses.
À 14h30 nous finissons par trouver un restaurant de remplacement. Il s’avèrera plus tard que le premier choix n’était plus en fonctionnement !!!
Comme nous étions dans le bon quartier, je prends les billets de train pour notre retour vers Tashkent.

Tout cela n’est que billevesées.
Passons maintenant aux choses sérieuses, car le change fait à l’aéroport commence à se faire bien maigre. Nous sommes pourtant dans un quartier très sélect de la capitale , ministères et compagnie, mais pas de distributeur en vue. Ici un distributeur s’appelle « bankomat « . Je demande aux passants en ayant ma carte bleue à la main, mais il est particulièrement difficile d’avoir une réponse claire. Le plus souvent on me dit de chercher une banque et l’on me désigne une direction incertaine. Nous finissons par trouver une de ces fameuses banques. À Boukhara , je n’avais vu qu’un seul distributeur donnant directement sur la rue. Là, il fallait pénétrer dans le hall pour trouver la satanée machine. À la quatrième tentative, j’ai pu enfin tirer cent malheureux dollars US.

Nous rentrons par le Registan en observant les vitrines dans l’espoir de tomber sur une banque ou un distributeur.
Cela nous conduit à jeter un premier coup d’œil sur les trois médersas qui forment un ensemble extraordinaire. Nous repasserons devant de retour de dîner et quand c’est illuminé c’est encore plus beau.
Un dernier effort pour du cash et j’avise un hôtel correct. Je rentre dans le hall pour poser la question et il y avait une machine que rien ne signalait à l’extérieur.
C’est au tour d’Evelyne d’essayer. Elle tape les quatre chiffres de son code, et elle est devenue millionnaire !
Je vous demande de conserver votre calme pendant encore une seconde ou deux, car converti cela représente un peu moins de cent €.
Nous ressortons dîner et à deux pas un restaurant convenable s’offre à nous.
Mais chose originale pour nous , pas de menu. La présentation est soit orale, un peu difficile, soit vous allez au tableau où il y des photos. Soit 7 ou 8 plats. Mais tous ne sont pas disponibles.
Pour les boissons, vous allez vous même à l’armoire réfrigérée.
Tout cela était parfaitement mangeable / buvable pour la modique somme de 8 € pour deux.

Pierre

Commentaires

  • Un peu coucou de chez nous, dimanche calme et temps mitigé, mais cela reste tout de même fort agréable de profiter d'une journée sans orage !! Bisous

  • Chantal m'a "volé" le texte qu'elle vous a écrit sur Boukhara3 ! Même réflexion!
    Bel hôtel! Joli jardin : tout très coloré! On s'y plairait. Utilisent-ils les caractères latins pour les rues ? Les distances de votre hôtel pour voir les monuments "magnifiques ne semblent trop grandes mais vous avez de l'entraînement. Intéressant certainement le voyage de Boukhara via Samarcande? Vous aurez bien des anecdotes à raconter car il est évident qu'écrire régulièrement prend du temps pour vous. Evelyne , tu as eu la main chanceuse : nous irons essayer le bandit manchot lors de nos escapades de fille .Peter, tu es un briseur de rêve. Ce dimanche est très chaud bien qu'un petit vent frais nous fait de l'oeil de temps en temps , les plages sont envahies ; aussi nous sommes dans le jardin (JP) puisque moi, je tente d'être fidèle au poste . Je n'en suis nullement frustrée. Bises presque équatoriales

  • quel contraste entre nos dimanches respectifs.Vous, en mouvement perpétuel,moi dans le silence de mon petit jardin avec un beau soleil pour couper toutes les fleurs fanées de pivoines et de rhododendrons.
    heureusement j'ai un atlas pour suivre à peu près votre itineraire
    jean

Les commentaires sont fermés.