Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Fujiidera (11) Yoshinogawa ciry

Fujiidera (11) Yoshinogawa City

Ce matin, nous partons à notre convenance puisque notre hébergeur n’assurait pas le petit déjeuner.

Nous avions pris du solide dans la chambre , mais le café a été pris dans supérette que nous avions repérée un peu plus loin.
Nous arrêtons au temple 9 qui est désert et le calligraphe absent.
Nous poursuivons vers le temple appelé Kirihataji. Celui -ci à la particularité de se trouver à flanc de coteau et il faut gravir 300 marches pour accéder au temple le plus élevé. Nous nous contenterons du temple principal qui est un peu en dessous. Ayant voulu jouer les malins en laissant nos sac en bas , pour éviter d’avoir à les porter pendant cette ascension, nous fûmes bien narri (?) quand pour présenter le livre au calligraphe , nous nous aperçûmes que le livre était resté en bas dans nos sacs. J’ai fait une  ascension supplémentaire.

Alors que nous allions reprendre nos sacs, nous voyons un japonais avec des ampoules à un pied mais pas grand chose de sérieux pour y remédier.
Nous lui offrons deux pièces de Compeed que nous considérons comme souverain pour ce genre de problème. On peut dire, je crois que c’était notre « O setai » du jour. Il nous remercia chaleureusement dans un anglais très correct.

Nous reprenons la route pour traverser la vallée de la rivière Yoshino.
C’est une large vallée alluviale et la rivière est contrainte par deux digues destinées à un canaliser le cours. Néanmoins deux bras occupent cet espace avec au milieu des terres maraîchères.
Peu avant d’arriver sur les berges , une voiture s’arrête à notre hauteur et une jeune femme nous offre un « O setai » un sac dans lequel se trouvait une boîte très élégante fermée par un élastique rouge.
Elle nous demande d’où nous venons et à notre réponse , elle s’exclame : » oh oh France, bonjour «  . Nous la remercions chaleureusement et elle repart comme elle était venu.
Et cette boîte contenait cinq gâteaux fourrés d’une pâte de fruit , que j’identifiais comme de la purée de marron , Evelyne penchant pour quelque chose à base de fruits. Qu’importe c’était délicieux.

Si nous nous référons au trajet prévu, nous avons fait tout juste quarante kilomètres en deux jours , ce qui est notoirement insuffisant, mais nous avons demain une étape présentée comme très difficile et il était probablement judicieux de ne pas y arriver déjà un peu entamé. Mais une fois l’obstacle franchi , il va falloir allonger le pas.

Nous sommes accueillis dans un ryokan , petit établissement familial où le repas du soir et le petit déjeuner sont assurés.
Lorsque nous descendons dîner , à 17h45, nous retrouvons avec deux américains ,une néo-zélandaise et trois japonais,dont une femme. Comme s’était la première fois que nous dînions ensemble , les échanges de souvenirs sont restés mesurés, même si vous venez de nouvelle Zélande ,des states ou d’Europe, c’est que vous avez des heures de vol.
À 18h30 le dîner est terminé et il fait nuit noire.

Pierrea



Commentaires

  • 3O km au japon vs 500m autour de la maison a parame (confinement oblige)!
    si overdose de temples paracetamol uniquement !!

    DR Ginette

Les commentaires sont fermés.