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Dainichiji ( 28 ) Konan city

Dainichiji ( 28 ) Konan city.

Notre hébergement est à deux pas du temple, mais il n’y a personne pour nous accueillir. Un papier sur la porte avec une mention en japonais face à chaque numéro de chambre. Mention très brève pour les chambres 201 et 202. Message plus long , pour la chambre 203 . On croit distinguer le chiffre 2 dans cet ensemble d’idéogrammes.
Nous montons par un escalier extérieur et la porte menant à la chambre 203 n’est pas verrouillée. Les autres non plus. Mais l’une me semble passablement en désordre et l’autre équipée pour recevoir qu’une seule personne.
Nous prenons possession de la 203 et nous verrons bien la suite.

Ce fut une belle et longue étape. Nous essayons de faire d’une étape de 35 kms notre régime quotidien, mais ce n’est pas facile. Si le matin nous faisons sans difficulté entre 20 et 25 kms , le solde l’après midi est encore un peu laborieux.
Pourtant les conditions météo sont excellentes, sauf pour le vent frais qui vient souvent contrarié notre progression.
C’est sur une piste cyclable que s’est déroulée une grande partie de l’étape d’aujourd’hui , avec sur notre gauche le Pacifique, qui aujourd’hui méritait bien son nom, et sur notre droite, route , voie de chemin de fer ou habitations bien modestes.
Puis soudainement, plus de route, plus de maisons, mais une magnifique forêt de pins. Arcachon au Japon.
Sur notre route et à plusieurs reprises nous croisons des boutiques de brocanteurs. À la première , nous nous arrêtons pour voir .

L’hôtelier, plutôt le restaurateur, car c’est son activité principale arrive enfin. C’est une femme charmante, mais au vocabulaire anglophone des plus réduits .
Son fils se charge, après la présentation de la phrase écrite en japonais, de réserver une chambre pour demain. Pour l’hébergement qui nous convenait le mieux, il semble qu’il soit complet. Il essaie ailleurs et après avoir donné notre nom , ce n’était plus possible. Des pèlerins européens nous avaient prévenu de cette xénophobie, que la situation sanitaire actuelle n’arrange sûrement pas. Nous ne voulions pas y accorder crédit, mais force est de constater la chose.
Le brave garçon qui était chargé de cette mission soufflait des onomatopées d’indignation.
À la différence des repas pris jusqu’ici, de nature familiale et traditionnelle, la composition du repas reflétait la professionnelle. Un verre d’eau que l’on ne nous a jamais proposé, deux fraises et un cube gélifié ( en réalité nous n’arrivons pas à trouver un nom à cette chose) et un café !!!
Le tout dans une excellente ambiance

Pierre

Commentaires

  • Je regarde les commentaires et je me dis que georgia doit être particulièrement confinée

  • Si le confinement est gérable (bon, niveau organisation il faut quand même trouver ses marques, surtout quand on est nombreux !!), il reste très important de mettre en place des rituels de pause! un des miens est de me poser tranquillement dans mon canapé, l'ordi sur les genoux et une bonne tasse de thé à la main pour lire l'épisode du jour de vos aventures !! Une petite pause bien agréable dans une journée bien remplie ... J'espère que vous posterez quelques photos des temples que vous visitez! Bonne route... Bisous

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