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Tosa-shimozu city

Tosa-shimozu city

Je vous disais hier le plus grand bien de l’hôtel où nous étions cette nuit, dîner japonais mais fait avec raffinement et dans des quantités raisonnables.
Lors de notre arrivée, il nous avait été proposé deux sorte de petits déjeuners, l’un 100% local, l’autre d’inspiration occidentale. Et toute honte bue, nous avons choisi le second car nous sommes en manque de produits à base de farine de blé , de confiture et de café. Par contre pour le poisson fumé et le choux plus ou moins mariné, une pause était bienvenue.
De la salle à manger l’on pouvait distinguer à travers les pins les vagues qui déferlaient sur la plage. Les surfeurs que nous avons vu hier soir , étaient soit repartis travailler soit encore au lit, dommage pour eux car les rouleaux étaient bien plus spectaculaires ce matin. Ce ne sont pas les vagues de Waïkiki ou celles de Nazaré, mais celles d’Hossegor dans les bons jours.

Nous partons néanmoins, et le temps est très incertain, mais il ne nous laissera pas dans l’incertitude bien longtemps et nous sortirons nos capes dans peu de temps.
Nous traversons la Shimanto river, le plus long fleuve de l’île et pas très loin de l’embauche probablement le plus large, le pont le traversant mesurant 1km.

Et voici qu’arrive le plus grand, le plus beau, le plus long. Non ce n’est pas la devise des jeux olympiques qui est altius, fortius, citius, ( vérifier l’ordre, je ne suis plus très sûr) . Ce n’est pas non plus ma devise personnelle. Non, c’est les qualificatifs que l’on peut donner au tunnel que nous avons emprunté ce matin.
1620 mètres le long, pas très loin d’un mile anglais. Cela fait tout de même de l’ordre 22 à 23 minutes sous terre. Il faut éviter de penser qu’un éventuel tremblement de terre nous surprendrait , cela ne serait pas positif. Il vaut mieux se dire que l’on longe une rue dont les boutiques seraient fermées, par exemple. Ou une galerie marchande , car vous êtes à l’abri de la pluie, ce qui un avantage notable !

On finit par se sortir de tout, même des tunnels, et après quelques centaines de mètres nous arrivons devant un café restaurant très avenant et nous ne résistons pas à nous mettre au sec contre un café.
La plus part des occidentaux que l’on voit ici sont américains et donc lorsque vous annoncez que vous êtes français , beaucoup de nos interlocuteurs nous disent un ou deux mots en français. Cet aimable serveur n’échappe pas à la règle, mais il va plus loin , car il cherche à savoir de quelle partie de la France, je lui parle du Mont Saint Michel. Là ,tout de suite ,il voit ce dont nous parlons.
En avait il une connaissance livresque ou l’avait il visité, je ne saurais le dire, et par courtoisie je n’ai pas posé la question.
Au moment du départ, il nous remet en Osetai deux sachets de bonbons et pâtisserie que nous dégusterons plus tard.

Sur la route nous croisons maître corbeau qui dans son bec , tenait un crabe.
Probablement parce que nous ne parlions pas japonais, il,ne s’est pas laissé distraire par un discours enjôleur , et il a continué à déguster sa proie sans se laisser distraire.
Nous arrivons à destination. Il pleut. Encore.
Pierre
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Commentaires

  • Très inspiré ! Les tunnels te réussissent

  • Venant de me raccrocher au blog, j'ai essayé au pas de course ...tout relatif! , de vous rattraper avec nos 5 ou 6 km quotidiens de vélo elliptique because confinement! Rien au regard de vos 30km quotidiens
    Merci de nous faire partager anecdotes, rencontres et paysages plus variés que la Loire à nos pieds, malgré la fluctuation des marées !
    Comme vous êtes loin des sites touristiques, nous espérons que vous êtes inscrits auprès de l'ambassade...
    Profitez de ces moments précieux de découvertes et prenez soin de vous !!
    Dominique et François
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