Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Tosa-Shikoku 2

Tosa-Shikoku city 2

La situation géographique est la suivante: nous sommes arrivés hier soir à l’entrée d’une presqu’île et pour le marcheur randonneur pèlerin , il a le choix de conserver son sac sur le dos comme un escargot, mais aussi faire l’aller et retour en laissant son sac chez son hébergeur. Ce qui est quand même plus confortable.
Hier comme il pleuvait , nous avons apprécié de ne pas nous engager de trop dans la presqu’île, aujourd’hui il faut faire un aller-retour. (42 kms AR)
Tout aurait été pour le mieux, si dès les premiers pas , il ne s’était pas mis à pleuvoir. Et pas une petite pluie pour faire joli, non une vraie pluie qui mouille associé à un vent qui décoiffe et vous avez en quelques mots , la situation.
La maîtresse de maison , habituée aux pèlerins et à leurs souhaits, avait fixé à 5h30 l’heure du petit déjeuner. Et à 5h55 nous étions sur le bitume.
Pendant les premiers kilomètres les pieds encore au sec et l’optimisme intact , tout va bien et on avance avec détermination.
Après deux puis trois heures , l’eau transforme vos chaussures en aquarium et le froid à travers l’humidité commence à se faire sentir. Difficile de faire une halte , tout est trempé partout et les rares endroits susceptibles de nous accueillir sont soit fermés définitivement soit par encore ouverts.
Nous passons par un endroit où un port a été construit, ce qui crée un objet de fixation pour des populations. Un abri, pour le soleil, à été installé. Même si tout est mouillé , nous en profitons pour faire un arrêt , boire une gorgée à la gourde, et nous sustenter quelque peu..
Comme nous progressons néanmoins vers le cap Ashizuri , très logiquement le vent se renforce et nous oblige, sous les rafales, à nous courber pour avancer.
Et comme en fait , il n’y avait sur cette route, qu’un point d’intérêt , les pouvoirs publics n’avaient pas juger utile de poser des bornes kilométriques,nous avancions dans le brouillard physique et intellectuel.

Enfin arrive un panneau, cap Ashizuri un kilomètres. Comme notre temple est à la pointe , la distance doit être la même .
Dans la mesure où il nous a fallu quatre heures quarante-cinq pour arriver là, je propose à Evelyne de repartir en bus. En consultant les horaires , nous constatons que nous avons vingt minutes pour visiter le temple.
Nous nous répartissons les tâches, à moi le calligraphe, à Évelyne d’aller déposer un fuda à Kukai, sous les auspices duquel se déroule ce pèlerinage.

Le bus arrive, je montre au chauffeur l’endroit où nous voulons revenir. Il me fait ok. Il nous faudra une heure quinze pour rejoindre notre sweet home.
Ici, une particularité du système de payement, vous payez à la sortie. Le ticket ne sert qu’à indiquer votre station de départ. Et vous visualisez le prix qui s’affiche sur un tableau au dessus du chauffeur. À chaque nouvelle station de prix de votre course augmente en général de 100 yens. Il y avait 69 stations possibles sur le tableau.

Une fois rentrés, nous regardons par la fenêtre , la pluie et la mer se déchaîner , l’eau ruisselle sur les carreaux et un coup d’œil aux prévisions météorologiques ne sont pas favorables pour demain.


Bien entendu, il convient de prendre nos petites déconvenues pour ce qu’elles sont en regard des difficultés qu’éprouvent des millions de gens à travers le monde , en cette période difficile.

Commentaires

  • Réveil très tôt et pluie battante : ce n'est pas le pays du soleil levant, mais le pays de la pluie "levante" !

Les commentaires sont fermés.