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Kuma- kogen

Kuma-kogen

Nous avions devant nous une belle étape, 36 kms, mais avec du relief, un passage à 570 m,et un autre à 790 mètres . Tous les deux vers la fin du parcours.
Il semble que nous soyons sorti de la difficile troisième semaine. Celle où la fatigue des premiers jours, n’est pas encore compensée par un surcroît de condition physique. Celle où la découverte d’une nouvelle alimentation est devenue moins festive, celle où la perte de poids est la plus sensible.

Si nous avons longé pas mal de routes, avec des trottoirs impeccables, c’était toujours dans un massif forestier magnifique. D’ailleurs voyant un autochtone, je lui demande par gestes , car il ne parlait anglais, et moi pour l’instant c’est surtout, voire uniquement « Arigato » ce qui veut dire : « merci « .
Je lui demande donc:
- Mon brave, comment se nomme cette belle région ?
- Ben , mon bon monsieur , ici , on l’appelle les Vosges nippones.
Je crois qu’on ne saurait mieux présenter ces vallées encaissées et ses montagnes couvertes d’arbres , principalement des résineux, que nous avons traversées aujourd’hui.

Dans les parties les plus hautes des vallées , plus vraiment de villages , mais des habitations qui s’égrènent le long de la route , parfois coincées entre la rivière, souvent devenu torrent et la route. Ici la dépopulation sévit et nombre de ces maisons se dégradent faute d’être habitées. Nous avons vu pour la première fois des maisons en torchis, signe probablement d’hiver malgré tout rigoureux dès que l’on prend de l’altitude.
Nous avons maintenant quitté la petite route et sommes entrés dans la forêt. Et comme ici la forêt forme un couple indéfectible avec la montagne , nous reprenons notre pas du montagnard et faisons des haltes autant que nécessaire et plus cela monte plus le souffle est court.
Nous finissons par arriver dans la petite ville où se trouve notre toit. Le guide est bien fait , il suffit de bien regarder les plans proposés.....
Cette fois ci , c’est un hôtel et la jeune femme de l’accueil parle anglais. Nous avons néanmoins un souci. En matière calorique nous fonctionnons vraiment au minimum et donc à l’étape nous avons très souvent froid,je dirais de l’intérieur. Et là, pas de thé proposé et un air conditionné qui ne débite que du froid.
Comme la télécommande est évidemment entièrement en japonais , je ne trouve pas la bonne formule. La réceptionniste vient à notre secours .

L’hôtel disposant d’une bonne réception WIFI, je regarde les infos et je vois que du côté du Japon, ils ont du mal à stabiliser la situation. Je lis aussi que le gouvernement pourrait envisager de prendre des mesures de confinement.

Je retourne sur le site de l’ambassade de France à Tokyo pour aller au nouvelles demain. La compagnie China Eastern avec laquelle nous sommes venus, ne semble guère ,à la date d’aujourd’hui, capable d’assurer un retour, pour autant qu’elle soit autorisée d’atterrissage à Roissy .
Il faut probablement se faire à l’idée que la fin du séjour ne va pas se passer comme prévu.
PierreNous

Commentaires

  • Retour samedi ? Le voyage, c’est l’imprévu... pas d’autre choix que de l’accepter. Sans blague, si vous trouvez des masques à Tokyo, prenez en quelques uns dans vos bagages. Il est désormais fortement recommandé d’en porter pour sortir et ils se font rares ici.

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