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Miller lake

Miller lake

Ce ne fut peut être pas aujourd’hui, le plus long kilométrage effectué depuis le départ, bien que, mais ce fut une très difficile journée.
En effet nous avions décidé de profiter du Bruce trail, car tous les avis qui nous avaient été donnés, convergeaient pour dire que c’était une section aux paysages de toute beauté. Et comme les éléments furent de la partie , il est vrai que c’était superbe. Mais commençons par le commencement.

Nous quittons Ferndale, avec un superbe soleil levé depuis peu, et nous dirigeons vers Lion’s Head, c’est à dire que sur trois kms , nous faisons le chemin à rebours. Nous retrouvons ainsi le chemin et son balisage.
Cette petite ville est très proprette, mais cela frise la caricature.
Elle s’enorgueillit de voir passer le 45 eme parallèle nord sur son territoire. Je vous laisse la latitude de chercher à quoi cela correspond de notre côté de l’Atlantique.

Depuis notre départ , nous longeons de façon plus ou moins rapprochée le «  Niagara Escarpment «  cette barre rocheuse dont je vous ai déjà parlée et dont nous avons escaladé les pentes à plusieurs reprises . Elle termine son aventure par ici en longeant de façon plus ou moins rapprochée le bord du lac.
Dans un premier temps la paroi verticale se trouve à plus 500 mètres de l’eau , laissant un espace en pente légère, ce qui a favorisé l’implantation de superbes villas.
Puis progressivement cette marge se rétrécit et il n’y plus de place pour le chemin où tout du moins cela mènerait à une impasse. Il convient donc de remonter sur le plateau.
Et l’on s’engage alors pour 20 kms dans la forêt avec au début quelques observatoires , et comme le temps est superbe, l’absence de vent totale, la vision est quasi-idyllique, comme nous l’avait vantée les canadiens sachant que nous venions pas là. De plus le bord de l’eau n’est pas composé d’une plage de sable, mais d’un nouveau plateau de pierre blanche immergé d’un mètre environ, donnant à l’eau une couleur turquoise.

Ceci est magnifique, mais nous nous enfonçons pour 20 kms dans une forêt située dans une région où les ours sont sensés être présents.
Nous avançâmes d’un bon pas en étant attentifs à la moindre trace.
Des traces peut être, pas de déjection inconnues, un coup de sifflet à l’occasion d’un bruit non identifié, mais finalement il est plutôt réconfortant d’être ceux qui ont connu l’homme qui a connu l’homme qui a connu la femme qui a connu l’ours

Mais après cet épisode, il faut rejoindre notre hébergement et faire la liaison entre une carte papier et une carte électronique qui dispose d’une échelle éminemment variable. Et ce qui paraissait proche devient sur le terrain et au long de l’après midi, interminable. Parti à 7 h, il nous fallait impérativement arriver avant 17 heures, heure de fermeture des bureaux du village de vacances où nous avions trouvé une chambre. Privé de téléphone, je n’avais pas pu confirmer la réservation. Mon ticket de carte bleue indique 16h54.....ce fut une quasi course contre la montre.
La boutique du lieu fermait aussi à 17h, la tenancière accepta de réouvrir pour nous vendre deux canettes de boissons fraîches
Autant dire qu’il n’a été besoin de nous bercer ...

Pierre

Commentaires

  • Toutes ces histoires de lac, ça donne bien envie de se rafraîchir...

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