Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Retour à Toronto

Retour sur Toronto

J’avais passé la toute fin de soirée à me poser la question si nous ne devions pas réserver nos places dans le premier bus à partir de Owen Sound, mais les dés en étaient jetés et je ne l’avais pas fait.

Réveillés à la très fine pointe de l’aube et ici cela fait très très tôt, nous bouclons nos sacs, et attendons sagement le rv de 7h30, avec Adam avec qui nous avions échangé deux E-mails.
Et la voiture arrive à l’heure convenue.
Un premier soulagement
Le conducteur s’avère être un agriculteur qui arrondi ses fins de mois avec cette activité , mais c’est la première fois qu’il raccompagne quelqu’un aussi loin. Il nous raconte que la plus part de ses clients , marche pendant deux jours et sont tellement las, fatigués, écœurés, qu’ils souhaitent retrouver voiture ou camping car garés pas très loin.
Il nous dépose à la gare routière d’Owen Sound.
Il faut malgré tout faire une réservation et l’employée de la gare s’en charge, elle ne vend pas de billets (?). L’autobus arrive.
En fait , il s’agit d’une camionnette aménagée, comme en voit chez nous et utilisée par les clubs sportifs. 11 places au total, y compris la conductrice.

Nous sommes huit passagers au départ et heureusement pour nous pas de montée en cours de route. Il s’agit essentiellement de gens âgés et clairement sans grands moyens. La route se déroule à merveille. La conductrice s’était enquise de savoir où nous allions (Brampton) , elle nous déposa à l’entrée d’une zone commerciale de fraîche existence, mais où un abribus était implanté.
Elle sort de son véhicule et nous montre sur le poteau, la matérialité d’un arrêt d’une compagnie de bus en nous indiquant l’heure de passage du bus idoine 15h29... Il est 11h45. Mais cela nous rempli d’allégresse, car nous découvrons à l’instant qu’un bus existe bien sur notre route. Et qu’avec un peu de patience, il va arriver.

Juste une pointe d’inquiétude, avons nous tout bien compris ....

Non seulement tout cela se déroula sans anicroche, mais même mieux pour les anxieux, car le bus arriva près de 25 minutes avant l’heure et c’était le moment de la pause du chauffeur. Vive la pause du chauffeur qui vous évite l’angoisse du bus qui n’arrive pas à l’heure et qui pourrait ainsi se montrer inexistant.

Chose curieuse dans ce bus , les gens payent à la sortie. Comme ils sont apparemment tous abonnés, ils se contentent de présenter leur badge à la sortie. A notre tour de sortir et comme je demande le montant à payer , le conducteur nous fait signe d’y aller.
Et nous voici donc arrivé à la gare de Brampton .

À Toronto et sa région , ils ont un système de gestion de transport intégré, qui pourrait s’apparenter à la RATP. Bus et trains même compagnie, et comme un bus part dans une minute , je me laisse convaincre que c’est la bonne formule. A l’usage , je suis pris d’un doute, mais nous sommes en train de sortir dans d’excellentes conditions d’un voyage qui semblait des plus hasardeux et donc qu’importe si cette dernière partie a duré un peu plus que prévue.
Grand contraste, pour nous, en les espaces quasi- inhabités de ces dernières semaines et les embouteillages torontesques.

Mais comme il y encore quelques heures nous ignorions où nous serions j’ai retenu en catastrophe une chambre à Toronto.
Nous nous y rendons, ce n’est pas trop loin de la gare, mais je vous en parlerai de cela demain.
Pierre

Les commentaires sont fermés.