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Zaros

Zaros.

Nous arrivons dans une zone de grands dénivelés , 1340 m de dénivelé positif.
Cela manquera pour la vie à notre palmarès, mais nous décidons de faire l’impasse de ce parcours et nous offrir quelque chose de plus reposant.
Nous faisons le choix de contourner ce massif montagneux, quitte à faire une belle étape en terme kilométrique.
Tout d’ abord une bonne nouvelle le temps a radicalement changer. Le vent du Nord souffle fort, mais c’est peut être le prix à payer pour être débarrassé de la pluie !!
Pour répondre à un lecteur qui posait la question de savoir l’influence de l’outre Méditerranée se faisait sentir, un élément de reponse.
Ce matin, nous quittons notre chambre les sept coups de cloche s’échappent du clocher. Nous croisons notre ami le boulanger, qui manifestement va vers l’église.
C’est alors que de celle-ci s’élève un appel vraiment semblable à ceux que l’on entend dans les pays d’Islam, pour les prières quotidiennes. Puis la messe a continué à se diffuser dans les collines où le vent la portait.
Plus loin nous avons entendu , depuis d’autres églises , les mêmes messes.
Dans le même registre, pour le moment , nous n’avons vu aucune trace de cimetière musulman. Par ailleurs les musulmans qui quittèrent l’île après les traités qui rendirent l’île à la Grèce, et se réfugièrent au Liban, se sont longtemps désignés comme libanais crétois musulmans .

Nous avions donc opté pour un parcours entièrement sur petites routes bitumées à l’exception d’une côte bétonnée d’un pourcentage terrifiant de l’ordre de 22/25%. Elle faisait environ cinq cents mètres, et il m’a fallu une dizaine d’arrêts pour reprendre mon souffle et permettre à mon cœur de retrouver un rythme à peu près décent.

La suite du parcours consista à sinuer au pied du massif, jusqu’à trouver un hébergement, que pour une fois de plus, nous n’avions pas réservé.

Au total pour la journée 33/34 kms, cela fait plaisir de retrouver un certain niveau.
Une fois la chambre trouvée, la douche prise, expédié le résumé de la veille, nous nous inquiétons des hébergements potentiels pour le lendemain. Pas de village un peu important demain. .
Évelyne s’inquiète de cette situation, moi moins car nous avons encore 24 heures devant nous et la première personne à pouvoir faire quelque chose pour nous est précisément l’hôtelier où nous sommes.

Nous descendons à la réception, mais cette personne n’est derrière son comptoir.
Nous faisons cinquante mètres pour accéder au restaurant.
La formule est proche de celle d’hier soir. L’aubergiste, qui est une femme s’enquiert d’éventuelles allergies, puis les plats défilent.
Tout cela est excellent. Et très copieux.
L’aubergiste s’inquiète , et comme deux lecteurs se souviendront d’un autre restaurant grec, on nous propose une barquette pour emporter le surplus.
Nous expliquons qu’en voyageant avec un sac à dos , la cuisine grecque n’est pas le plus facile à glisser entre T-shirt et chaussettes. Elle nous demande alors, le lieu de notre prochaine étape . Nous lui répondons que pour le moment c’était une question sans réponse.

Ce fut alors le début d’une tornade dans le restaurant, les autres clients restant en rade, pendant qu’elle remuait ciel et terre pour nous trouver parmi ces copines et bien sûr , dans les limites de nos capacités physiques, un hébergement. Dix minutes plus tard, nous avions une adresse à l’endroit idéal, et le service pouvait reprendre dans la sérénité.

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