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Platanos

Platanos

La journée se présente bien, nous avons un petit déjeuner et compte tenu de la modestie de l’étape, nous nous offrons le luxe incroyable de partir à 8h30.
Le ciel est d’un bleu de carte postale et nous cheminons sur une petite route qui égrenait des villages bien tranquilles.
Nous avançons quasiment à un train de sénateur et nous nous arrêtons plusieurs fois dans des cafés ,et nous constatons alors que cette partie de la Crête est moins bénéficiaire du tourisme.
Les cabaretiers ou les cabaretières ne pratiquent aucune forme d’anglais, ce qui m’empêche pas de se faire servir un café, car ce mot est dans le vocabulaire local.
Nous passons à Vorizia , qui beaucoup vécu les méfaits de la seconde guerre mondiale , mais aussi les efforts de libération de la tutelle ottomane, et qui honore jusqu’à plus soif ses héros . Statues, stèles, monuments sont appelés à la rescousse, mais malheureusement aucune inscription n’a été traduite pour les étrangers de passage.

Aujourd’hui encore quantité de chapelles et d’églises un peu partout . Et nous retrouvons la neige , certes très au dessus de nos têtes , mais elle résiste.


Nous arrivons aujourd’hui à la moitié du parcours et à un kilomètre près , nous croisons un couple d’alter égo. Eux sont jeunes et polonais , ils sont partis comme nous depuis plus de dix jours. Nous échangeons nos impressions du voyage, des populations rencontrées. , et des paysages..
Une photo, deux photos . Rencontre fugace certes mais éminemment pacifique que je souhaite à mes petits enfants et à tous les jeunes en général.
Nous arrivons de bonne heure au village où nous faisons relâche. Après quelques tâtonnements, nous finissons par trouver notre bonheur.

Nous sommes dans tout petit village et l’alimentation fait aussi office de café et vends pour les touristes de passage quelques colifichets dont quelques uns sont peut être de fabrication locale.
Quatre villageois y jouent une partie de carte, l’un d’eux s’interrompt pour encaisser nos quelques emplettes, car la localité ne possède pour le moment aucun établissement faisant restaurant.
Nous achetons pour le dîner , un paquet de pâtes et une boîte de sardines dont l’huile assaisonnera les pâtes.
Alors que nous retournions à notre appartement qui se trouve à l’étage d’une maison, je suis invité à faire la conversation avec le père de la propriétaire. Et c’est là que vous voyez combien les ressources humaines sont un art.
Le monsieur en question a travaillé en Allemagne quelques années, mais parle essentiellement le grec, et a eu une opération du maxillaire inférieur qui perturbe beaucoup son élocution. Il connaît aussi quelques mots d’italien. Personnellement je possède trois ou quatre mots d’allemand, dont heureusement «  arbeit » et «  kaput »et en italien « picolo » ,« capito » et « bambini « . Avec ce bagage et un petit verre de quelque chose ressemblant à de la grappa entièrement réalisé avec les vignes de la maison, nous avons tenu une conversation d’un petit quart d’heure, et avec l’aide d’un papier nous avons échangé nos âges respectifs et celui de nos épouses.

Commentaires

  • j'en ris encore!! j'aurais vraiment souhaité assister à cette conversation !!! Dans mes souvenirs, ton lexique d'allemand contenait "sollen", "wollen" et "müssen" !!! En tous cas, un vrai plaisir de te lire. Bisous à tous les 2

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