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Agia Roumeli

Agia Roumeli

Aujourd’hui c’était le jour des grandes ambitions, nous comptions partir tôt et faire cette étape de 32/35 kms qui longe la mer pratiquement de bout en bout. Nous avons peut-être fait les kms, mais pas toujours dans la bonne direction.
Nous faisons les quatre premiers kms sans problème et arrivés à Fenix, une indication « direction les restaurants « nous incite à aller tout droit. Nous apprendrons bien plus tard qu’il fallait passer par la case «  restaurants ». Nous ne tombons pas non plus sur la case « prison » , mais dans celle «  allez faire un tour dans la gorge d’Araveda » qui vous coûte 10kms de montée pénible et descente périlleuse.

A l’issue cette gorge nous retournons le littoral et comme sur toute plage grecque qui se respecte, il y a une taverne. Nous y prenons un repas succinct et nous repartons à 13 h.
Cette fois ci dans la bonne direction, sur un chemin qui va naviguer entre la mer et 80 mètres de hauteur. Ce qui nous a permis de découvrir toutes les nuances du bleu qu’offre la Méditerranée, en réalité ici, la mer de Libye.
Pour ces 11,5 kms, trois handicaps, un vent violent, le poids du sac, et ces kilomètres faits inutilement ce matin, bref , trois heures annoncées , quatre heures et demie effectuées.

A notre arrivée , 17h30, les ferries quittent Agia Roumeli ,car depuis que nous sommes passés à Hora Skafion , aucune route terrestre ne dessert ces villages, seule la voie maritime permet de ravitailler ces lieux.

Le vent s’est terriblement renforcé et lorsque nous descendons dîner, ces restaurants qui ne sont que terrasse, descendent des rideaux qui sont fixés aussi au sol , afin d’assurer un confort minimum aux clients. Ce qui n’empêchait certains de dîner emmitouflés avec leur coupe-vent .

Ce restaurant étant tenu par des francophones (suisses ) nous avons discuté de nos projets immédiats , soit prendre un ferry jusqu’à Sougia où l’on peut reprendre un cheminement normal. Deuxième option , poursuivre le long de la côte , dont les gens qui »savent » nous disent qu’il faut deux jours, et c’est le cas du fils de l’hôtelier. Mais voilà comment, il relate ce parcours : «  nous marchons quatre ,cinq heures, nous nous arrêtons , nous nous baignons , nous dormons sur la plage et nous terminons le lendemain. » Philosophie très hédoniste , mais pas tout à fait celle que nous envisageons pour ce voyage.
Dernière option, qu’il nous encourage à envisager, la remontée de la gorge de Samaria, l’un des must d’un séjour en Crête. Nous avions bien évidemment décidé de parcourir cette gorge , mais lors de notre passage à La Canée.
Remontés dans la chambre, je crois qu’une minute après nous avions opté pour cette suggestion et deux minutes plus tard nous dormions.

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