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Omalos

Omalos

Décider de remonter la gorge de Samaria, n’est pas l’option retenue par le plus grand nombre. En effet , pour 16 kms, il y a 1230 mètres de dénivelé positif.
Ce qui explique plus que de grands discours que 95% des randonneurs choisissent de descendre la gorge , prendre le ferry pour Sougia et retourner à leur point de départ avec un véhicule automobile.

Donc on explique à ceux qui « montent «  qu’à un moment donné, ils vont être submergés par le flot impétueux de ceux descendent. Hier au restaurant le chiffre de 1000 randonneurs semblait le score du jour, au plus fort de la saison, le chiffre atteindrait 5000 personnes.
Mais hier le vent a fait notre malheur ( très relatif ) aujourd’hui il a fait notre bonheur. Effet les conditions de mer auraient maintenu les ferrys à quais et donc contrarié la noria des randonneurs.
En conséquence nous croisâmes à peine 150 personnes, ce qui ne nous a pas du tout posé de problème mais plutôt offert de conditions d’exercice tout à fait optimales.

Depuis le débouché de la rivière , la remontée se fait le long du flux dans un silence juste troublé par le murmure de l’eau.
Une succession de passerelles des plus précaires, constituées de deux petits troncs reliés entre eux par une dizaine /quinzaines de rondins au diamètre suffisant pour supporter le poids d’un homme.
Il y a un droit de passage à acquitter, le billet sera contrôlé à la sortie.
La direction du parc a eu la bonne idée d’exonérer les vieillards chenus.

Puis , sans que l’on prêt attention sur le moment , la rivière disparaît.
Situation banale dans les régions de type karstique.

Le lit est à sec, mais le chemin poursuit sa route sur une berge où sur l’autre.
Vers 11h nous croisons les premiers descendants.
Jusque là , nous montions de façon limitée, mais maintenant le pourcentage s’élève. Nous dépassons l’ancien village de Samaria, nom donné par les vénitiens.

Le dernier quart, se fait pratiquement à travers des escaliers et là, la pente est rude et faut s’accrocher, le dernier kilomètre semble interminable. Au sortir de la gorge , le vent qui joue sa vedette du moment, vous frigorifie et vous remettez promptement un vêtement.
Encore un établissement genre taverne, et nous prenons une banane et un jus d’orange comme ils savent les faire ici , c’est à dire généreux et plutôt bon marché.
La suite n’est qu’une petite descente de 5 kms jusqu’à Omalos, que nous faisons avec le bonheur de pouvoir enfin déplier nos grands compas.

Commentaires

  • Mais non je n'ai pas été abandonnée sur une aire d'autoroute par JP , ni perdue dans les rues de Porto et de Lisbonne. Je n'ose penser à votre périple qui malgré toutes ses difficultés, vous apportent de voir de magnifiques paysages, des rencontres cocasses ou chaleureuses. J'ai retrouvé la carte magique où je vous situe très bien. Notre voyage est beaucoup moins périlleux mais parfois inattendu. Nous en aurons à dire ensemble devant un verre de Porto ou de Vinĥo verde. D'ici là vous aurez beaucoup de kms pédestres nous plus de kms voiture. A très bientôt de lire l'épisode suivant de votre saison crétoise. Sommes à Queluz.

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