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La Canée

La Canée

Vous le découvrez avec le titre de ce post, nous avons atteint le point final de notre randonnée et nous sommes passés en mode touristes.

Un bref retour en arrière.
Ce matin pour terminer notre périple , il convenait d’aller jusqu’au monastère de Chrisoskalitisa. Ce n’est pas la fin administrative de la randonnée, mais c’est le point au-delà duquel, et sur une grosse quarantaine de kilomètres ,il n’existe aucun hébergement !!

Nous partîmes comme d’habitude vers les 7 h, et nous fîmes les quelques kilomètres qui nous séparaient du monastère.
Il faut comprendre que la route sur laquelle nous randonnons ne dessert que la plage d’Elafonissi et donc que le lundi matin tôt , personne ne quitte la plage et que le seul bus de la journée est à 16h.

Je propose donc à Évelyne, une fois notre trajet fait, de lever le pouce pour convaincre , les rarissimes automobilistes de passage, de nous prendre. Lorsque je parle auto-stop avec Évelyne, cela fait le même effet que si je lui proposais d’attaquer une banque.
Bref, je lève néanmoins le pousse et la première voiture est la bonne. Ici, il faut prendre cette expression de façon un peu imagée. Le conducteur devait probablement être octogénaire et d’une santé fragile, mais cela n’était rien à côté de sa voiture. Elle avait sûrement été recalée à la sélection du prochain stock-cars, car en trop mauvais état. Le pare-brise était brisé, côté passager c’était quasiment impossible de distinguer quoique ce soit, côté conducteur c’était un peu mieux. Compte tenu de la visibilité, la vitesse de pointe tournait autour de trente kms/h, parfois c’était la première qui était sollicitée. Enfin émanait du véhicule des bruits curieux et non identifiés, qui pourraient s’apparenter à une sorte de flatulence.
Nous fîmes quand même quinze kilomètres dans cet équipage, avec l’extrême avantage de nous porter sur une route un peu plus passante.

Mon pousse n’avait pas encore eu le temps de faire l’entièreté d’une course du bas vers le haut qu’un camping-car allemand était déjà arrêté.
Ces braves gens nous ont encore fait parcourir une quinzaine de kilomètres, histoire de sortir de la montagne .

Je fus un peu moins efficace dans la demi-heure qui suivi. Nous marchâmes pour arriver à un village un peu plus important et là, un jeune commercial nous pris en charge, pour les cinquante kms restants.
Il poussa l’amabilité jusqu’à nous conduire dans le centre de La Canée.

De ce que nous en avons déjà vu, c’est une ville très attachante, mais le choc est rude tant la foule est dense, et pourtant tout le monde est d’accord pour dire que la saison ne fait que commencer.

Commentaires

  • J'en ris encore, entre la réaction de maman à l'idée de faire du stop et ta description du véhicule qui s'arrête !! merci pour ce bon moment !
    Je compatis à ce rude retour à la foule, il est bien difficile de quitter le calme ambiant et la méditation intérieure quand on a la chance de pouvoir les expérimenter. Bon courage! Bisous

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