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  • Padron

    Padron

    Nous avons quitté notre antépénultième hébergement, le ciel était gris, mais sans effet notable sur la température qui reste agréable.

    C’était notre troisième étape dont la distance tournait autour des vingt kms. Cela crée des habitudes, car partent aux mêmes heures , les gens qui veulent avoir fini avant une éventuelle élévation de la température. Et donc nous retrouvons sur le chemin, chaque jour, à peu près les mêmes, qui vous saluent d’un petit sourire un peu complice, ne sachant trop en quelle langue engager une petite conversation au delà du traditionnel «  buen camino « 

    Pour changer des eucalyptus, la VR XIX nous fait passer à travers des forêts de mimosas, ce qui fait rêver de revenir en janvier.

    Comme une partie du lectorat de ces chroniques est intéressée par la rubrique « gastronomie «  voici le détail d’un arrêt vers les 10h15.
    « Jus d’oranges et toast nappé d’avocat et couvert d’une abondante chiffonnade de jambon cru » . Cela permet de compléter un petit déjeuner parfois un peu succinct.
    Nous arrivons à Padron , ville aux origines romaines.
    Arrivés devant notre hébergement , il convient que je vous rapporte le monde un peu étrange du pèlerin 2024.
    Nous réservons la chambre sur le site Booking et le règlement s’y fait aussi. Le site envoie une confirmation ,tout est parfait. On arrive devant «  l’hôtel » et là une information figure sur la porte. Vous avez reçu par mail le code qui ouvre la porte de l’hôtel et celle de votre chambre. . Tout cela serait presque bien si vous receviez le mail avec le code en temps utile. Cette fois c’est la femme de ménage que nous avons « cueillie » au moment où elle fermait la porte qui obtenu ce fameux code.
    Nous le reçûmes par mail 10 minutes après avoir accédé à la chambre !
    Le client est à la recherche d’un prix raisonnable, la question est, jusqu’où peut-on aller?

    Ceci étant que peut-on dire de Padron. De celui de l’époque romaine, je n’ai qu’un vague souvenir. De celui d’aujourd’hui, un conseil, passer votre chemin. Je ne vais rien dire de plus , de peur d’être désagréable.

  • Caldas de reis

    Caldas de Reis

    Hier soir déjà un vent pas encore frais agitait les rues mais ne décourageait pas les consommateurs sur les terrasses.
    Mais ce matin, ce vent avait fini par avoir raison du thermomètre. D’autant plus que le chemin filait dans l’axe de la ria.
    Car Pontevedra a aussi sa ria et toute ces déchirures de la côte ajoutent aux autres similitudes avec la Bretagne.

    Aujourd’hui , une bonne partie du parcours se fait sur la RN 19, excusez moi, sur la VR XIX . Elle se rit des dénivelés en choisissant régulièrement la pente la plus douce et la plus facile à franchir. Les voies modernes s’offrant des véhicules à énergies non animales, s’affranchissent de cette contrainte et grimpent les cols sans complexe.
    Cette VR nous offre l’opportunité de franchir des gués à plusieurs reprises et en fonction du débit du cours d’eau , une solution appropriée est proposée pour le franchissement.
    Caldas de Rei est une station thermale , mais cela ne la caractérise pas véritablement. C’est un noeud routier, donc un gros trafic en ville, en plus du flux des pèlerins.

    Ps: c’est vrai qu’à 1 jours près Saint Jacques et Saint Pierre aurait pu coïncider, mais nous terminons vraiment en roue libre.

  • Pontevedra

    Pontevedra

    Je vous laissais hier sur les confidences de notre logeur à propos de l’histoire de sa cité.
    L’embouchure de la ria n’est pas particulièrement large, ce qui a permis la construction d’un pont suspendu pour relier des deux rives. L’intérieur de la ria est sensiblement plus large et une île s’y trouve. Elle connut une histoire riche d’aventures Pour ne pas remonter au delà du moyen âge, elle servit de lazaret, puis de couvent, d’école et sous le régime de Franco de prison. Comme il est souvent difficile de tourner certaine page, notre hôte nous dit que les pouvoirs publics restent très vagues lorsque le sujet est évoqué .
    Deuxième élément susceptible d’intéresser des français, Jules Vernes. Il serait venu deux fois à Vigo et la vue d’un poulpe particulièrement gros lui inspiré (une partie) de « vingt mille lieux sous les mers ».
    Enfin, cela ne peut pas se rater, une petite volée à l’armée française lors d’un conflit à propos de la succession au trône d’Espagne. À proximité du pont de la ville d’Arcade un groupe de femmes armées d’objets du quotidien aurait mis en déroute une détachement. Cela se passait en 1702

    Aujourd’hui , c’est une étape pas très longue mais avec plusieurs bosses bien marquées (+ de 15% de dénivelé) et toujours une belle chaleur en fin de parcours.
    Comme notre chambre n’était disponible, nous nous installons sur un banc à l’ombre .
    C’est alors qu’un monsieur , retraité, s’approche de nous et s’adresse à nous en français et il nous dit qu’il a travaillé en France, à Étang la Ville en particulier, mais aussi aux États Unis où un de ses fils est établi. Il était très content de cette conversation, et nous aussi. Il en expliqua brièvement le contenu à une dame qui se trouvait sur le banc à nos côtés.

    Le voyage touchant malgré tout à sa fin, nous relâchons un peu notre régime alimentaire draconien et après la bière réglementaire, nous nous offrons un bar grillé avec un verre de vin blanc de la région.

    Pontevedra a beau être une grande ville 83 mille habitants nous croisons deux groupe de personnes avec lesquels nous avons sympathisé et qui nous ont donné rendez vous demain à Calda De Reis.