Trieste

Trieste

Nous arrivés hier soir tardivement. Les aéroports utilisés par Ryanair sont 'en général assez éloignés des villes de destination. Dans le cas présent 35 kms , plus temps d'attente du bus. Bref nous arrivons à 21 h 45. La température est encore élevée . Nous décidons de

 rester une journée complète sur place. Cela nous permettra de nous faire une idée de cette ville et de nous acclimater à la température .  En déambulant ce matin, une pharmacie affichait déjà 34° à 11 h et à l'ombre.

Trieste en quelques mots :  L'histoire commence avec des celtes, se poursuit avec les grecs . Les romains ont laissé de beaux vestiges, théâtre , canaux d'irrigation et dallages , colonnes de villas et monuments . Les vénitiens , voisins d'en face, ont aussi contribué à la richesse de la ville. Mais c'est la présence austro- hongroise dont la marque est visible partout à travers ses beaux immeubles du centre ville. A cette époque bénie pour Trieste , cette dernière était le port de cet empire et évidement cela se

ressent très nettement.

 Nous sommes allés faire un tour au fort de Trieste , bâti au sommet de la colline, aujourd'hui en pleine ville. Ce fort a la particularité d'être triangulaire. Il abrite un musée spécialisé dans les armes de la Renaissance.  Il commence à faire chaud.

Nous redescendons en ville pour avaler quelque chose et tenter de trouver notre première liaison wifi.  Clairement ce n'est pas , ici , un argument commercial, pour les bistrotiers. En errant dans les rues du centre , je trouve bien des " free spots", mais le signal est toujours trop faible pour établir une liaison , ou alors, il faut quand même un mot de passe que je n'ai pas  , bien sur.  Je pressens  que cette histoire de wifi va encore être une galère sans nom. Nous retournons à l'hôtel pour laisser passer le plus fort de la chaleur...  A 17 heures nous ressortons . Fait il moins chaud ?c'est possible, mais nous préférons néanmoins marcher à l'ombre. Nous avons décidé de reconnaitre les premiers hectomètres de demain, dans la mesure où il convient de gravir une première colline dès notre sortie de l'hôtel et il vaut mieux éviter de monter des

 escaliers inutilement. Apres 1500 m, nous décidons  de redescendre . Nous passons devant une bibliothèque disposant d'ordinateurs .  Nous rentrons plein d'espoir en vue de consulter les premiers commentaires , de publier le présent compte rendu et de lire les éventuels mail

s qui se seraient égarés à note adresse. Pour rentrer en Italie pas de formalité , pour accéder à internet, papiers d'identité, mot de passe sous scellées. Mais cela ne suffit toujours pas. Pour établir la liaison le système me dit que je n'ai pas les "cookies" appropriés.  Quand on connait un peu Evelyne, je peux dire que j'en connais un certain nombre et des meilleurs. Par contre nous n'avons pas jugé utile d'en emporter avec nous! 

Grand départ demain, 23 kms si nous prenons la bonne route, ce qui n'est jamais garanti. Compte tenu du relief et de la très probable chaleur, nous allons bruler nos quelques, rares, kilos excédentaires avec une vitesse foudroyante . Cela risque d'ailleurs d'être la seule vitesse foudroyante de cette expédition. Pierre.

Envol

Envol

Habiter l'ouest de la France comporte quelques avantages : 
- disposer d'un nombre incalculable de crêperies, 
- accéder facilement à toutes sortes de produits de la mer 
- et compenser l'éloignement des aéroports parisiens par la présence à Dinard d'une tête de ligne de Ryanair et de ses tarifs raisonnables. Les  prestations sont rustiques, mais amplement suffisantes pour nos attentes.
Pour le moment, pas de ligne directe entre Dinard et Trieste , et donc un crochet par Londres s'impose.

Une remarque en passant sur l'hôtel où nous sommes descendus près de l'aéroport de Stansted. Il correspond à un Ibis/Campanile pour les tarifs, même un peu en dessous mais les prestations sont d'un niveau nettement plus élevées :  la chambre superbe, avec la traditionnelle bouilloire avec sachets pour le "early morning coffee", véritable salle de bains ( 6/7 m2 ) avec baignoire.
 La partie restauration tout à fait correcte et copieuse pour ce type d'établissement . Ce fut l'occasion pour madame de boire sa première Guinness
Pour le petit déjeuner , nous avons choisi le breakfast local, ce qui ,en ce qui me concerne , avait un goût de régressif assez prononcé!!
Le tout avec un personnel à la fois nombreux et extrêmement prévenant.
Une petite difficulté néanmoins: Nous venions à peine de quitter notre beau pays et nous n'avions pas eu l'opportunité de parler anglais depuis déjà quelques temps, être sollicité par des nombreux interlocuteurs aux accents si différents et parfois très différents est redoutable. 

Le seul et éventuel souci ,c'est qu'en commençant aussi fort, il va falloir rapidement redescendre sur la planète " Routard"
Contrainte de la journée , la correspondance entre deux lignes très secondaires n'est pas la priorité d'une compagnie aérienne et donc nous allons patienter une bonne partie de la journée dans l'aéroport,un saut à Londres serait trop bref.

Pierre

Sur le départ

"Préambule*

De Trieste à Athènes ( peut être...)

L'été revient et renait cette envie de randonnée qui nous pousse vers de nouvelles rencontres

. "De Trieste à Athènes ?Mais comment  vous est venue cette idée? Pas de rêve inassouvi depuis plus de vingt ans, ni de chemin historique à parcourir, mais la rencontre inopinée d'une dame native de Trieste lors du dernier festival "Etonnants voyageurs" qui a lieu à Saint Malo chaque wek end de Pentecôte .

Nous échangeames pendant quelques minutes sur les voyages, les rencontres et les lieux magiques qu'offraient toutes perigrinations.  Il est vrai que lors d'un voyage précédent (Saint Martin) nous étions passés à quelques encablures de cette ville mythique, au moins pour moi. 

Donc départ de Trieste, mais dans quelle direction?  Eh bien cela n'est pas  extrêmement clair. Les gens qui nous pratiquent  savent que nous pouvons être un peu déroutant . En réalité  pour le moment il n'y a pas de chemin , donc nous allons  innover. Pour info sachez qu'a eu lieu à la mi mars dernier , à Trieste précisement, une première réunion internationale en vue de poursuivre  un chemin piétonnier existant appelé "Mare Nostrum" (E 12 en langage bruxellois)  et qui relie déjà le sud de l'Espagne à l'est de l'Italie. L'objectif de cette réunion était de rassembler autour d'une table les différents pays concernés par le prolongement de ce chemin le long de l'Adriatique . Le point ultime de ce parcours étant prévu à Istanbul .

Pour nous ,Trieste, quasiment ville frontière , puis très vite la Slovénie , qui a obtenu une petite façade maritime et le voyage commence véritablement avec la Croatie puis le Montenegro , l'Albanie et enfin la Grèce . Sur le papier , ou plutôt sur le site internet de Michelin, la distance la plus courte représente 1750 kms. Mais cela serait étonnant que nous puissions nous maintenir sur cette ligne .  Nous serons écartelés en permanence entre suivre la cote et la "dolce vita" ou voyager  dans les terres aux paysages et aux contacts surement plus authentiques mais aussi au relief plus montagneux donc plus difficile et à l'hébergement plus aléatoire. Qui vivra verra.

Pierre

* Si j'ai appelé ce petit texte d'introduction "préambule" c'est parce que ,comme beaucoup d'entre vous le savent, ce mot signifie "avant de marcher" et que cela m'a paru assez approprié....