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Omis

Omis

Aujourd'hui la routine:
 -Lever à 5h 30
-Café à 6 h devant le marché aux poissons de Split
-6h 15 départ par les beaux quartiers
- 7h 45 découverte d'un cadavre sur une plage En raison des activités en cours , je laisse cette affaire à l'OPJ de service , en recommandant un examen sérieux à l'institut médico-légal de Split *
- Poursuite de la progression par les plages . A cette occasion je tiens à vous signaler que nous nous sentions comme la Méduse de la légende qui tétanisait les marins avant de les attirer dans les profondeurs. Voir l'expression du visage des gens que nous croisions, eux dont le plus gros effort de la journée avait été de soulever les deux paupières en même temps.
-Nous arrivons à bien ruser avec la JM même si parfois nous ne pouvons y couper.
- Arrivée à Omis à 13h 15

Cette vacuité , relative, permet de mettre en perspective certaines choses. Et la première qui me vient à l'esprit c'est la capacité d'accueil de la Croatie. 
Accueil physique, chambres , appartements à louer, hôtels, le tout extrêmement nombreux, mais aussi accueil personnel.
En fin d'après midi, nous sommes allés dans le centre d' Omis, toute petite ville balnéaire , déjà bien loin des grands centres. Les cartes des menus à la disposition des clients à l'extérieur du restaurant étaient en huit langues différentes. Les serveurs sont tous quadrilingues ( croate, italien, anglais, allemand ). Peut on dire qu'ils sont pentalingues, lorsqu'en plus, ils peuvent s'exprimer en français . Ce multilinguisme se retrouve chez la plus  part des commerçants, anglais , italien et allemand  semblant basique. P1050082.JPG
Je veux bien admettre que nous sommes sur la cote, mais tout de même, je vous rappelle l'épisode de la bergère qui s'exprime en allemand.
Quand je pense que le lycée hôtelier de Dinard n'enseigne (?) que l'anglais  Et que dire du bredouillis des serveurs lors des britanniques demande quelque chose à St Malo.
Dans la mesure où ils auront toujours ici , le ciel bleu , la mer limpide, qu'ils viennent de rejoindre l'Europe, que l'Euro est déjà quasiment leur monnaie. 
Que nous reste t'il , nous les gens les plus intelligents  de la terre , aux couts très élevés pour conserver ses touristes. Le sable est, de ce que nous avons vu, ce qui manque le plus ici. Beaucoup d'entres elles n'ont rien à envier aux galets de Dieppe.

Mais que seulement 10% des allemands qui viennent en France y renoncent, attirés par ce paradis près de chez eux, et les responsables politiques et touristiques bien de chez nous iront pleurer pour obtenir une compensation à leur suffisance .P1050079.JPG
Parmi, les petites installations peu coûteuses et bien pratiques vues ici: il s'agit de cabines publiques d'habillage /déshabillage. Quelques tubes métalliques pour l'armature, les parois sont en tissus imprimés des marques qui auront voulu y faire leur pub, ce qui doit payer l'ensemble : cout nul, utilité maximum

Je vous salue bien bas et à plus tard.

Pierre.


* bien sur la seconde partie de ce texte est romancée 

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