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Budva

Budva

Aller à Kotor c'est bien , en sortir c'est pas mal non plus, mais la vraie question , surtout lorsque l'on est à pied, c'est comment?

Jusqu'à maintenant nous avons surtout suivi la côte. Comme partout ailleurs, elle possède ses caractéristiques propres, mais n'est qu'un reflet partiel d'un pays plus vaste.
Et comme Kotor , notre étape précédente,  nous avait conduit un peu à l'intérieur y avait il une possibilité de construire un itinéraire plus rural?
Nous consultons cartes et guide et le nom de Cetinje s'offre à nous. Nos contraintes physiques n'ont pas beaucoup évolué, en cas de pentes avérées  et compte tenu de la chaleur à la mi journée, 25 kms est un chiffre prévisionnel qu'il ne vaut mieux pas dépasser.
Cetinje disais-je , petite route, en bordure d'un parc national était un objectif séduisant , mais à 32 kms et surtout un passage à plus de 800 m en partant de zéro .
Envisageable à la condition de trouver un bus pour les huit derniers kms.
Nous allons à la gare routière pour valider ce beau projet.
"Oui, nous avons un bus qui dessert la ville de Cetinje, mais nous le faisons passer par une belle et large route qui dessert un maximum de population et donc pas du tout par la route que vous souhaitez prendre"
Dont acte.
Nous reprenons nos cartes et guide et comme c'est souvent le cas pour trouver la solution , il faut changer son regard sur la chose et au lieu de trouver un bus pour terminer le parcours, nous optons pour un bus qui nous fait faire les kms les plus difficiles , pentes fortes et tunnel qui se trouvent au début .
Donc ce matin , nous arrivons à la gare routière pour demander un billet pour un arrêt qui n'existait pas. Ici les chauffeurs de bus conduisent , mais il y aussi un second personnage qui s'occupe de la gestion des bagages en soute , encaisse le prix du billet si le voyageur monte hors d'une gare routière .
Et donc une discussion s'engage entre ces deux personnages sur la localisation réelle de l'endroit demandé. Leurs doigts traînent sur la carte que je leur présente. L'un est placide, le chauffeur , l'autre à l'air insatisfait de voir que dès le matin, deux originaux viennent lui demander de modifier le bel ordonnancement de ce voyage qui s'annonçait sans histoire.
Quatre kilomètres d'une belle montée, mille six cents mètres de tunnel et quelques centaines de mètres plus loin, le chauffeur du car range son véhicule sur le bas coté et nous indique d'un coup d’œil que nous sommes à l'endroit souhaité.
Nous descendons
Dans la mesure où il s'agit d'une petite route, les indications ne sont pas toujours très explicites , je demande une première fois, puis une seconde fois plus loin car je voyais bien que nous ne prenions pas tout à fait la direction indiquée sur la carte. Mais tout rentre dans l'ordre et nous pouvons marcher d'un pas ferme et d'une allure assurée .P1050273.JPG
Petite illustration en passant. Notre chemin était parallèle à la ligne d'atterrissage des avions sur l'aéroport de Kotor. A trois ou quatre kilomètres de la piste, les avions passaient sous notre niveau.
Cette petite route nous a fait passer par des hameaux perdus, les églises et les chapelles très nombreusesP1050275.JPG
En fait de rentrer à l'intérieur du pays, nous avons simplement traversé la presqu'île ce que le fjord de Kotor à contribué à faire.
Nous retrouvons à Budva sur le coup de 12h30. Mais à l'heure où j'écris ces lignes la route de demain reste encore à définir.....même si l'objectif de pénétrer,un peu, le pays reste à concrétiser . 
Pierre.

Commentaires

  • Coucou de nous deux, sommes rentres de St Malo le 31 Août, deux mois formidables; nous nous rendons à Budva le 13 Septembre pour 15 jours, bonne continuation, Roger et Françoise.

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