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Cephalonie

Divarata ( Cephalonie )

Bien que notre chambre soit à moins de vingt mètres de l'endroit où était amarré le "Captain Aristidis", le bateau qui allait nous transporter vers les rivages de Cephalonie et qui démarrerait à 9 h , nous étions debout à notre heure habituelle. 
Ceci nous a permis de trouver un café à notre convenance pour prendre notre petit déjeuner , de regarder les premiers allers et venues et puis de refaire le monde.

A ce petit jeu , l'horloge tourne facilement, et nous finîmes par quitter la table et à faire les trois dizaines de mètres qui nous séparaient du bateau. P1050612.JPG
Contrôle des billets, nous sommes en règle, nous montons à bord du ferry. Mais je ne pense pas que l'armateur va couvrir les frais sur cette traversée . Six voitures, 20% de la capacité , une quinzaine de passagers....

La soirée précédente avait connu un bon coup de vent,mais ce matin aux abords du port , il n'en restait plus de trace. Mais une fois sorti du golfe, une houle certaine se faisait sentir, mais le capitaine en avait tenu compte, et dès que nous fûmes au large, il infléchit sa route pour soulager le bateau. Pour les passagers ce fut une bonne séance de tangage. . Mais quand l'air est encore doux et le ciel globalement clair, cet inconvénient devient un élément palpitant des récits à faire .

Nous arrivons à Fiskardo à 10 h 15. C'est un port minuscule tout au nord de Cephalonie.
Il a tout du port d'operette . Mais les bateaux qui tapissent ou encombrent le port montrent qu'on est pas au théâtre  .....
P1050621.JPG
Mais comme nous ne sommes pas venus jusqu'ici pour dénigrer qui que ce soit, nous remettons nos petits sacs sur nos épaules et partons gaiement. Il est quand même 10 h30 .  Nous ne le savions pas encore mais nous entamons une montée de 12 kms environ, ce qui a du nous amener à une altitude de 300 m que nous allons conserver  pendant 15 kms.
Autant dire que nous survolions la côte. C'était magnifique , mais même  le magnifique finit par lasser. 
Mais alors la nature se déchaine et fait encore plus extraordinaire. P1050630.JPG

Tout d'abord nous passons au dessus du château  d'Assos, dit château St Georges, construit par les vénitiens et détenus par eux jusqu'en 1798.  Perché au sommet d' une petite presqu'île , il assurait ainsi une sécurité parfaite aux navires à la recherche d'un havre , poursuivis qu'ils pouvaient être par les barbaresques, nombreux dans la région.   

Nous survolons , toujours, la plage de Myrtos, du sable blanc et pour l'eau, une incroyable palette de couleurs , du blanc , oui du blanc, de l'emeraude , de l'anis, du bleu, non des bleus du plus clair au plus profond. En fait, non, on ne se lasse pas.
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Enfin nous voyons la fin de notre corniche et la route descend et nous atteignons un village. Cela faisait 24 kms pour aujourd'hui et il faut jamais abuser. Evelyne avait envisagé de se baigner. Sur la plage évoquée plus haut , il n'avait aucun hôtel , il a donc fallut se résoudre à trouver quelque chose d'autre rapidement. 
Nous n'avons pas fait les 35 kms réputés inenvisageable par le commercial de l'agence de voyage, mais c'était possible .  Il  n'était que 15 h 30 

Pierre

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