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Dalat 2

Dalat (2) 

Aujourd'hui pas de taxi, ni de bus ou de train au programme!
Enfin , si . L'offre de transport étant trop juste par rapport à la demande, il est préférable de retenir dès que possible les places de bus ou train que nous souhaitons emprunter. 
Après discussion, nous avons décidé que Nha Trang serait notre prochaine étape et qu'il était donc préférable de prendre nos places dès aujourd'hui.
 Ce que nous faisons dans une petite agence de voyages située en face de notre hôtel. De plus le bus nous prendra à cet endroit.

Ce point réglé , nous partons à pied , et guide en mains pour aller voir ce que Dalat peut nous offrir.
Tout d'abord, rappelez que Dalat se trouve à 1500 mètres d'altitude et que cette situation , lui a valu des le début du 20 eme siècle un statut d'endroit de villégiature et de sanatorium , loin des miasmes de la côte et des deltas.
Le tout sous la "bénédiction" de Yersin qui y ouvrit un établissement de l'institut Pasteur. 
Nous primes en premier lieu la direction de la cathédrale , puis celle de l'institut Pasteur, qui est aujourd'hui un lieu de consultation et un centre de recherches sur les vaccins. Cela ne se visite pas , mais une grande partie des locaux sont d'époque Art Deco, comme une grande partie des construction de prestige de la ville.
Nous poursuivons à deux pas de là , visiter le palais de Bao Dai dernier empereur d'Indochine. 
Il est situé sur une colline dominant la ville et son vaste lac de retenue .
Pour nos amis lecteurs de la région de Lille, ce palais, résidence d'été, est la copie conforme, mais à l'échelle 1,5 de la maison Cavrois, dessinée par Mallet -Stevens. 
Pour nos autres lecteurs, c'est une grande maison avec de très beaux volumes, notamment pour ce qui concernent les zones d'échanges, hall d'entrée ,  escalier et palier. Dans le cas particulier, une belle salle de réunions , des petits salons de détente, et des vues magnifiques sur des jardins, largement à la française .
A l'étage nombreuses chambres vastes et bien équipées en sanitaires.
Les conditions du départ de l'empereur vers la France, ont eu  comme conséquence le maintien du mobilier de l'époque et qui permet de se faire une idée de la vie dans cette maison.

Nous quittâmes ce palais et cette colline , pour rejoindre la gare située assez loin.
Lorsque j'avais lu les notes du guide relatives à Dalat , j'avais imaginé venir au Touquet sous les tropiques. Non ce n'était pas cela . Meme en réduisant la ville à sa partie coloniale. Nous étions plutôt à Vichy, sentiment confirmé, lorsque nous arrivâmes devant l'hôtel du Parc. Mais un Vichy qui serait composé plus de belles villas que d'immeubles.
Nous avions déjà fait quelques kilomètres et gravi quelques pentes et il,était l'heure de se restaurer. En face l'hôtel du parc , se trouve le Café de la Poste.
Si vous passez par là, nous recommandons l'endroit. Calme, luxe et volupté , mais pour les deux derniers , de bon aloi. Grande salle, personnel raisonnablement nombreux, un caissière en permanence derrière son comptoir, et une cuisine raffinée. Et toujours ce décor superbe, avec un léger parfum suranné . Délicieux.

Juste derrière le Café de la Poste, se trouve le Dalat Palace. Cinq étoiles . 
Sur le set , sous assiette du cafe , un petit historique, rappelait que les négociateurs des accords de 54 , mettant fin à la guerre avec la France, avaient tous occupé des suites dans cet établissement. 
Nous poursuivîmes notre périple le long du boulevard Tran Phu. C'est où se trouve la plus grande concentration des villas qui ont appartenu aux coloniaux ou à leurs administration . Qu'en restent ils ? On peut dire que le verre est à moitié plein. Les villas qui ont pu trouver une nouvelle administration pour les occuper, ou quelqu'un pour les transformer en "tourist villa" sont encore en bon état , Pour les autres, plusieurs dizaines dans cette rue, q leur sort, à défaut de trouver un financeur rapidement, risque d'être rapidement scellé. Lorsque la toiture donne des signes de fatigue, les volets bâtent au vent, l'avenir est sombre.

Les nouveaux riches vietnamiens ne seront peut être pas tous intéressés par une histoire qui n'est pas complètement la leur

Nous poursuivons, sur ces considérations, jusqu'à apercevoir la gare. 
Là , aucun doute, c'est la réplique de la gare de Deauville. Sur le mur extérieur, la mention "boite aux lettres" est restée comme au premier jour.

Destination vers notre destination du jour le lycée Yersin, toujours lui, ici, il est quasiment vénéré. Ce bâtiment est occupé maintenant par l'Ecole Normale Supérieure. Ne se visite pas.

Nous reprîmes  le chemin du retour.
En relation avec nos propos du jour , à savoir très largement , que reste t-il d'autre de la présence française? Il y a quelque chose que je n'ai vu signalé dans aucun de nos deux guides: les bornes routières. Vous savez ces bornes en ciment dont le sommet était peint en rouge pour les nationales et en jaunes pour les routes départementales. Et comportait sur chacune des faces latérales la distance jusqu'à la ville importante à venir  et sur la face perpendiculaire le  numéro de la route. Différence avec les bornes de l'ancienne métropole, celle des départe tales sont bleues.
On en trouve encore chez nous quelques unes que la départementalisation n'a pas encore mise à bas.

Commentaires

  • Salut, salut !
    N'ayant pas suivi votre périple depuis le début je viens de combler mon retard en lisant les CR de chaque étape : une bonne lecture pleine d'aventures, un régal ! Merci ! Je saute maintenant sur mon atlas pour situer Dalat un peu précisément....bises à vous deux ! et à bientôt
    Sophie

  • D'abord je vous souhaites un très bon voyage, ensuite je vous demande pourquoi vous ne transmettez jamais de photos ?

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