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Refuge de Pernocte

Refuge Pernocte à Huayllajara (4300 m )

Comme évoqué précédemment , nous avons  décidé de passer la frontière d'une façon plus originale que par un simple bus et nous avons donc souscrit un "tour " dans une agence de voyage, Estrella Del Sur , en vue de nous faire visiter la région et connaitre ainsi des lieux inaccessibles autrement qu'en 4x4.

Donc départ en groupe , 15 personnes, dont beaucoup de français, et dès la sortie de San Pedro, formalités de police chilienne. R.A.S
Nous remontons dans le minibus pour rejoindre la frontière sise à une soixantaine de kilomètres . Les chiliens ont cantonné leurs fonctionnaires "en ville" , les boliviens ont trois baraquements à 4200 m !!
Nous y arrivons. Nouvelles formalités, nouvelle queue.

L'organisation a prévu un petit déjeuner, copieux, il est le bien venu.
Nous regardons passer les camions chargés d'acide sulfurique et là, effectivement , nous sommes sur les pistes du Salaire de la peur. Seul le camion Berliet manque à l'appel.

Nous sommes répartis en trois 4x4 Toyota et notre véhicule comprend outre le chauffeur bolivien, deux coréennes dont parle un anglais excellent , mais un mot d'espagnol. Je sers de truchement. Enfin quatre français, nous compris.

Nous partons sur les pistes et le spectacle est vraiment exceptionnel. 
Nous naviguons entre des lagunes, alimentées par la fonte des neiges des sommets  car celle-ci  tombe régulièrement par giboulées 
Nous passons successivement de la laguna blanca, blanche car elle reflète les nuages blancs accrochés aux sommets voisins. Puis nous arrivons à la laguna verde . Au moment où descendons de véhicule , la verdure annoncée était au niveau du dogme. A l'autre bout de la lagune, là bas au fond, oui peut être un mince filet turquoise . Les photographes allongent les zooms au maximum et prennent un petit souvenir et s'apprêtent à regagner les véhicules. Puis une rumeur, un cri  peut être, tout le monde se retourne et le mince filet d'il y quelques minutes a conquis la moitié de la lagune et cinq minutes plus tard l'entièreté de cette dernière . Un miracle? Plutôt un tour de prestidigitation de dame Nature et une réaction chimique due à la chaleur montante ou à la lumière plus intense?

En cours de route, nous dépassons à 4200 m un groupe de cyclistes!!!
Nous nous arrêtons un instant pour les encourager et prendre une photo pour immortaliser l'exploit . (un clin d'oeil à la Caravane à pédales.
 
Nous repartons vers une autre merveille de la nature: Les geysers de soufre de Sol de Manana. Nous sommes à 4800 m d'altitude et notre nouvelle amie coréenne est abattue par l'altitude ou la conduite du chauffeur , qui n'a rien d'excessive, mais probablement quant vous êtes patraque, ne vous arrange pas.
Nouvel arrêt pour ceux qui veulent gouter aux joies du bain en piscine.

Puis quelques kilomètres plus tard nous arrivons au lieu d'étape. 
La malade rejoint directement son lit. Nous prenons un déjeuner bien mérité .
Après selon les états de forme , c'est sieste pour encaisser le manque d'oxygène ou petite randonnée pour admirer une nouvelle fois les flamands , les vigognes ou les lamas.  Nous optons pour cette dernière option et si à l'aller le vent très soutenu, 70/80 kms nous poussait, au retour il a fallu l'affronter  en plus de l'air à l'oxygène  raréfié.

De retour au refuge, le résumé de la journée s'impose.

Mais le mal de l'altitude me guettait sournoisement, pour l'heure du diner, au delà du mal de tête classique annoncé, j'avais l'estomac à l'envers et j'avais froid.
La nuit s'annonçait difficile .

Pierre

Commentaires

  • Bonjour à vous deux!
    Etonnamment, par hasard ai entrevu hier sur la 5 une fin de reportage sur les trains !: et donc le train d'hier traversait une partie de la Cordillière des Andes....et l'un des wagons était réservé à l'infirmerie ! des voyageurs en mal d'altitude pouvaient se ressourcer avec un masque à oxygène! Evidemment , j'ai pensé à vous puisque nous avions parlé de cette éventualité : le mal de l'altitude!!
    Je suis surprise que votre "agence" n'avait pas prévu au moins un appareil pour soulager ces maux pas simples à gérer!..j'espère que vers le s4000 vous allez vivre un peu mieux !!! moi qui n'ai connu que l'altitude de l'Aiguille du midi et en plus ,j'étais très jeune!!! rires
    Bon courage à vous ! que ces maux ne soient plus qu'un souvenir et ne gardez que les beaux paysages! bises de l'altitude 0 m ..Georgia

  • Nous espérons qu'à ce jour Pierre tu es remis du mal de l'altitude?.... Et toi Evelyne toujours en forme!....pensons bien à vous. Sommes à Dinard. Bises amicales.
    Anne et Paul

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