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Sucre 2

Sucre, une deuxième nuit chez le consul

Aujourd'hui promis, pas de voiture, pas de bus , grand ou mini.
Rien que de la locomotion pédestre , certes dans une ville en pente, mais rien par rapport à Potosi.

Le consul n'offrant qu'une cuisine pour faire son petit déjeuner , nous sortîmes prendre celui ci dans un café du coin.
Journée culture donc: en premier lieu,  nous nous offrîmes le couvent de la Recolleta  qui se trouve sur une colline au bout de notre rue. 
Nous y grimpâmes pour 9 h. Si les collections sont assez classiques pour ce genre d'endroit, oeuvres religieuses en tous genres, c'est surtout les patios- cloitres qui ont retenus notre attention, et notamment un cloitre à deux étages autour d'un jardin explosant de fleurs plus belles les unes que les autres.
Dans un jardin adjacent, se trouve un arbre d'un âge estimé à plus de mille ans, ce qui implique que le couvent a été construit en tenant compte de cet arbre deja venerable . Aujourd'hui il est toujours  en grande forme. Il faut huit personnes, se donnant la main ,pour faire le tour du tronc.

Puis nous allâmes voir le musée ethnologique situé en face du couvent.
Sous l'égide d'une association , l'idée est de sauver l'art du tissage des tribus de la région de Sucre. Et dans ce musée nous avons pu admirer les plus belles oeuvres qui sont de nouveau fabriquées . Chacune des tribus a ses propres motifs et couleurs.
Le musée possède une partie commerciale afin que ce renouveau débouche sur une activité permettant à ces population de trouver un revenu. 

Nous revenons en ville pour nous procurer des billets d'avion, la distance entre Sucre et la Paz étant de l'ordre de 900 kms et l'on ne voyait recommencer les aventures d'hier, même si chaque jour est différent.
J'ai ici aussi quelques difficultés à me diriger, mais nous finissons par trouver non pas l'agence , mais une agence de voyages.
Il y a des places pour jeudi, mais l'employée de l'agence m'informe que le payement ne pourra qu'être qu'en cash. Nous nous apprêtons à lui dire au revoir, c'est alors que le payement par carte devint possible.
Elle nous propose deux places à deux prix différents , mais nous acceptons malgré tout. Après des opérations plus laborieuses jamais vues, nous finissons par repartir avec nos billets et nos récépissés de carte bleue.

Nous passons l'après-midi à courir pour trouver cartes postales et enveloppes.
Nous rentrons vers le consulat pour écrire nos petits compte rendus réciproques et nous croisons dans la rue , la femme du consul qui nous informe que l'agence de voyage veut revenir sur le payement par carte du billet qui était en promotion.
Je la remercie , mais lui dit que je ne ferais aucune démarche auprès de l'agence, j'ai deux billets valables, deux récépissés de carte bleue valables, et que je n'avais aucune intention de revenir là dessus.  Wait and see.

Bon à part cela , hier c'était la rentrée des classes après les grandes vacances. Cela mettait une grande animation dans les rues et sur la place du 25 mai. Déjà aujourd'hui les choses sérieuses semblent avoir repris le dessus et si l'on voit des élèves ou des étudiants , ils ont l'air beaucoup plus studieux.
Ici les élèves que nous voyons portent l'uniforme de leur école , une chasuble bleue et un pantalon blanc pour les filles et noir pour les garçons.
Nous sommes passés près du conservatoire de musique , on entend que c'est la reprise..

Une fidèle lectrice  pose des questions sur la nourriture .
Dans la mesure où nous ne recherchons  pas particulierement les plats à base de viande , nous restreignons un peu notre palette de plats.
D'autre part, beaucoup des légumes mangés en Europe, viennent de cette région du monde , et donc manger une pomme de terre ou une tomate, avant le 16 eme siècle aurait été du plus exotique , va paraitre aujourd'hui bien pale.
Ceci dit, j'ai pris soin de noter dans nos derniers repas, 
-le surubi , poisson du lac Titicaca , cuisiné à la diable, pomme de terre et brocoli sauce piquante à base de tomate.
-Pique à la macho, plat composé de deux viandes, poulet et boeuf,un oeuf dur,de poivron , tomate, oignons et des frites, le tout dans une sauce au vin, servi de façon pantagruélique . Je n'ai pas fini!
-Picante mixto, poulet et langue de boeuf avec du riz et des marrons, le tout dans une sauce piquante.
- ce midi , chose assez banale ici, une soupe à base de maïs ,très bonne , avec quelques carottes , choux frisé et .....frites! C'est bien la premiere fois que je vois des frites dans le potage.
Systématiquement lorsque la table est dressée , la personne qui fait le service apporte avec le pain, de consistence variable selon les endroits, une petite concassée de légumes assez relevée, et dont l'usage pourrait s'apparenter à la tapenade , mais aussi pour relever un plat paraissant trop fade.
Pour ce qui concerne les boissons , en très haute altitude , il est recommencé pour les novices, de s'abstenir de boire de l'alcool , donc nous avons fait une cure d'eau.
Depuis que le pic d'altitude est passé, nous goutons les bières locales et parfois du vin bolivien, agréable ,fruité et d'une teneur en alcool raisonnable pour un pays aussi ensoleillé, même cela est difficile à lire sur la bouteille, cela semble de peu d'intérêt ici, mais par contre que la vente,est interdite aux personnnes de moins de 18 ans ,  cela est écrit en trés gros.

21 h , retour sur l'histoire des billets d'avion . L'employée est venue jusqu'àu consulat pour me convaincre que seule la facture était modifiée pour indiquer que l'un des payements a été fait en cash, alors que tout a été réglé par CB.
J'ai accepté l'échange . Espérons que le jour du vol tout se passera sans anicroche. 

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