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Cuzco

Cuzco

Pour quitter Puno et prendre le chemin de Cuzco , une belle opportunité,s'est offerte à nous.
Nous pouvions prendre un bus classique et nous taper 380 kms d'une traite ou presque ou bien choisir  la formule que nous avons retenue. Le bus fait la même distance , mais le parcours est agrémenté d'arrêts culturels et d'un déjeuner organisé. Bien sur cela nous a pris 10 h 30 , mais nous a permis de voir des choses intéressantes que nous aurions ratées dans l'hypothèse numéro un.

Donc départ plus que matinal , mais l'hôtelier avait prévu notre petit déjeuner à 6 h 15, ce qui était vraiment du meilleur gout. 
6 h 30 arrivée du patron de l'agence de voyages où nous avions souscrit ce voyage qui nous embarque dans un taxi afin que tout se passe bien.
7 h départ du bus,  haut niveau de confort  , avec guide bilingue et hôtesse de bord, largement occupée à servir des boissons.

Notre premier arrêt fut pour le musée de Pukara, où l'on nous expliqua que le lac Titikaka, était une zone tampon entre les civilisations Aymara et Quechua, la première centrée sur La Paz et la seconde sur Cuzco, avant que les Incas viennent mettre tout le monde d'accord. 
Bien que nous fussions à 3900 m d'altitude à Puno, il nous fallu pour sortir du bassin du lac Titicaca , grimper une nouvelle fois à 4300 m .
Ce fut l'occasion d'un second arrêt au passage du col , cette halte fut l'occasion de respirer une gorgée d'air frais bien qu'un peu pauvre en oxygène .
Puis environ à chemin nouvel arrêt pour déjeuner . 
Chemin faisant , nous suivions la pente, ce qui nous allait très bien , et nous arrivâmes ainsi à 3100 m . Comme une renaissance.

Et puis nous arrêtâmes à Raqchi. C'est un ensemble urbain inca, dont les soubassements en pierres subsistent en grande partie,  les habitants ultérieurs  ayant utilisés cet ensemble comme  carrière. Cette ville avait une fonction religieuse , où les incas tentèrent un syncrétisme entre les religions des populations autochtones et la leur. Les premiers ayant besoin d'une personnification du dieu, les incas créèrent une idole à vénérer . Cette statue se trouve aujourd'hui dans un musée madrilène . 
Mais cette ville avait une autre fonction  importante, elle disposait de très importants bâtiments de stockage de denrées , pouvant permettre de subsister jusqu'à cinq ans de disette.
Afin d'assurer la sécurité de ces stockages , des prêtres et des différents dignitaires un mur de huit kms entourait la ville, qui était en outre traversée par le Chemin de l'Inca, élément d'un réseau qui permettait de communiquer rapidement avec le reste de l'empire.
Les conquérants espagnols , pour bien montrer leur nouvelle autorité, construisirent , sur cette route, une église pour le village, brisant ainsi la continuité du chemin.

En dernier lieu deux arrêts pour deux églises extraordinaires. La première,  l'église de  Huaro , appelée la chapelle Sixtine de l'Amérique, plus de mille mètres carrés de fresques , fut commanditée par les jésuites, qui se servirent de ces décors pour éduquer les indiens . Malgré les années ces fresques restent en excellent état.  L'église d'Andahuaylillas, est dans le même esprit , avec un orgue du 17 eme qui fonctionnerait encore. 

Tout ceci fut fort instructif, mais nous arrivâmes à Cuzco à 17 h 30 plutôt fourbus.
Un taxi pour rejoindre le centre. Et notre première préoccupation , trouver le bureau qui délivrait les billets pour Machu Picchu. D'après le guide du R, beaucoup de demandes étaient refoulées car l'accès est limité à 2500 personnes par jour . Posséder ces fameux sésames étaient donc primordial et ce ,pour une date la plus rapprochée possible.
Je ne sais si c'est l'administration péruvienne ou les indications fantaisistes du Guide, mais les informations sur la localisation des bureaux et l'intermédiaire qualifié, étaient erronées . Nous marchions d'un pas des plus pressés afin d'arriver avant la fermeture .
Nous finissons par trouver le service dédié à la délivrance des billets et à notre grande surprise, c'est l'employé qui nous demanda quel jour nous conviendrait
Nous optons pour samedi.
Reste à trouver une chambre. Si l'on fait exception des immeubles neufs qui se trouvent rarement dans les centres villes historiques , les hôtels que nous fréquentons sont souvent installés dans d'anciens bâtiments construits autour d'un patio , que les conditions climatiques ont obligé à recouvrir . D'un coté, un plus ou moins vaste salon ,pièce commune, mais la contre partie , c'est les fenêtres des chambres donnent sur cet espace. Conclusion , il est rarement possible d'ouvrir la fenêtre qui de toute façon donne sur une autre pièce, ce salon.
En fin de compte , nous sommes crevés, et il n'y a pas de billet ce soir. De plus les liaisons internet ne fonctionnent quasiment jamais le soir, car les gringos du nord occupent les bandes passantes.
Nous verrons demain.

Pierre.

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