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Coculi 2

Coculi 2

Après avoir cumulé des efforts , il est toujours plaisant de poser son sac et de randonner avec les épaules libres et comme l’hôtel décrit hier est des plus agréables , nous décidons de dormir un nuit de plus ici.Mais cela signifie simplement que nous allons partir uniquement avec de l'eau et des bananes ou quelquechose comme cela pour remonter une ribeira proche d'ici.

Pour notre ravitaillement, nous avons décidé de mettre notre confiance dans un épicier que je connais de longue date et dont vous connaissez , vous même , lecteur de 7 à 77 ans et plus si vous avez bonne mémoire, je veux parler du senhor Oliveira. Comme à son habitude , il cherché à nous vendre un sous marin d'occasion, des tapis persans, deux places à l’opéra pour écouter la Castafiore. En définitive, nous n'avons pris qu'une bouteille d'eau et des biscuits.

Il est le digne représentant de la mercearia , l'alimentation locale, que vous trouvez absolument partout, dès qu'un hameau existe , il faut bien ravitailler les locaux. Dans les villages un peu plus importants , vous en avez une ou plusieurs, dans chaque rue.

Carte en main, nous remontons la ribeira de Caibros, avec l'idée de revenir par une autre vallée.
Ici point de route pavée, mais une bonne vieille piste. Les bords de la vallée se resserrent progressivement et nous montons entre des petites parcelles cultivées faisant plus penser à des jardins potagers qu'à des exploitations agricoles. L'eau , rare ici dans ces massifs volcaniques, est distribuée par des petites rigoles qui arrosent ainsi presque chaque pied de manioc, de tomates, ou de pommes de terre.
A un moment il convient de quitter la vallée principale pour gagner une crête. Nous scrutons la carte pour nous persuader que nous sommes bien arrivés, à la bonne intersection. Nous décidons qu'il faut emprunter ce chemin qui part franchement à gauche. Cela commence par une sorte d'escalier et puis arrivons rapidement à un hameau et nous cherchons des yeux un villageois pour nous confirmer dans notre choix . Patatras, la personne rencontrée nous fait comprendre que non ce n'est pas la bonne route et là ce n'est plus très clair qu'il fallait prendre un chemin plus bas ou prendre par l'autre vallée . Bien que nous ne soyons pas convaincu du discours, il est difficile de demander une information et parce que la réponse ne vous convient pas , ne pas en tenir compte.
Donc un peu à contre cœur, nous faisons demi tour et explorons la vallée adjacente que nous emprunterons demain, mais nous nous contentons de la partie raisonnablement plate.

En effet demain marque le début de la fin du voyage et nous souhaitons traverser l’île par sa partie la plus escarpée......


Pierre

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