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Porto Novo 2

Porto Novo 2


En arrivant hier soir, le temps semblait incertain. Ce matin , il est très certain, même très mauvais.Il a plu toute la nuit, il vente épouvantablement et il fait froid. Il est vrai que nous sommes à 1400 et quelques mètres d'altitude.

Nous retrouvons pour le petit déjeuner les convives d'hier soir autour d'un quasi repas et nous avons poursuivi notre conversation du dîner, chacun sortant des brumes atmosphériques et éventuellement intellectuelles . Il y avait à cette table un suisse devenu français, si si cela existe, et qui prendra comme nous la route de Porto Novo, mais par les moyens habituels ici.

Nous quittons notre refuge et au bout de 200 m , nous convenons que finalement là où nous étions, était en réalité assez protégé et qu'en fait il ventait encore plus fort qu'estimé et que la pluie avait une intensité mal appréciée. Ceci compris, nous enfilons dare-dare nos vêtements de pluie afin de ne pas être trempés en un rien de temps.

Nous nous engageons dans la longue descente, cinglés par la pluie et les bourrasques. Mais notre hôte nous avait encouragé en nous disant que plus nous descendrions, moins il pleuvrait et que même , il est fort probable qu'a mi-pente nous ayons un magnifique soleil. Et ce fut ce qui arriva.

Sous l'effet du vent qui restait ce qu'il est normalement dans ces îles, nous fûmes secs en arrivant au port. Nous nous installons à la terrasse d'un café sympathique pour une petite pause , avant de nous diriger vers la gare maritime, lorsque des voisins de table nous informent qu'en raison de la tempête, le trafic est totalement interrompu. C'est alors que le suisse des alpages refait son apparition, pour nous dire, la bouche en cœur, qu'il a déjà trouvé un hébergement pour la nuit.

Nous prenons le temps de déjeuner et faisons le point de la situation.
Mon scepticisme naturel nous conduit , quand même à la gare maritime, pour constater que le trafic est bien suspendu.

Notre ami suisse avait donné à Evelyne un plan (?) pour trouver son logeur, un particulier, José ,qui se trouvait quasiment à la périphérie de la ville ; Avec ses vagues renseignements nous dirigeons vers la zone indiquée. Aidés par un jeune qui se trouvait opportunément là , nous sonnons à une porte, sans réelle certitude d'être au bon endroit. Nous insistons sur la sonnette, rien.

Nous convenons que le mieux serait d'attendre René, le suisse , à l'entrée du quartier, assis sur le rebord du pont, endroit incontournable. Mais une heure plus tard, rien, ni personne.

Déjà que ce plan , disons un peu foireux, ne m'avait pas particulièrement plu, mais maintenant le temps avait tourné, j'étais un peu grognon.

Nous décidons de reprendre les choses dans l'ordre et de visiter les hôtels, mais il est maintenant
16 h et ils sont tous pleins. Il en reste un à voir. Le guide dans la main et avec l'aide d'un autochtone, nous trouvons enfin ce dernier établissement. Fermé depuis plusieurs mois....

En passant devant le restaurant où nous avions quitté notre ami René, nous le trouvons assis sur la terrasse en train de lire un bouquin.
Il téléphone pour nous , pour savoir si son José a encore une possibilité, et même deux car entre-temps un autre couple de français erre dans la rue. La réponse étant positive, nous allons bras de dessus bras dessous vers le gîte de ce soir.
Pierre

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