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Cienfuegos, une journee formidable

Cienfugos, une journée formidable.

Hier en allant à la gare routière , chercher nos billets pour la prochaine étape , nous sommes abordés par une française qui cherchait des compagnons de route pour quitter rapidement Cienfuegos en taxi, car "ici il n'y a rien à voir".

Rien qu'hier, nous avons visiter le grand théâtre construit en 1899 et encore largement dans son jus. Les fauteuils d'orchestre sont bien évidement rabattables, mais avec dossiers et assises en bois. Les colonnes sont en fonte et les gardes corps en fer forgé en arabesque donnent à l'ensemble outre une grande élégance , un côté aérien voire arachnéen . Malgré n'avoir rien vu d'indiqué à ce sujet, je pense que ce théâtre à l'italienne est sorti des ateliers Eiffel.
Puis nous sommes allés sur le Malecon, ce que l'on baptiserait chez de boulevard de la mer, où sont rachetées et restaurées des villas extravagantes , au moins par rapport à l'environnement local. Tout cela transformé en petit hôtel de luxe ou en siège de la marina . Il y en a un qui doit se retourner dans sa tombe. Pour éviter cette tragédie, c'est l'incinération qui a été choisie .

Pour en revenir à aujourd'hui , visite de la réserve ornithologique. La distance n'étant pas très claire , la direction encore moins, nous optons pour un aller en taxi. D'autant qu'un au delà il y aurait une plage très fréquentable . J'avais pris soin hier soin de demander au maître de maison de prendre langue avec un taxi de confiance pour cette opération .
À l'heure convenue , la voiture est en bas. Et quelque minutes plus tard nous sommes à l'entrée de la réserve . Le principe que je n'avais pas intégré est que le chauffeur attende les visiteurs durant une heure trente nécessaire . Mais comme derrière , nous projetions d'aller à la plage, il paraissait plus sage de rendre sa liberté au chauffeur et d lui fixer un rendez vous durant l'après midi. Restait à savoir la distance qui séparait de la plage. Et là , les autres chauffeurs de taxi et l'employée du parc avaient du mal à est estimer la distance à faire. Cela allait du " oh là là" au "cela a t il déjà été fait à pied?" en passant par " même une bête ne le ferait pas!!"
Ils finissent par se mettre d'accord en disant :"c'est par la , au bout de la route "
Pour les rassurer , je précise à l'employée du parc que si demain , nous ne sommes pas réapparus , qu'elle prévienne les secours.

Mais avant cela nous pénétrons dans le parc accompagnés par une guide anglophone. Et très vite elle attire notre attention sur un petit colibri. C'est l'occasion d'apprendre qu'outre le colibri vert , le plus connu, il en existe un autre , globalement noir , qui voulu bien se montrer quelques minutes plus tard.
Puis elle nous montre un spectacle d'une grande originalité . Il s'agit d'un arbre dont l'écorce se détache partiellement par petites plaques oranges cuivrées et si le soleil se trouve derrière cet arbre , la lumière , par transparence donne le sentiment que l'arbre est en feu.
Nous poursuivons notre progression dans la réserve et c'est l'occasion de découvrir plusieurs nids de termites accrochés aux arbres. La guide nous fait découvrir la structure de ces nids . Elle nous explique que la philosophie de la réserve est de ne toucher à rien et de laisser faire les choses. Jusqu'à la disparition des arbres, car un arbre atteint est un arbre condamné . La réponse ne semble pas encore tranchée, mais on replante activement.

Nous arrivons à l'embarcadère.
Un rameur nous prend à bord d'un frêle esquif. Une brise légère souffle sur la lagune, mais pas au point de nous empêcher de progresser. Alors que les collines sont roussies par le manque d'eau, la saison des pluies arrive seulement en avril, la végétation du beau de l'eau , pourtant salée , est verdoyante. La mangrove est constitué de plantes qui supportent le sel ( je ne me souviens plus comment les qualifie t on )
Le rameur nous rapproche des flamants roses qui sont bien sûr l'attraction majeur , puis nous croisons cormorans, ibis, et pélicans et un dernier oiseau superbe, peut être endémique , un couroucous, d'ailleurs oiseau emblème de Cuba.
En souquant ferme contre le vent , notre ami nous ramène à bon port. Puis nous quittons la réserve .
Direction la plage. En fait , il y a cinq kilomètres, ce qui se fait facilement. Belle plage, ici aussi, eau délicieuse . Fréquentation très restreinte en dépit du fait que nous soyons dimanche . Protection solaire assurée par trois rangées de paillotes en accès libre. Nous en choisissons une . Pas de chance , c'était celle de La Croix Rouge. Nous allons à la suivante. Deux bains.
Nous quittons la plage avant d'avoir atteint le rouge écrevisse .
Nous avons finalement donné rendez vous à notre chauffeur de taxi devant l'entrée de la réserve et nous avons donc cinq kms à faire sous un beau soleil des Caraïbes .
En fin d'après midi nous allons tenter une liaison en wifi. Cela était possible depuis le paséo près de la casa. Si vous connaissez globalement l'emplacement , le meilleur est squatté par deux ou trois dizaines de personnes avec téléphone, ordinateur portable ou tablette, et les yeux rivés sur leur écran . C'est donc là, qu'il convient de s'installer.

Commentaires

  • "Halophyte" est peut-être le terme que tu cherchais ?

  • Coucou les marcheurs... Comme nous suivons avec passion votre itinéraire,nous nous apercevons que vous n'êtes pas en perdition ! Merci d'avoir pensé à nous en dégustant le homard ! Evelyne surtout prend des cours pour le Mojito... Le théâtre dont vous parlez à une certaine histoire... Ce sont les héritiers d'un richissime "négociant" d'esclaves, qui ont souhaité réaliser son projet d'un théâtre à Cienfuegos et qui en 1886 ont lancé un concours à Paris... C'est un architecte militaire LINO SANCHEZ MARMOL qui fut désigné. Peut-être vu l'année connaissait-il Eiffel.
    À demain...Chantal

  • Bonjour car c'est encore l'après midi là où vous êtes...
    Alors plage avec bains à bonne t° ou regardant l'heure c'est l'apéro donc vous allez boire un Mojito ! Je ne vous suivrais pas avec ce cocktail ,car j'y suis allergique : effets secondaires peu reluisants ... Votre Homard cubain ( j'en étais restée à la langouste de Cuba , spot publicitaire très courant sur l'une des 3 chaînes de l'ORTF) peut-il rivaliser avec le notre , le breton? Promenant ma souris sur Mr Google j'ai vu voir le théâtre dont vous parlez seulement la façade extérieure... Je fus aussi curieuse de situer cette réserve ornithologique mais chou blanc....Par contre , les arbres de la mangrove sont souvent des palétuviers ! A votre retour , je vous chanterais cette fameuse ritournelle " Ah! aimons-nous sous les pa ... ah! aimons-nous sous les palé...etc! je ne voudrais pas vous donner trop d'idées...Rires! A bientôt de vous lire et bonnes découvertes dans cette île quel que soit votre moyen de déplacement? Ce mercredi fut non pluvieux , non brumeux , non gris: ensoleillé: toute proportion gardée par rapport à votre temps cubain! Bises malouines

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