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Cienguegos

Cienfuegos

L'endroit où nous étions hier était magnifique. Le sable blanc, l'eau émeraude et le ciel d'un bleu à l'image de la mer lointaine, mais , privilège de riches, tout ceci était un peu insuffisant pour nous faire rester plus longtemps .


Donc , dès sept heures, nous marchions en direction de la gare routière . Notre destination était Cienfuegos qui se trouve sur la côte sud de l'île (nous étions au nord ). Tout en nous éloignant de La Havane, nous avons pu pénétrer dans la partie rurale de l'île.
Nous avons depuis le départ de La Havane emprunté un réseau routier tout à fait surdimensionné compte tenu de la circulation actuelle. Souvent des routes à deux fois deux voies et même aujourd'hui l'autopista nacional qui traverse l'île d'est en ouest qui possède deux fois trois voies. Et c'est une chose étonnante de voir les véhicules , camions et bus compris rouler sur la piste de gauche et donc se faire dépasser sur la droite. Cela n'a pas l'air de choquer qui que ce soit...
Globalement nous avons traversé une immense plaine, cultivée seulement en partie.
Pour le moment je n'ai pas trouvé d'information sur la situation agraire actuelle du pays, mais le régime de la grande propriété d'état fonctionne toujours. Ainsi nous avons, pendant plusieurs kilomètres longé la finca/ hacienda Lenine !!!
À l'instant , ce qu'on voyait pouvait être convainquant, des champs immenses et verdoyants à perte de vue et du matériel agricole puissant , pour le pays, mais pas de toute première jeunesse.
Mais ce qui n'emportait pas l'adhésion , ce sont les immeubles ( en pleine campagne) prévus pour loger le personnel. Car au-delà du caractère anachronique de ces constructions dans des zones sous peuplées , c'est la vétusté et la dégradation inhérente au climat , qui transforme ces bâtiments en quelque chose de bien triste.
Ceci dit l'habitat , guère plus avenant dans les villages ,fait parfois penser à ce que l'on peut voir en Inde, c'est à dire des masures construites avec des matériaux de fortune, vite démolies par l'ouragan, mais probablement vite reconstruites.
Un cheval ,attaché par une corde ,broute sur le talus à proximité de la maison.
Il faut dire que la traction hippomobile représente une valeur économique non négligeable. Si pour les marchandises sa part est certainement en régression , pour le transport des passagers cela reste considérable y compris , d'ailleurs en ville. Soit comme taxi , soit pour transporter son propriétaire. En très large majorité la carriole à quatre roues transporte les passagers sur deux bancs qui se font face. En sus du conducteur ,la carriole bâchée pour réduire l'ardeur du soleil , transporte au maximum six passagers .
Assez vite la pluie s'était mise de la partie, mais en arrivant à Cienfuegos le soleil avait repris ses droits.
Nous trouvâmes facilement une chambre et nous nous préoccupâmes de notre départ de lundi , car ici c'est un peu un cul de sac et donc il vaut mieux anticiper.
Mais demain c'est dimanche et il va falloir faire preuve de sagacité pour occuper intelligemment la journée , car ici sunday is closed.
Nous avons sous la main une laguna avec mangrove et parc ornithologique, il faut jusque trouver une voiture car c'est un outil indispensable pour y rentrer !! Ne me demandez pas pourquoi. Je serai peut être en mesure de vous répondre demain.

Je tiens à rassurer nos proches, nous avons commencer une cure de mojito et nous comptons bien décerner un prix au meilleur d'entre eux.
Pour poursuivre dans le registre de la nourriture le riz est très présent ,les pâtes aussi, les chips de bananes et hier soir comme nous étions au bord (quasiment ) de la plage , nous avons sacrifié un homard , mais en pensant à vous, bien sûr, car nous ne sommes pas des égoïstes

Commentaires

  • Gastronomie scandaleuse et alcoolémie outrancière : je vous reconnais bien là !

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