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  • Salamanque

    Salamanque

    Il n'y avait pourtant que vingt et un petits kms à faire , mais ils ne furent pas faciles.
    C'est que nous sommes sur le plateau castillan et qu'ici, comme dit le dicton, c'est neuf mois d'hiver et trois mois d'enfer. Et donc , clairement nous sommes en hiver . Ce fut contre un vent de nord-est pénétrant jusqu'aux os que nous avons malgré tout avancé.
    Nous voulions pouvoir consacrer au moins un après midi à cette ville riche en superbes bâtiments ou aménagements urbains, comme la plaza Mayor, immense place carrée aux façades parfaitement identiques, donnant ainsi une grande force à l'ensemble.
    Nous sommes allés voir la Casa à las Conchas , mais pas de chance un échafaudage masquait largement le tout!!
    Cela ne nous décourageât pas et nous allâmes visiter les cathédrales . C'est une chose assez rare de voir une ville gratifiée de deux cathédrales. Elles sont adossée l'une à l'autre,la première de style pré-gothique et la seconde,construite deux siècle plus tard.
    Pour mémoire, ici fut aussi créé la première université espagnole, la même année que La Sorbonne à Paris

    Ce soir une averse tombe sur la ville. Nous avons sûrement mangé notre pain blanc en matière de météo . Nous allons modifier l'organisation de notre sac pour avoir la cape de pluie à portée de la main...

  • SanPedro

    San Pedro de Rozados

    Deux points saillants pour la journée .
    Le fait que les tous premiers kms se déroulaient sur petite route de campagne , nous a permis de partir très tôt , le problème de savoir où mettre les pieds et de chercher une éventuelle balise ne se posant pas.
    Ainsi cela nous aussi incidemment , offert l'opportunité de prendre un second petit déjeuner dans un bar , alors ouvert, le long du chemin.

    Ce fut aussi le moment de passer le PIco de la Dueña , à 1150 mètres d'altitude. Certes nous ne partions pas du niveau de la mer, mais cela nous autorisé un superbe coup d'œil sur la région que nous quittions et de voir la sierra enneigée dont le vous entretien de puis plusieurs jours. Mais je crois que nous l'embrassions dans toute sa dimension.
    Pour notre part , nous nous contentâmes de redescendre du PIco par le versant nord. Et ce fut comme si nous changions de pays. Et là fini les chênes verts, place aux chênes sessiles . Si près du sommet c'était encore l'hiver , plus descendions et plus les premiers bourgeons commençaient à éclore , d'ailleurs d'une couleur que je n'avais pas eu encore l'occasion d'observer. Ils étaient roses. Cela paraissait assez irréel .
    Le froid et probablement le vent limitaient la taille de ces arbres et ces ramures dénudées offraient un contraste étonnant avec ce que nous avions eu comme spectacle ces deux dernières semaines .
    Puis nous perdîmes de l'altitude pour revenir vers les 950 mètres classiques de la Meseta castillane .
    Dans la mesure où nous entraînons un peu chaque jours nous sommes maintenant en capacité à tenir nos 5 kms/ h sur l'ensemble de la journée et terminer les 41 kms de l'étape dans de bonne condition.
    Dans le courant de l'après midi nous retrouvâmes nos amis hollandais qui eux aussi avaient considéré que ce petit hôtel s'était parfaitement à leurs convenances .
    Ce fut pour moi l'occasion de regarder de plus près les vélos . Plus de chaîne, une courroie, plus qu'un plateau à l'avant , tout se passe dans le moyeu arrière où par un moyen mystérieux se loge 45 vitesses.
    Tout ceci se termina sur un dîner des plus sympathiques et l'espoir de peut être se retrouver à une prochaine étape.
    Pierre