Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Granerud, Sannfredstun

Granerud.

Depuis plusieurs heures la pluie n’a pas cessé de tomber et nous partons donc d’emblée avec la cape.
Aujourd’hui, ici, c’est aussi un jour férié et donc les commerces ne sont pas ouverts à l’exception des stations-service . Et des services , elles en proposent. Un peu comme celles que l’on rencontre sur nos autoroutes. La première fois pour faire nos courses de la journée et la suivante pour un complément de petit déjeuner.
Mais il pleut toujours. Pas une pluie violente , mais continue.
Nous arrivons à la maison envisagée. Elle est située absolument en pleine forêt , seule à des kilomètres à la ronde. Elle est déjà occupée par un allemand qui a préparé un feu qui commence à prendre. Comme il est 15h40 , nous décidons de poursuivre jusqu’à le prochain hébergement (5 kms) et après dix minutes de progression nous croisons deux jeunes filles qui ont eu du réseau et nous informent que ce que nous visons est plein et archi-plein. Nous n’avons cure de l’information et nous continuons. La progression est difficile car entre les rochers, les montées et descentes et les endroits inondés, ce n’est pas une partie de plaisir.
Heureusement la pluie a cessé.
Nous finissons par arriver au lieu dit, mais la maîtresse de maison nous confirme que c’est plus que plein. Mais dans les occupants, il y deux étudiants de Toulouse qui font leur stage de fin d’étude ici et qu’avec eux il y a une possibilité de négociation. Sinon elle nous propose de nous emmener en voiture au prochain hébergement.
Je vais donc voir les deux garçons et leur explique que nous cherchons juste un bout de plancher.
Voyant des compatriotes en difficulté, ils nous acceptent dans leur chambre . Evelyne qui était restée dehors vient saluer les deux garçons. Pendant que je commençais à gonfler le premier matelas, l’un d’eux arrive et nous dit que la vision que donnait Evelyne les a effrayé et qu’ils sont allés négocier avec la propriétaire de se voir confier une pièce « réservée » marque de confiance accordé du fait de leur qualité de stagiaire depuis deux mois , cela ayant largement contribué à ce changement de régime. Donc nous retrouvons à deux dans cette chambre avec chacun un vrai lit.
Ce n’est pas encore ce soir que nous dormirons à la belle étoile.

Commentaires

  • Bonjour à vous!

    Malgré le retard pris dû à notre grand voyage dans le 56, Je pense avoir réussi à vous situer sur la carte bien que les noms donnés par Peter y soient absents.Tant bien que mal( Ne voyez ici aucune moquerie à votre encontre), j'ai mis quelques coups de souris à trouver votre itinéraire en me servant de "Hamar" .Le nom de "Morskogen" éveille-t-il un souvenir dans votre mémoire? Des images rares (voie ferrée au bord d'un lac) nous signifient bien le côté peu connu du chemin d'Olav. Je dirais même réservé à une "élite" (Je n'ai pas réus
    si à retrouver un mot , je compte sur toi , Peter à ton retour. Samedi : grosse chaleur .....Alerte canicule qui n'a duré que cette journée car Dimanche , la température avait baissé de 6°.
    Que de bonheur après toutes ces aventures(pluie, sentiers difficiles) de vous retrouver dans un VRAI lit. Vos rêves furent-ils étoilés?
    je parviens à me caler dans vos traces............écrites bien entendu! Bises. Georgia

Les commentaires sont fermés.