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  • Kumadaniji, Awa City

    Kumadaniji, Awa city

    Le premier mot est celui du nom du dernier temple visité, le second de la ville concernée .

    Ce matin, petit déjeuner. Pas besoin d’aller si loin pour écrire cela.
    Mais si, mais si. Car un petit déjeuner comme celui-ci, vous n’en ferez pas tous les jours. En fait, c’était notre dîner en , petite, réduction. Poissons ,omelette, riz et soupe miso. Dans les poissons, il y en avait des petits, deux centimètres de long, pour l’épaisseur, je n’avais pas mon pied à coulisse .
    Au moment de partir , le japonais que nous avions rencontré dans le temple et qui avait choisi de dormir dans le même établissement que nous , nous fit don d’O-settai. C’est la tradition ici de faire des petits cadeaux , ce n’est pas la valeur marchande qui compte , mais le symbole.

    Ne sachant que faire en retour, nous le remerciâmes en force courbettes.

    Il est 7h30 et nous partons sous la pluie.
    Nous passons fièrement devant les temples 1 et 2 , dans la mesure où nous les avons visité hier.
    Pour les novices, comme nous il y a quelques heures, les temples que nous visitons sont d’abord de vastes parcs dans lesquels sont répartis différents sanctuaires. Ils sont magnifiques, mais restent globalement à taille humaine.rien à voir avec les temples indiens ou les cathédrales où l’homme est peu de choses face au créateur. Dans tous les cas, il s’y dégage une grande sérénité du au charme des lieux et sa très faible fréquentation.

    La pluie cesse , et nous ne nous en plaindrons pas. Par contre si on peut émettre un soupçon de critique sur le balisage, je vais profiter de l’occasion que vous ne donnez. C’est un peu comme partout, il y a des moments où il est très léger. Un premier fourvoiement après qu’un changement de direction manquait ( + 4/5 kms ) puis un peu plus loin un autre avec de moindre conséquence.

    Arrêt dans une boulangerie , pour acheter deux flûtes avec des barres de chocolat . Nous avions connu cela pour le goûter quand nous étions gamins.

    Pour cette première journée de randonnée nous avons visité 8 temples et fait officiellement 22/23 kms en fait une trentaine compte tenu des digressions volontaires ou involontaires.

    Nous arrivons à notre hébergement et notre hôte est très sympathique et prêt à se mettre en quatre pour nous rendre service, dans la mesure où il ne fait ni dîner ni petit-déjeuner.
    Cette formule est beaucoup mieux que rien , mais ne facilite pas les échanges .
    Nous ressortons pour faire quelques courses et pique-niquons dans la chambre.

  • Bando

    Bando

    Nous nous sommes quittés lors du post précédent sur un souci de téléphone indispensable pour contacter les hébergements à venir.
    Hier soir nous étions passés devant le bureau d’information touristique et une très efficace hôtesse nous avait indiqué la présence à deux pas d’une boutique de la société Docomo, le principal opérateur téléphonique japonais .
    Nous y allons à la première heure, mais c’était doublement inutile, car ce n’était pas encore ouvert et une affichette sur la vitrine précisait qu’il ne prenait pas en charge les gens d’un autre opérateur.
    Nous retournons à l’office du tourisme où devant cette information que l’hôtesse a trouvé désolante , celle-ci nous indique une boutique susceptible de nous dépanner. Ce ne sera pas le cas ni de la première, ni de la deuxième, ni de la troisième. Mais l’employé cette dernière pense avoir trouvé l’origine du problème. En dépit du fait que nous ayons plusieurs fois précisé que nous ne voulions une carte SIM que pour téléphoner, la femme de l’aéroport nous a installé une carte pour internet et de la donnée, pas pour téléphoner !!!!!
    Et à la question: faites vous des cartes pré-payées? Là réponses fut partout: non.
    Nous restons donc avec la carte française à 2,60€ la minute.

    Nous avons consacré à cette plaisanterie une demie journée , c’est largement suffisant, en réalité c’est beaucoup trop.
    Pour ce problème de retenir un accueil, notre principal mode doit rester l’accueillant du soir appelle celui du lendemain, mais il faut amorcer la pompe.
    C’est la jeune femme de l’office de tourisme qui va s’en charger..
    Une fois cela fait , nous prenons le train pour rejoindre le point zéro de notre affaire. J’avais estimé à peu près correctement la distance , mais très mal le temps, car nous avons pris le tortillard qui a desservi toutes les petites gares et comme c’est ligne à voie unique , il faut attendre les trains venant en sens inverse dans une gare accueillante et parfois patienter pour faire passer un express qui nous double.
    La gare de Bando se présente enfin à nous et nous pouvons faire les premières enjambées de notre parcours.
    Le premier temple est à 700 mètres de la gare, c’est vous dire que l’on est rapidement dans le vif du sujet.
    Mais pour être parfaitement intégré dans la communauté des pèlerins , il convient de porter une tenue largement blanche.
    Nous nous contenterons de la veste, d’un bâton pour Evelyne et du livre aux pages blanches où à chaque temple un calligraphe viendra poser son pinceau.
    Nous aurions pu compléter la panoplie. Mais nous avons passé l’âge de la panoplie et de plus tout cela va vraiment penser aux marchands du temple.
    Dans ce premier temple, un japonais sensiblement de mon âge se précipite vers nous avec un petit carnet et nous demande dans un anglais tout à fait compréhensible d’où nous venons et nous propose de noter notre nom et notre adresse d’origine, ce que nous faisons sans réticence .
    Par endroit ,et c’est le cas ici, les temples peuvent être très près les uns des autres. Ce qui nous a permis de visiter également le temple n°2.
    Retour à l’établissement qui nous héberge. Dîner à 18 h
    Nous retrouvons notre japonais croisé dans le temple n°1
    Un festival de goûts et de couleurs . Beaucoup de poissons quelques légumes une omelette du riz blanc , bien sur et une soupe miso .
    Mais clairement nous ne pourrons pas continuer à ce rythme financier.
    L’aubergiste a retenu pour nous notre prochain hébergement et l’addition sera beaucoup moins salée , d’autant que ni le dîner ni le petit déjeuner ne sont assurés, mais le ravitaillement est à la porte.
    Après avoir déplacé la table pratiquement seul meuble de la pièce ,nous installons nos futons et la couette.

  • Takamatsu

    Takamatsu

    Les plus finauds d’entre vous auront compris que ce nom sonne bien japonais . Mais comment sommes nous arrivés là, ce sera l’objet de ce petit compte rendu.

    Si l’hôtel que la compagnie aérienne nous avait alloué n’était pas critiquable , nous avons , en raison du rattrapage de décalage horaire , eu une nuit un peu curieuse.
    Dés notre arrivée à l’hôtel vers 15 h , nous nous sommes écroulés , terrassés par la bureaucratie et le décalage horaire. Mais vers 19 h , un premier réveil dû à une petite faim.
    Nous descendons à la réception pour voir de quoi il retourne. On nous objecte que le restaurant est déjà fermé et l’on nous octroie généreusement une boîte en plastique grand format. Nous avons eu ce genre de produit appelé « Bolino « . Ce n’est pas vraiment bon , mais quand on a faim...

    Ce matin , il y avait un petit déjeuner , mais nous aurions aimé retarder d’au moins une journée l’exotisme asiatique.
    Une chose est claire en arrivant à l’aéroport c’est qu’il n’y a pas la bousculade.
    Pour sortir les formalités sont expédiées au pas de charge.
    Surprise dans l’avion, il a plus de membres d’équipage 13 personnel de cabine et deux pilotes pour 10 passagers pour un Airbus 330 qui doit contenir ses 350/400 passagers.
    On nous distribue les documents à remplir habituels plus ceux liés à l’épidémie.
    La question la plus épineuse est celle concernant l’adresse. En effet ne pas avoir d’adresse fixe est un problème en général pour la police, mais encore plus pour des raisons sanitaires, si l’on devait nous retrouver pour une raison quelconque.
    Nous hésitons beaucoup entre une adresse bidon et la vérité . Nous mettons l’adresse du premier temple visité. Pas de chance on nous demande une précision qui nécessite de sortir le guide et comme , étant seuls clients, les quelques autres passagers étaient déjà partis, nous avons droit à avoir toute l’équipe des contrôleurs. L’un d’eux comprend qu’il s’agit du pèlerinage et alors s’engage la traditionnelle conversation : à pied? En totalité ? Bref beaucoup de sourire et plus beaucoup de questions difficiles ou si il y en a c’est toujours la version la plus favorable qui est retenue en réponse.
    Les arrêts au contrôle de police et à la douane sont de pure formalité.
    Un tour au bureau de change et dans une boutique de téléphonie et nous voilà parti. D’abord pour Osaka puis avec un second bus pour l’île de Shikoku .

    Pendant le trajet en bus , je propose d’appeler l’aBerge de jeunesse de Takamatsu pour savoir si il y a de la place.
    Impossible de faire fonctionner le téléphone avec la nouvelle carte SIM. Pas véritablement un problème car la ville ne manque pas de structure d’accueil.
    Donc petit hôtel sympa devant le gare et rapidement un restaurant servant une cuisine très sympathique.
    Nous sommes presque à pied d’œuvre et l’on peut dormir sans souci.

    Pierre