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Fondi

Fondi


Ce matin, il nous a d’abord fallu récupérer le chemin, sans revenir sur nos pas.
Direction Terracina donc. Nous franchissons les derniers espaces des marais Pontins .
Nous nous rapprochons de la ville et visons le centre historique car c’est de là que repart notre fil d’Ariane
Nous cherchons donc le foro Emiliano. La ville historique est accrochée au rocher. La place , épicentre de la vielle ville se trouve entourée de vestiges d’époques très différentes, mais forme néanmoins un ensemble très plaisant.
Quelques terrasses de café animent le forum à cette heure .
Parmi les clients , peu nombreux il est vrai, je repère un homme , elle n’est pas loin, assis à côté de deux beaux sacs à dos. J’engage la conversation. Ils sont allemands et sont partis de leur beau pays depuis la mi juin et font route vers la Sicile.
Beau projet...très largement réalisé.
Une fois notre café avalé, accompagné de son petit verre d’eau , nous pouvons commencer à chercher notre chemin. Et ce n’est pas chose facile dans une ville escarpée, aux noms de rue pas toujours très explicites. Mais heureusement cela se situe quand même en début de journée et nous sommes encore plein de jus, la chaleur supportable à cette heure. Nous finissons par sortir de ce labyrinthe.
Nous sommes à ce moment sur les pente d’un cap qui domine la mer et le chemin exige de nous que nous grimpions, non pas au sommet , mais malgré tout à une certaine hauteur, peut être cent mètres. Cela offre ainsi une vue magnifique sur la ville , la mer et les îles Ponzianes à l’horizon et les plages en contre bas.
D’une petite route qui dessert les villas ainsi perchées , notre itinéraire se poursuit par un chemin carrossable, mais interdit à la circulation. Interdiction à l’italienne.

Nous poursuivons sur ce magnifique balcon et faisons ainsi le tour du promontoire.
Arrivés à un petit hameau, la voie carrossable disparaît et nous sommes invités à ouvrir une barrière assez lourde. Nous nous engageons alors sur plusieurs kilomètres sur un sentier clairement muletier voire même asinaire , déjections faisant preuves de mes supputations.
Il est déjà onze heures et le soleil est déjà bien ardent et sur ce chemin l’ombre est très rare. Cela monte , cela descend, les pierres ou des rochers affleurant rendent la progression éprouvante.
Nous sommes maintenant dans la plaine de Fondi, qui quasiment couverte de serres donnant sous le soleil une impression étrange . Nous verrons lorsque nous serons revenus dans la plaine combien l’activité économique autour des fruits et légumes est importante par ici. Au delà des agriculteurs et de leurs sous traitants directs, les grossistes transporteurs, fabriquant‘ d’emballages font vivre cette région. Très peu d’italiens dans les activités de au plus près de la terre mais beaucoup d’immigrés , que l’on voit circulant à vélo. A Fondi beaucoup de sikhs, identifiables à leur tête enturbanées. La municipalité de Fondi a très à propos organisée une expo cet été , » les sikhs pendant la grande guerre »

Chose étonnante également la ville est jumelée avec Dachau .
Les geleterias sont légions mais les restaurants plutôt rares à l’exception de deux collectionnant les stockées des guides gastronomiques. Ce n’est pas nos préoccupations actuelles et nous nous contentons d’un bar servant des planches de charcuterie.

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