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Melfi

Melfi

Disons les choses carrément, ce fut une journée difficile.
Et pourtant nous pensions avoir un maximum de chances de notre côté, mais le terrain reste le maître.
Pour venir jusqu’ici, le topoguide prévoyait deux étapes, soit environ quarante deux kms .
Nous décidons de sortir du programme et de construire notre propre chemin, sachant que le chemin prescrit faisait un large arc de cercle.

Evelyne et moi avons regardé la carte attentivement et noté scrupuleusement les éléments du parcours, le n°des routes’, les noms des rues dans le village que nous devons traverser. Les tout premiers kms , impeccable, mais très vite plus de noms de rue , les numéros des routes ne correspondent pas à ce que Viamichelin indiquait. Mais heureusement notre destination « Melfi «  est indiquée.
Depuis deux jours nous marchons sur un plateau où c’est créé un nouvelle mer, la mer Éolienne et encore aujourd’hui nous naviguons sur cette vaste étendue battue pas le vent.
Le seul village traversé aujourd’hui s’appelle Aquilonia. On peut reconnaître le .patronyme d’Aquilon, dans cet Aquilonia.
Pour y parvenir nous avions déjà connu des montées et des descentes. Mais ensuite nous eûmes une descente de 10,5 kms. Mais ce dernier exercice sollicite des muscles et des tendons particuliers . Je ne saurais vous dire comment s’appelle l’attache des cuisses au bassin, mais au pont sur la rivière , je boitais bien.

Nous rentrons dans région nommée Basilicare .

Devant nous restait encore 15/16 kms dont une grande partie en ascension.
Un réglage de sac supplémentaire modifie l’emplacement des douleurs et permet de continuer.
Ce fut l’occasion pour nous de voir un feu de broussailles, dont on du mal à saisir s’il est allumé volontairement ou s’il est involontaire mais que tant qu’il ne prend pas d’importance, les pompiers, qui ne peuvent être partout, laissent les choses se faire.

Nous finissons par arriver à Melfi, un peu cuit, je dois l’admettre.
Notre première action est de prendre une pâtisserie, une eau gazeuse, pour l’une , un Coca pour l’autre.
Ayant retrouvé un peu de force, nous partons pour le couvent. Non, non nous n’étions pas sur le chemin de Damas, mais seulement celui de Melfi, mais les contingences financières du clergé local, ont transformé tout ou partie du couvent en hôtel . On y dort très bien. Nous avons juste une difficulté à faire admettre à l’aimable personne qui était à l’accueil que nous partirions à sept heures du matin et que nous manquerions le petit déjeuner.
Ici aussi quelques difficultés à trouver un restaurant qui fonctionne à partir de 19h30.
Je vous signale un superbe château fort , qui semble de la même époque que celui de Bisaccia.

Commentaires

  • Rien que la carte en relief indique bien les difficultés que vous avez rencontrées.
    Moi, petite joueuse en randonnée à la journée en montagne , les dénivelés agacent( sans doute mot pas assez révélateur des descentes parcourues si peu importantes en proportion des vôtres!)
    Je t'aurais chanté "et je m'en vais clopin-clopant" mais heureuse que tu aies pu être soulagé....Evelyne , rassure-moi : tu n'as pas porté les deux sacs ?
    Reviens en bonne forme cependant ...... Nous aviserons quand tu rentreras après tes autres obligations!
    Pas de pâtisserie , Peter? je suis très étonnée!
    Je ne suis guère "fan" des pâtisseries italiennes à moins que dans les Pouilles......
    Je me dirige donc vers Altamura sans sac à dos ni bobos aux pieds.
    Je vous embrasse . Georgia

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