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La soirée s’était très bien passée , car à la différence d’un B&B classique et peut être que l’effet seconde soirée a joué, mais nous avons pris notre dîner en commun , ce qui est autrement plus agréable que de dîner comme deux représentants de commerce dînant dans une salle vide.
D’autant plus que nos hôtes ne dédaignent pas le vin rouge, canadien en l’occurrence. Et beaucoup d’anglo-saxons que j’ai fréquenté, ils s’imagine que nous ne buvons que des grands crus classés. J’ai beau eu lui dire que son vin était bon, il n’a voulu en démordre. La seule chose indiscutable est qu’effectivement les ceps que nous avons vu en première semaine étaient fort jeunes.
Après un petit déjeuner fort sympathique et comme il était convenu, monsieur a sorti son gros pickup Ford et nous a ramené à notre point d’arrivée hier soir, Lavender.

Aujourd’hui, suivre le chemin balisé était quasiment impossible car là où nous allions totaliser 23kms, le chemin était lui a plus de 40/45 . Le manque d’hébergement pour les olibrius qui font tout ceci à pied , oblige à des concessions , ce qui ne nous pose aucun problème et offre même de belles surprises.

En conséquence de ce qui précède, le menu d’aujourd’hui est composé exclusivement de routes, bitumées ou non, plates ou escaladant les reliefs qui nous séparent de la baie de George.

Sur le chemin , nous devions changer de direction dans un village dénommé Glen Héron, nous voyons une chose rare ici, à savoir un panonceau directionnel indiquant un commerce. Évelyne me fait part de son scepticisme de voir cette boutique ouverte un dimanche en milieu rural.
Qu’importe c’est notre route !
Nous arrivons devant, c’est ouvert. Le dimanche l’ouverture est simplement retardée, mais elle est effective.
A l’origine , il s’agit d’un producteur de pommes , qui au delà de la vente de ses fruits sous les formes plus variées, de la pomme en vrac, nous en avons acheté deux, jusqu’à toutes sortes de préparations. A cela vous ajoutez des placards de surgelés , des boissons en cannette, du café, à dix heures, chose inestimable, et même le service postal.

Après avoir réglé nos petites emplettes nous nous installons sur la terrasse , au soleil.
Les chalands ne manquent pas , et deux femmes cyclistes viennent s’installer à la table voisine et nous voilà partis pour une aimable discussion. Vient un moment où la plus âgée des deux nous demande si nous connaissons le xxxx.
Prudents, nous répondons non.
Elle se lève et retourne dans la boutique et revient quelques instants après avec deux petits gâteaux , forme un peu du pasta de nateis.
Je lui demande de m’écrire le nom sur un papier : butter cake. Je ne saurais vous dire comment cela est fait, mais la crème a le goût et l’aspect d’un caramel liquide.
Nous échangeâmes durant une vingtaine de minutes puis elles reprirent leur beaux vélos et nous notre fière allure.

Sur la route nous avons vu bien sur, un nombre incroyable de pickups tirant parfois des remorques plateaux avec dessus des charges impressionnantes.ce matin , la remorque portait un petit bulldozer !!


Nous étions bien contents de faire une courte étape car les deux derniers jours avaient laissé quelques traces.

Pierre

Commentaires

  • Hummm, "butter cake", ce genre de gourmandise doit passer comme une lettre à la Canada post !

    J'attendrais le récit oral pour les détails mais à l'écrit, on a l'impression d'une randonnée assez douce, toutefois marquée par des contrastes saisissants (chaud/froid, sauvage/urbain, gourmandise/frugalité, etc).

    Bonne progression !

  • Je rattrape enfin mon retard de lecture, la connexion internet ayant été rétablie hier.... A la lecture de votre périple, le gigantisme canadien me rappelle de nombreux souvenirs de notre séjour au Brésil (entre autres les routes rectilignes au milieu de nulle part, traversant des champs dont on ne perçoit pas les limites.....).
    Il ne me reste plus qu'à chercher la recette du Butter Cake et voir si cette recette pourrait ravir les papilles de ma tribu !!
    Hâte de lire la suite !
    Je vous embrasse

  • Que j'ai beaucoup pensé à vous , ce lundi 6 juin en marchant vers le chalet du Truc , pente raide au départ puis sentier très accidenté; arrivés cependant au chalet , pique-nique face au Mt Blanc, grandiose mais le pire m'attendait. Une idée de descendre vers les chalets du Miage ( car au départ il faut dire que nous n'avions jamais randonné jusqu'au Truc ) rires
    Un peu fous pensant que ce serait moins compliqué , c'était une leurre; mais nous avons atteint notre but.
    Rien que de penser que vous enchaînez le lendemain des étapes assez longues m'a aidée à persévérer!
    Vous le savez déjà par expérience : de bonnes et parfois de moins bonnes surprises ; là vous avez tout bon!!!!
    Dommage que ce "butter cake" n'est pas transportable par avion!
    Faute d'ours de gros pickups bien chargés;
    Ici à Combloux , nous avons de la chance avec le temps mais les locaux disent de ne pas prendre de risques: Chamonix a subi des orages avec de gros grêlons.
    Ainsi , je me ménage sans complexe.
    Je galère pour trouver une carte ; je pensais avoir partagé celle de mon ordi ( encore des progrès à faire).
    Un projet pour faire travailler mes vieilles méninges!
    Que vous soyez encore sous votre bonne étoile pour la suite de votre parcours.
    Bien à vous deux Georgia et Jean-Pierre

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