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Kanevos

Kanevos/ Agios Ioanis


Vous aurez reconnu dans Agios Ioanis, saint Johannes, notre saint Jean, Kanevos étant un petit hameau qui forme le sommet du col voisin.

Mais revenons à ce matin.
La bonne humeur était au plus haut, le ciel était bleu , la température plus douce que les jours précédents et surtout le bouquin annonçait un balisage complet… et effectivement sur les deux premiers kilomètres entre les explications du livre et le balisage, c’était le bonheur parfait.

Mais, vous le saviez bien sur , le bonheur parfait n’existe pas.
Mais après quelques fausses pistes , un certain sens de l’orientation et un soupçon de chance, nous retrouvons le chemin.
Que nous reperdons tout de suite.
Cela nous amène en bordure de rivière, ce qui était annoncé.
Il y a un gué parfait ….pour les véhicules. Une quinzaine de centimètres d’eau. Impossible de traverser sans se déchausser. Nous renonçons. Et allons voir un peu plus loin.
Un autre gué, mais des pierres pas forcément bien placées et d’aspect glissant. Nous revenons au premier gué.
Nous nous déchaussons, traversons, et rechaussons après avoir pris soin de bien nous sécher.
Bien que le gué semblait très emprunté, cette piste ne dessert que des champs.
Nous sommes contraints de faire demi tour et je vous épargne le déshabillage.
Tout reste à faire.
Nous revenons très en arrière, à la dernière balise rencontrée et probablement mal interprétée.
Et il nous faut de nouveau, nous déchausser…….
Ce gué était le bon et nous repartons d’attaque en remontant une petite colline.
Mais après une montée , il y a souvent une descente et qui semble se diriger vers une ligne de roseaux.
A ce moment un agriculteur vient vers nous avec son véhicule.
Nous l’arrêtons . Et il nous dit «  potami , potami » , je ne connais pas ce mot, mais je connais le «  cheval du fleuve «  . Bien qu’il nous encourage à repartir en arrière, têtus, nous décidons d’aller voir de quoi il retourne. Ce n’est pas tant l’eau qui pose problème , c’est la verticalité des rives .
Nous renonçons.
Nous regagnons une route bitumée bien tranquille et nous poursuivons jusqu’à notre étape.

Avant de conclure pour aujourd’hui, il y a une chose dont je n’ai pas encore parlée , ce dont les connaisseurs de la Grèce doivent se demander dans quel pays nous randonnons.
Il s’agit des cénotaphes, ces monuments érigés le long des routes pour honorer la mémoire des personnes décédées dans un accident de la route. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit de la reproduction d’une église ou d’une chapelle, avec soit une icône soit la photo du défunt. Bien évidemment il s’agit de jeunes gens, quasiment que des garçons et on trouve ici toutes les causes d’accidents possibles entre les défaillances du réseau, des conducteurs ou des véhicules.

Commentaires

  • Coucou, encore une fois on s'y croirait, mes petits pieds frémissent rien qu'à imaginer la fraicheur de l'eau !! Bisous

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