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  • Martinscica

    Martinscica

    Là encore , un endroit bien improbable.

    Nous partons à 6 heures tapantes.
    Au cours de nos déambulations diverses d'hier, j'avais pris soin de regarder à l'office de tourisme les options qui s'offraient à nous pour cette belle journée .
    Nous avions à notre disposition plusieurs chemins prévus notamment pour les VTT.

    P1040918.JPG

    Très vite sur le terrain, nous trouvons les chemins espérés. Tout d'abord à travers de très larges espaces destinés aux moutons, espaces délimités par des murets de pierres, accessibles par une porte faites de matériaux trouvés sur place et

    grossP1040921.JPGièrement entrecroisés. Ces bêtes sont lâchées seules dans de très vastes  étendues, ce qui fait que l'on en voit peu.

    Puis pour gravir la colline qui nous fait maintenant face, le chemin s'est transformé en un escalier, dont chaque nez de  marche est constitué d'une rangée de pierres rectangulaires, parallelélipédique  pour les puristes, chaque partie plate de la marche mesurant deux à trois mètres et composée de pierres rondes. Le tout en très bon état . Mais maintenant pratiquement plus utilisé.
    Puis nous rejoignons la route pour quelques kilomètres .
    Nous faisons une halte dans le jardin d'une petite église où des bancs et une table de pierre ont été  installés à deux pas de l'enclos du cimetière  . Pause.

    Nous nous engageons alors sur un chemin quasiment rectiligne de 7kms au milieu d'espace toujours laissé aux seuls moutons. Nous rencontrons un agriculteur venu apporter de l'eau à ses bêtes .
    Le vent se lève , le ciel se voile, mais tout ceci n'est pas désagréable .
    Nous devons en être à 28 kms et aux environs de midi.P1040922.JPGNous devons obliquer sur la droite , et quitter ce beau chemin qui nous a mené jusqu'ici.
    Nous engageons alors  sur un sentier, balisé il y bien longtemps, mais visible .
    Nous sommes à 250 m d'altitude et devons regagner le bord de l'eau.
    Si les murets servant à parquer les moutons sont toujours là, les moutons eux semblent avoir désertés  ces lieux et le maquis a repris ses droits.
    Apres un kilomètre ,plus vraiment de sentier, le ciel est devenu couvert et il tonne au loin. 
    Nous savons que le maquis méditerranéen ne doit pas etre fréquenté en été  et encore moins par temps venteux.
    Plus aucun balisage, seule la pente pour nous guider . Nous sommes griffés sur les bras et les jambes, il faut parfois renoncer à ce qu'on croyait être une possibilité de progression . 

    P1040923.JPG

    A plusieurs reprises je laisse mon sac pour explorer des pistes sur une cinquantaine de mètres .
    Enfin nous finissons par atteindre la route .
    Bilan de l'opération 2h30 pour faire environ 3kms, écorchés et surtout j'ai perdu ma carte au cours de cette aventure. 
    Nous sommes crevés et nous ne discutons pas trop pour le prix , élevé, de la chambre.
    Ici dès lundi , les prix baissent.
    Objectif pour demain, retrouver une carte routière 

    Pierre
    .

  • Cres

    Cres

    Ici les iles portent le nom de leur capitale. En résumé Cres est à Cres.
    P1040905.JPG
    Donc ce matin nous partons après  l'espoir déçu d'un petit déjeuner qui aurait été le bienvenu . Je n'avais pas formellement négocié ce point et je n'ai donc qu'a m'en prendre qu'à moi même . Et nous avons très peu de réserves embarquées .

    Il faudrait que nous sortions de l’enchaînement suivant: il fait chaud, nous buvons , cela nous coupe l'appétit et nos forces s'amenuisent. Un début de solution aujourd'hui?

    Nous suivons, dans la partie nord de l'ile, la route unique qui nous fait escalader les pentes des montagnes locales, puis, compte tenu de l'étroitesse de l'ile , passer de la côte occidentale à la côte orientale , puis de nouveau face à l'ouest.

    Pendant un long moment nous marchons à l'ombre ce qui est agréable à 8 ou même 9 heure du matin.
    Le caractère désertique de l'ile nous impose les étapes . Et donc pour aujou

    P1040909.JPGrd'hui 22 kms pour atteindre Cres, ce que nous faisons à 11h30. 

    Mais avant les délices de Capoue, nous devons impérativement régler le problème de l'hébergement , ce qui ,du fait que nous sommes dans la semaine du 15 août, nous prend
    1 h30. Voila c'est fait!!!
    Au programme maintenant déjeuner. Mais en raison des  difficultés évoquées plus haut, il est impératif

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     de remettre la machine dans un bon régime . 
    Un point très encourageant, nous avons pu, le long du chemin, cueillir nos premières figues
    Puis repos, et enfin sur le coup de 16h voir si un bain est possible?
    Oui un bain est possible même deux. Apérol Spritz , pour pouvoir accès au wifi.
    Diner en terrasse sur le port. Une douce soirée sur l'Adriatique .

    Pierre.

  • Filovici

    Filozici, ile de CresP1040879.JPG


    Ne cherchez pas seul où peut se trouver Filozici, vous auriez toutes les peines du monde, car pratiquement , je ne sais pas si l'on peut dire que cela existe encore.

    Mais commençons par le début .
    Nous quittons Pazin sur le coup de 6h30 , la journée semblant devoir être chaude. 

    Nous avons tout d'abord 26 kms à faire par monts et par vaux. Beaucoup de monts et pas tant de vaux que cela , c'est l'impression que l'on a , au fur et à mesure que le soleil monte dans le ciel. 
    Le réseau routier croate semble plutôt en bon état et laisse opportunément les petits villages de coté, ce qui fait notre régal , pour un allongement de la route souvent infime.
    C'est l'occasion de passer dans ces petites agglomérations endormies ou croulant sous un soleil déjà de plomb.
     Tout cela nous conduit gentiment jusqu'a la mer ou plutôt au fond d'une sorte de calanque où notre petite route rejoint ce que l'on peut appeler "la

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     corniche". Nous venions de franchir la partie la plus classique du parcours de la journée .
    Au-delà nous imaginions que la progression pédestre tournerait à l'inconscience et nous avions décidé de poursuivre en bus pour les 9 kms que nous avions à faire sur cette route.
    Par chance un office de tourisme est juste là et ouvert. Il nous indique que , oui il y a bien un bus qui longe la côte et qu'il passe dans 20 minutes.

    Nous nous mettons bien sagement à l'ombre , il est 13 h et le soleil est à la verticale.
    P1040897.JPGLe bus est ponctuel et nous dépose un quart d'heure plus tard sur la corniche à trois kms  " au dessus" du ferry . Nous descendons jusqu'à celui ci en dépassant un file de voiture d'un bon kilomètre.
    Une fois les billets en poche, il ne nous reste plus qu'a monter à bord. Il y a deux bateaux qui assurent le service en une vingtaine de minutes.

    Nous voici sur l'ile de Cres.
    Elle fait 80 kms de long et entre deux et sept kms de large le tout pour 3000 habitants. Je m'attendais , comme sur les îles grecques , à voir les femmes du village voisin venir proposer les chambres. Que nenni. 
    Même mieux, 

    P1040900.JPG

    si je puis dire , aucune offre visible sur le port. , Porozina.
    Il faut dire que  "port " est un mot fort. Dans un espace protégé des remous du ferry, il y avait une dizaine de barques, et rien d'autre.
    Bcp plus petit que Dahouet ,  plus petit que le vallon des Auffes à Marseille. De toutes façon sur le port il n'y a que deux maisons.
    Donc pas de chambres .
    Nous faisons un tour dans le micro village au dessus du port . Je déniche des chambres à louer, je ne fais aboyer dessus par la proprio en soutien gorge, qu'elle n'a plus de chambre disponible!!

    Nous redescendons vers le port , jusqu'à un carrefour où nous arrêtons pour boire quelque chose, un demi litre de n'importe quoi.
    Une fois à peine rafraîchi , nous sortons notre plus beau sourire, surtout celui d' Evelyne, pour demander à la jeune fille qui tenait la guinguette si elle était en mesure de nous aider. C'était clair et sans aucune ambiguïté , elle ne  connait personne.
     Elle nous encourage néanmoins à engager la conversation avec un marchand de fruits locaux. Ce que nous faisons sans délai .
    Malgré sa bonne volonté , il passe plusieurs coups de fil, la réponse est toujours négative . Mais dans sa grande compassion il nous indique qu'a trente kms de là, il y a peut être des possibilités . Il est 15 h.

    Détail qui a son importance, il ne s'agit pas d'une ile avec cocotier et barrière de corail, mais d'un ile fort montagneuse, dans le coin où nous sommes présentement , le sommet culmine à 648 m.
    Donc nous nous  engageons dans la pente vers un hébergement incertain.
    Nous n'avons pas fait deux cents mètres qu'un couple de jeunes autrichiens dotés d'un véhicule type Espace, s'arrête et nous propose de nous prendre à bord.
    Sans vergogne nous disons oui!!.
    Mais pour aller où?
    Au premier village. Chose dite chose faite. Mais personne ne sait encore à cette heure si il y a des chambres dans ce village.

    Nous descendons de voiture avec force remerciements. Peu avant nous avions repéré sur une route adjacente des chambres à louer .
    Je propose à Evelyne de rester assise à l'ombre avec les sacs et je vais voir de quoi il retourne. 
    Je fais l'aller et retour. C 'est positif et au passage j'avais négocié un dîner car Filozici,c'un tout  petit hameau  . Par sa taille et son aspect , il rappelle un certain petit village du Gers , où 200 m avant d'arriver on se posait la question de savoir si c'était effectivement là que nous étions attendus.
    Sylvana et Viktor , retraités, ah les braves gens que les retraités, nous ont accueilli.
    Elle nous a préparé un plat de spaghettisP1040903.JPG bolognaisesP1040904.JPG  et grosse salade de tomates concombres et poivrons. Un seul mot : délicieux .  Particularité elle nous a servi à 17h30...

    Photo et discussion sur le voyage dans un sabir croato- italiano-anglo français des plus sympa. 
    Je pense qu'une bonne nuit se prépare.

    Pierre