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  • Grottaglie

    Grottaglie

    Nous quittons Tarente et ses 200 000 habitants. Ceci pour dire que cela ne se fait qu’après plusieurs kilomètres après avoir abandonné le centre.
    La frange côtière que nous avons suivi pendant quelques temps rappelle beaucoup Nice et ses villas style fin 19ème siècle.
    Cela va peut être vous paraître étrange , mais nous avons apprécié ce premier jour où la température avait baissé sensiblement. Hier 30° , je pense qu aujourd’hui nous devons plutôt être autour de 25° , avec en plus , un petit vent rafraîchissant.
    Toujours aussi difficile de suivre la ligne orthogonale et donc nous nous sommes offerts une petite variante bien sympathique.

    Grottaglie possède une grande réputation dans le domaine de la céramique et plusieurs dizaines d’ateliers fonctionnent au profit de cet art délicat .

    Bien qu’étant maintenant aidé par un guide électronique, trouver son chemin dans ces villes anciennes aux entrelacs de rues quasi inextricables, vous fait vite tourner en bourrique et la ( petite ) crise de nerf n’est pas loin.
    Avec un peu de méthode , malgré tout ,nous retrouvons notre chemin. Mais l’accueil n’est pas chaleureux et nous pourrons classer ce b&b parmi les moins agréables de notre séjour. Exemple, le WIFI existe, mais l’exploitante repart sans nous donner le mot de passe, ni bien sur, l’afficher comme dans beaucoup d’endroits .

  • Tarente

    Tarente
    Notre hôtesse ayant l’amabilité de trouver notre petit périple plein d’intérêt , elle souhaitait en savoir toujours plus. Et pour nous retenir encore quelques instants, elle nous proposa le plus pantagruélique petit déjeuner qu’il nous a été donné de savourer.

    Malheureusement, il n’est bonne compagnie qui ne se quitte et nous voici sur la route.
    Comme souvent lorsqu’une ville d’un intérêt supérieur se profile, nous organisons une étape matinale afin de nous réserver l’après midi pour tenter de voir des choses intéressantes.
    Le soleil est toujours radieux et cela permet de profiter de conditions les meilleures pour avancer.
    Dans cette première moitié d’étape , nous sommes toujours dans cette zone arboricole extraordinaire, mais nous constatons que tout ceci s’obtient uniquement grâce à une irrigation omniprésente, y compris pour les vignes et les oliviers. La bataille pour l’eau se rapproche t- elle, comme le suggère certains?

    La seconde partie de l’approche de Tarente est toute différente . Vous avez , par ordre d’entrée en scène une aciérie, actuellement propriété d’ArcelorMittal. 5000 personnes, s’étalant sur plusieurs kms de chaque côté de la SS7. Il me semble avoir lu très récemment qu’elle pourrait être à vous pour un Euro, mais à condition d’assumer des pertes annuelles récurrentes entre 10 et 50 millions d’Euro.
    Et les drapeaux syndicaux flottants sur les grilles d’entrée du site, rappelle chaque jour au directeur du site , qu’ici , si ce n’est pas la cogestion à l’allemande, cela doit y ressembler un peu.
    Un peu plus loin votre chemin vous amène à une raffinerie de pétrole de la société ENI, l’équivalent italien de Total. Un léger parfum de soufre dans l’air, dont seuls les écologistes voyageant à pied , pourraient se plaindre.

    Puis vous découvrez, en un large regard toute l’étendue du golfe de Tarente, ce qui a l’occasion nous découvrir une nouvelle mer, la mer Ionienne .
    A l’ouest le port moderne, c’est à dire celui où l’on traite les containers avec ces grues si caractéristiques.
    Près de la ville , un port plus classique devant le quel sont en attente vraquiers pour le minerai de fer et pétrolier pour la raffinerie . Une dizaine de navires au total.
    Mais ce qui est saisissant pour ceux qui ont la chance d’avoir vécu à Martigues , c’est que Tarente comprend trois grands quartiers celui de l’ouest, au centre une île puis à l’Est de nouveau , le continent ! L’île est rattachée à l’Est et à l’Ouest par deux ponts dont est mobile et permet ainsi l’entrée de bateaux de tonnage respectable.

    Ces deux canaux alimentent une immense étendue d’eau que l’on pourrait assimiler à l’étang de Berre.
    En revanche l’île d’ici présente un relief certain et une dimension conséquence ,1,5 km.
    Et est constituée de quelques très beaux édifices, (cathédrale, facultés diverses, bureaux des gardes côtes....) ,en bon état s’ils ont un usage officiel , sinon le reste de l’habitat est dans un étant de délabrement considérable y compris un grand nombre de palazzos . La cathédrale revendique une partie de ses fonctions comme datant du 7ème siècle. En déambulant dans les rues , une petite pancarte nous encourage à aller vous un hypogée. Notre curiosité ayant été aiguisée, nous nous dirigeons vers l’endroit. Fermé, sans que l’on sache si c’était pour la journée, la semaine ou définitivement.
    La marie y propose très officiellement des maisons à un Euro, mais avec plusieurs centaines de milliers d’Euro de travaux. Il ne semble pas que les amateurs se bousculent.
    La partie Est de la ville date de la seconde moitié du dix neuvième siècle avec ces avenues larges ,se croisant à angle droit.
    Ayant cet après midi de vacances , on nous avait recommandée a visite du musée ethnographique. Fermé pour travaux.

    Vous savez sûrement que le nom de Tarente a qualifié une araignée appelée tarentule et que pour faire passer l’action du venin de la piqûre de cette dernière, il convenait de danser la tarentelle.

  • Paligiano

    Palagiano

    Après l’éprouvante étape d’hier, c’est une étape de transition au programme aujourd’hui.
    Ce fut , comme hier , une randonnée de campagne, mais très différente, néanmoins.
    Après être sorti rapidement de Laterza, une petite erreur de compréhension nous fait confondre Castellaneta et Castellaneta M. Le M signifiant, nous l’avons appris un peu plus tard « mare «  une vingtaine de kms séparant ces deux lieux.
    Mais sans nous pénaliser outre mesure , nous avons ainsi pu découvrir un très vaste forêt aménagée pour les coureurs, qui passent ainsi de sous bois de pins à des allées de chênes verts, en évitant de fouler les cyclamens qui parsèment le sol.
    Plus tard, nous longeâmes de grands espaces dédiés à l’élevage bovins.
    Pour compléter notre enchantement, cette route était totalement fermée à la circulation, un pont était en cours de réfection.
    Puis le chemin s’inclina face à la mer, au lointain.
    Nous progressâmes dans une sorte d’Eden où tout semble pousser entre l’action du soleil, celle de l’eau, souvent apportée par irrigation et enfin grâce à une terre extrêmement généreuse. Et là, vigne, oliviers, orangers, mandariniers grenadiers, citronniers, figuiers classiques et de Barbarie, sans parler de toutes les cultures vivrières. Quel contraste avec les plaines à blé d’hier !!.
    On récolte ici un raisin d’une variété que j’ignorais, il est ni vraiment blanc, ni vraiment noir, et tiré sur le rouge. Ne sachant si cela était du raisin de table ou destiné à la vinification, nous arrêtons et posons la question à un vendangeur, la cueillette semblant se faire avec circonspection. La réponse claire : vino.
    La pratique culturale de la vigne ici est surprenante pour quelqu’un du nord, la vigne est protégée par un film, parfois assez opaque, dont je n’ai pas compris, si c’était une protection contre les orages et leurs conséquences ou contre un soleil devenu trop implacable.
    Nous avons retrouvé la SS 7 . Alors que nous interrogions un automobiliste sur la route à suivre , il nous met en garde sur le côté très dangereux de cette route, il nous suggère un chemin agricole parallèle à SS 7 .
    Nous arrivons sans encombre à Palagiano à 13h15 ce qui reste correct pour 29 kms.