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  • Thorold

    Thorold

    C’est le grand jour, celui où les rêves se transforment en cauchemars ou en souvenirs , magnifiques ou pas.

    Comme nous avions fréquenté les chutes les plus connues, nous sommes partis directement de l’hôtel pour rejoindre le chemin un peu plus loin.
    Cela nous a amené aux confins de la ville de Niagara et donc nous avons traversé une belle variété de quartiers, des zones commerciales à de très coquets ensembles de villas , avec porches palladiens avec très souvent des jardins parfaitement entretenus où pas une herbe ne dépasse.
    Et alors quand les écureuils se mettent à faire la sarabande, le charme est complet. La séquence de l’office du tourisme pour vendre une semaine est parfaite.

    Nous finissons par récupérer le chemin. Nous pénétrons dans un espace forestier où le ruban piétonnier va serpenter. Je n’ai pas dit forêt, car la largeur de cet ensemble est très variable et l’on perçoit bien souvent les bruits de la civilisation, mais l’illusion est presque convaincante .
    Nous croisons de temps à autre une route .
    Pour le moment nous apercevons pas mal de petits animaux, des écureuils gris et des noirs, des oies grises, des lapins et à de nombreuses reprises un oiseau de la taille du merle, mais dont la poitrine est orange , le corps gris et le tète noire.

    Le balisage est très dense et suivre le chemin est aisé.
    Au moins pour cette première matinée , le chemin est très fréquenté par des locaux et il est difficile de ce faire une idée précise de l’équipement idéal en les croisant. Cela va de la tenue la plus couvrante avec chapeau à large bord, pour homme ou femme, jusqu’au kilt que portait un probable descendant nostalgique d’un écossais venu faire souche par ici.
    Et nous arrivons à Thorold, « la ville qui fait grimper les bateaux en haut de la colline » . Pourquoi ce slogan? Vous vous souvenez des chutes du Niagara et vous doutez que les bateaux qui passent du Saint Laurent et donc du lac Ontario au lac Erié ne pouvaient emprunter cette voie. Les canadiens ont donc construit le canal Welland avec des écluses monumentales afin de permettre à des bateaux de fort tonnage de passer par là. Les ponts que nous avons vu sont assez anciens ,de type Eiffel ,et les tabliers sont élevés à des hauteurs impressionnantes, vu la tailles des bateaux passant par là, par d’énormes contre poids .

    Pour limiter ces premiers jours la distance à 25 kms , nous avons emprunté un raccourci. Nos pieds nous en remercient, les mollets et les épaules aussi. J’ai savoir en haut lieu que cela ne serait pas toujours possible.

    Pierre

  • Niagara falls

    Niagara falls

    Nous aurions pu, nous aurions du , habitants de Saint Malo, prendre exemple sur Jacques Cartier et prendre la mer pour rejoindre l’embouchure du Saint Laurent. Mais une traversée de cette nature tient maintenant quasiment de la légende .
    Nous utiliserons donc un moyen de transport de notre époque , même si le futur de l’aviation semble incertain. Mais pour le présent , le nombre de voyageurs dans l’aéroport me fait penser à cette phrase célèbre de la Comtesse du Barry : « Encore un moment, Monsieur le bourreau « .

    Ce dimanche 22 mai était justement un jour d’interruption de la desserte de Roissy par le RER, ce qui nous a conduit à anticiper les difficultés potentielles er comme elles furent moins pénalisantes qu’anticipées, cela nous a offert un long repos devant la porte d’embarquement d’Air Transat qui a pris ses quartiers à Roissy 3.
    L’avantage avec les voyages, aériens en particulier , c’est que les procédures d’enregistrement évoluent en permanence. Aujourd’hui pratiquement plus personne derrière le guichet, mais devant, des bornes automatiques qui délivrent lorsque vous avez répondu correctement aux différentes questions, les différents documents y compris la bande adhésive à fixer sur votre bagage en soute, charge à vous de scanner la dite bande devant le tapis roulant......

    Cela ne nous pose pas vraiment de problème , mais la première fois c’est un peu déroutant.

    Le vol s’est parfaitement passé, certes un peu long , mais on ne traverse pas l’Atlantique en dix minutes.
    Je parlais formalités précédemment, mais à Toronto, en encore plus spectaculaire. Les formalités de douanes et police se font devant un écran , dont un nombre incroyable sont à votre disposition, ce sui fait que c’est la machine qui vous attend et non l’inverse , juste un court arrêt devant un policier qui vous jette un coup d’œil sur votre passeport.

    Une fois sur le territoire, nous recherchons la ligne de bus dont j’avais connu l’existence sur Internet. Mais internet est une chose , la réalité en est une autre.
    Nous n’avons pas perdu trop de temps avec cette affaire et nous nous rabattus sur la voie ferrée, ce qui nous a obligé à passer par Toronto. Tout s’est bien enchaîné, mais manifestement le dimanche, les trains sont ralentis par les travaux. Je ne serais pas trop négatif , car c’est ce que nous avons vécu à Paris.
    Nous voici enfin à Niagara Falls 1h30 heure française . (19h30 h. Ici)
    J’avais imaginé que nous irions à l’hôtel à pied, mais ce fut le taxi.
    Dîner et un peu requinqués vers 2h30 HF, nous décidons d’aller voir les chutes, ici il fait toujours jour.
    Retour à l’hôtel à 3h, il est temps de récupérer et de passer à l’heure canadienne !.
    Pierre

  • Cette année, c’est le Canada

    Cette année, c’est le Canada !

    Si vous avez le loisir de nous lire , vous vous proposons une randonnée au Canada, plus précisément en Ontario.
    Pour ceux qui ont été un peu distraits pendant les cours de géographie , cet état se trouve immédiatement à l’ouest du Québec et riverain des grands lacs.

    Prévoyez un mois de lecture, pas à temps complet, heureusement pour vous, lecture qui vous fera découvrir paysages et habitants des chutes du Niagara , le point le plus au sud de notre itinéraire à la pointe nord de la presqu’île de Bruce. C’est d’ailleurs de ce nom que découle celui de cette randonnée qui dans sa version originale s’appelle «  the Bruce trail « .

    Mais comment avons nous été mis sur cette piste , mot totalement justifié ici, si vous avez en tête que nous allons traverser des territoires où se trouvaient de nombreuses tribus indiennes ?
    En deux mots, nous venions de poser nos sacs à Trondheim , ultime étape du pèlerinage de Saint Olaf, en Norvège (2019) donc, et nous nous offrions un dîner dans une auberge dans la partie historique du port. Il y avait beaucoup plus de touristes que de natifs, mais quand vous avez crapahuté pendant trois semaines entre bois et guérets, vous appréciez l’animation.
    Donc dans cette auberge, l’ambiance est conviviale, la bière et l’aquavit aidant la conversation s’engage d’une table à l’autre . Et après avoir conversé avec des australiens, des canadiens engagent la conversation avec nous et nous demandent si nous connaissons le Bruce Trail. Comme nous avouons sans difficulté notre ignorance, ils nous encouragent chaleureusement à mettre cette randonnée à notre agenda.
    Et voilà comment trois ans après nous allons décoller pour Toronto.

    Le Canada c’est grand et c’est loin.
    Loin, je pense qu’intuitivement vous voyez à peu près. Mais grand comment?
    Sa superficie est de 10 millions de kms2, l’Ontario 1,076 millions de kms2 , pour mémoire, nous barbotons dans 550 000 kms2.
    Pour l’ensemble du Canada , ils sont 39 millions à se partager ce territoire et l’Ontario en regroupe 15 millions, il est vrai que se trouve là deux villes importantes , Ottawa la capitale fédérale et Toronto la capitale de l’état.

    Si dans la partie sud de notre périple nous tangenterons plusieurs agglomérations, la partie nord risque fort d’être le reflet de cette densité extrêmement faible. Mais cela fait partie de l’aventure.

    Sommes nous prêts à partir?
    Pour parler clair, pas vraiment. Entre les restrictions, certes écoulées, et les travaux sur la maison ou le jardin, nous n’avons fait que de petites sorties ou sillonner dans Saint Malo et sillonner ne vous n’emmène qu’Intra Muros...
    Néanmoins nous avons fait ce dimanche notre randonnée fétiche d’avant tous départs , une quinzaine de kms de la fin de la Rance maritime jusqu’à Dinan par le chemin de halage à l’aller d’où un rythme soutenu et retour par la rive droite escarpée , rien d’ébouriffant, mais plusieurs raidillons de cinquante mètres de dénivelé mais avec de fort pourcentage. En essayant de maintenir malgré tout un pas alerte
    Mais il faut être lucide, tout ceci est de la petite bière lorsque l’on se donne comme objectif une randonnée de 900 kms, mais même pour celle ci il faut un premier pas.

    Prochaine étape, samedi 21, départ par le train, car il faut se rapprocher de l’aéroport.