Rome
Nous sommes bien arrivés à Rome, mais moi qui aime bien regarder le paysage d’en haut je suis un peu déçu, la couverture nuageuse était totale jusqu’au lac de Bolsena, à environ une centaine de kilomètres au nord de Rome.
Une fois la visibilité retrouvée ,le spectacle de l’ocre des champs alternant avec le vert sombre des bois, probablement des chênes verts ou des pins, nous a mis dans l’ambiance du sud.
Parmi les passagers, un prêtre en soutane, la quarantaine , grand et mince, sûrement promis à un bel avenir, circulait avec un panama blanc , ce qui faisait un intéressant contraste avec le reste de sa tenue.
L’avion a poursuivi sa descente vers l’aéroport et le pilote nous a offert un atterrissage à l’américaine, c’est à dire avec placage au sol de l’avion d’une telle violence qu’on aurait imaginé le train rentré dans la cabine. Mais il n’était rien.....
Dieu sait que lorsque vous prenez vos billets ou que vous vous présentez à l’embarquement, vous êtes interrogés sur le fait de savoir si vous avez bien le passeport vaccinal et un document spécifique pour l’Italie, Malte et la Slovénie , appelé PLS, à défaut de quoi vous ne pouvez pas entrer sur le territoire italien. Et chacun d’angoisser, un peu, pour savoir si le sésame que vous possédez est bien conforme .
Mais le charme de l’Italie est irremplaçable, ni contrôle de police, Schengen oblige, mais cela me convient très bien ,ni contrôle d’aucun document sanitaire.
Mais il est vrai que le nombre de contaminations est beaucoup plus faible ici que chez nous !!
Un petit trajet en bus pour rejoindre la gare de Ciampino et en route, en train plutôt , pour Termini.
L’hébergement retenu étant à deux pas de cette grande gare, nous n’avons pas de mal à trouver la chambre, y déposer nos affaires et ressortir faire un tour , dîner , et déambuler dans les rues du côté du Forum.
J’ai mis l’air conditionné à 26° pour avoir un peu de fraîcheur, mais il est vrai que nous sommes en ville . Espérons qu’à l’extérieur de l’agglomération l’air soit un peu plus frais.
En avant , toute - Page 40
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Rome 1
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Via Appia
Via Appia
Cette année ce sera la voie Appia et donc l’Italie du Sud .
Les conditions sanitaires très particulières de cette année n’ont pas rendu possible l’habituel voyage de printemps. Et comme le disait Oscar Wilde : » la meilleure habitude c’est de changer d’habitude.
Pour 2021 , nous optons pour le mois de septembre ,fin d’été - début d’automne .
Donc départ de Rome , traversée du Latium, de la Campanie, de la Basilicate et fin de parcours dans les Pouilles, au bord de l’Adriatique.
Cela représente une randonnée de 550 à 600 kms. Je vous expliquerai plus tard le pourquoi de cette différence. Quelque soit la distance , cela reste une petite randonnée, mais à travers un livre d’histoire, ce qui justifiera des étapes globalement plus courtes qu’habituellement ( cela pourrait aussi masquer habilement notre incapacité ,due aux ans qui s’accumulent , à faire ce quenous faisions il n’y a pas si longtemps . N’anticipons pas trop , c’est au pied du mur que l’on voit le maçon)
Nous allons donc voyager dans une partie de l’Italie dont l’histoire est très riche. Si la période romaine vient immanquablement à l’esprit, il ne faut oublier que nos pas nous portent vers ce qui a été appelé La grande Grèce et qui précéda l’essor de Rome. Et bien plus tard vers le haut moyen âge ce carrefour méditerranéen a vu émerger une civilisation brillante mêlant les savoirs juifs et musulmans, permettant ainsi de redécouvrir les penseurs grecs de la grande époque. Tout cela conduisant à la naissance des premières universités en Europe. Plus tard , normands,angevins, français , allemands sont venus illustrer une page de l’histoire de cette région .
Je suis bien conscient que tout cela nous ne verrons pas grand chose, mais peut être que si nous levons le nez au bon moment et au bon endroit, il n’est pas impossible que Clio nous ouvre les yeux sur un joyau .
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En vol vers Paris
En vol vers Paris
Dès hier soir j’ai regardé ce que les transports en communs nous offraient comme opportunité pour regagner notre logis.
C’est la crise.
Pour ce soir , samedi, arrivée vers 16 h peut être un RER vers Paris
Demain , dimanche matin un TGV vers Rennes
Et lundi, un Ter vers saint Malo.
On verra.
Pour l’instant nous sommes à bord de l’avion qui nous ramène.
Quand Air France fonctionne bien, c’est royal. C’est la première fois que nous avons un service avec champagne en classe touriste. Et même une petite resucée pour les clients les plus assoiffés, , Évelyne suggère « les plus déprimés », ( de rentrer) ,ce que nous sommes.
Je regarde par la fenêtre , le hublot, pardon, et je ne distingue pas encore la côte russe, notre route passant très au nord.
Pour passer le temps, abus de films et quand je jette un coup d’œil au paysage, c’est la neige à perte de vue.
Pour savoir où nous sommes , nous avons face à nous , sur le petit écran , une carte qui s’actualise en temps réel , nous indiquant ainsi au dessus de quel endroit nous sommes.
Nous arrivons en Europe par la mer Blanche puis l’extrême nord de la Norvège.
Puis nous « descendons » vers le sud , Danemark, Pays Bas où nous distinguons les champs de tulipes depuis l’avion.
Enfin longue descente, réelle cette fois-ci, vers Roissy.
Au contrôle de police , on nous donne un sorte de sauf conduit, justifiant pour un temps pas clairement défini , notre errance jusqu’à notre domicile.
À Paris, nous avons la chance de trouver un hôtel ouvert . J’ai l’impression qu’il fonctionne car il doit recevoir des immigrés ou des gens sans abris. L’important c’est qu’il nous accepte dans la rubrique « sans logis «
Le gérant nous informe que nous devons impérativement acheter nos billets par internet car , d’après lui plus rien ne fonctionne, spécialement en ce WE de Pâques.
Âpres moult difficultés je finis par obtenir un billet pour Rennes. Pour Saint Malo, il faudra patienter jusqu’à lundi.....
Allons jusqu’à Rennes dimanche et nous aviserons une fois sur place.
À Montparnasse, notre sauf conduit de la PAF, remplit parfaitement son rôle.
A quelques minutes avant l’arrivée du train à Rennes, un tableau d’affichage situé dans le wagon indique que des bus assurent cet après midi une liaison avec Saint Malo.
Qu’importe le mode de transport, pourvu que l’on ait l’ivresse du retour.
Le moral au beau fixe, nous descendons du train et cherchons d’où pourraient partir les bus. Le temps est magnifique et le parvis de la gare désert comme le crâne d’un chauve.
Deux employés de la gare passent par là. Ils s’esclaffent quand nous évoquons les bus et nous font remarquer que sur le tableau affichant les trains en partance de Rennes, il y a un TER annoncé pour le tout début d’après midi.
À notre étonnement, il nous explique que la SNCF, pour éviter la tentation, elle avait reçu des instructions pour ne pas informer les gens de l’existence de ces trains qui allaient vers la côte. Résultat un TER pour trois voyageurs, personne n’étant monté ou ni descendu aux gares intermédiaires desservies..
Tout est bien qui finit bien .
Je ne vous parlerais pas du chantier de la maison, car ce n’est pas le sujet de ce blog....
A la prochaine fois.
Pierre