JFK airport
Qu'ai je oublié de vous parler qui avait suscité mon entonnement ?
D'abord ,il y a, en plein Mahattan, des rues pavées , ce que l'on attend pas forcement dans ce temple de la modernité .
Déjà évoqué, mais une confirmation, chaque jour nous avons croisé une , ou plusieurs , équipes de cinéma . Ce matin, deux chevaux avaient même fait le voyage en centre ville pour les besoins d'un film en cours.
Que les prix des produits et services sont pas toujours facile à trouver et que, même si vous y arrivez, cène sera forcement le prix à payer. Ici on est autorisé à afficher les prix hors taxes. Exemple ici, à l'aéroport deux cafés affichés 5,50$' vous payez en définitive 5,99$ . Pour nous une surprise ...
Que le bilinguisme anglais / espagnol est en train de devenir la règle, sauf dans les quartiers clairement habités par une autre communauté . Ce matin , nous étions de nouveau dans un bureau de poste, à la limite de China town , et la les indications relatives aux envois postaux étaient en anglais et mandarin.
Toujours à la poste , j'ai noté qu'une vieille convention , qui prévoit l'emploi du français comme langue " postale" était toujours en vigueur . En conséquence , le formulaire d'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception vers l'étranger est libellé en français et en anglais.
Enfin et toujours à la poste, la liste des revendeurs de timbres du quartier est affichée , une dizaine en tout dont plus de la moitié est une chaine de parfumerie....
Dans les restaurants italiens , en dehors de Little Italy, les serveurs sont en réalité des hispanophones.
Que le drapeau de NY est tricolore: bleu, blanc..... et orange. Orange en souvenir durait que NY a été fondé par les hollandais et s'appelait à l'origine New Amsterdam ! Mais un temps l'orange fut remplacé par du rouge, car l'orange prêtait à confusion. Mais , même si pour nous , pendant un cours instant , on se pose des questions....
D'une façon générale , on imagine toujours que nos habitudes sont aussi celles des autres...
Ce qui est aussi amusant , c'est de voir, au moins à NY , la fascination pour Paris et éventuellement la France. Cela n'est pas véritablement une admiration en miroir des français pour les US, car elle porte sur des sujets en apparence plus légers , la mode, les parfums, l'art de vivre, la nourriture et principalement la boulangerie et la pâtisserie , où pour les quartiers que nous avons arpenté, le succès est lié à une devanture écrite pour l'essentiel en français
Je papillonnais dans une librairie et je suis tombé dans les nouveautés sur un titre d'un ouvrage sur le" grand siècle" . Cela m'a beaucoup étonné
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New York 6
New York 6
Qu'allions nous faire de notre dernière journée complète à NY?
Le mieux est encore d'élargir notre champ d'exploration en visant le nord de Central Park , maintenant que nous sommes bien rodés et en mesure d'allonger la boucle.
Ce matin le vent du nord soufflait toujours , marquant un petit pas vers l'automne, trait renforcé par une chute des températures. Le foulard n'était pas inutile.
Toujours fidèles à nos premiers pas vers les 7h30 , nous nous dirigeons d'abord vers notre pâtisserie préférée pour notre petit déjeuner .
Nous voulions profiter de cette remonter de Mahattan, pour voir de façon plus approfondie Chelsea que nous n'avions que survolé la première fois.
Ceci nous conduisit à Chelsea Market, une ancienne biscuiterie , aujourd'hui totalement réaménagée . Au rez de chaussée , une quantité de magasins et dans les étages des bureaux. Dans ces boutiques , on y trouve des choses étonnantes. Par exemple, un poissonnier, qui vend du homard à consommer sur place. Il est 9h45, et des consommateurs sont déjà en train de déguster . Ce même poissonnier vend aussi de la poutargue ( oeufs de mulet, spécialité de l'étang de Berre . )
Nous poursuivons la remontée de la 9eme avenue , jusqu'au Lincoln Center, qui regroupe plusieurs théâtres et salles de spectacle, dont le Vivian Beaumont theater.
Nous obliquons ensuite vers l'est pour nous diriger vers Central Park, où nous profitons du soleil revenu, pour récupérer devant le Lake.
Nous continuons vers le nord en admirant ces sportifs et sportives de tous âges, coureurs à pied ou cyclistes qui profitent de ce espace miraculeux en plein centre ville.
Nous contournons le réservoir J:Kennedy-Onnasis . Ici on donne très facilement le nom de quelqu'un à un lieu, jusqu'à un ascenseur ?!
Tout ceci nous conduit jusqu'au musée de la ville de New York. S'y trouve relatée l'histoire de la création et du développement de la ville, puis dans une seconde partie les efforts faits à partir des années 70 pour préserver les maisons ou immeubles caractéristiques des deux derniers siècles et souvent beaucoup moins, car ici les choses vont vite!!
C'était notre jour de chance car nous n'avons pas eu à payer, bien que notre guide évoquait un prix d'entrée de 10$/personne
Sur le chemin du retour , nous avions aussi prévu de visiter le musée Guggenheim , qui au delà de son architecture spectaculaire en colimaçon , offre à voir des collections d'art moderne.
A NY, l'art moderne inclus les impressionnistes. Tous les peintres archi -connus de ce mouvement pictural y sont présents . Rien que du super classique pour nous français.
En revanche , il y avait une artiste contemporaine colombienne dont les oeuvres nous ont laissé dubitatifs.
Et la encore nous avons pu voir tout ceci sans débourser un liard, car une californienne , amie du musée , nous a offert nos deux billets !! Autant vous dire que sur le coup , nous ne comprenions pas totalement ce qui nous arrivait.
Nous n'avions pas eu l'occasion d'arpenter Madison Avenue et cette omission fut réparée , et nous la parcourûmes sur presque toute sa longueur.
Nous étions de retour à l'hôtel sur le coup de 18 h30
Pierre -
New York 5
New York 5
Après avoir parcouru NY à pied, puis hier en bateau, nous avons décider d'une part de faire une escapade en dehors de Mahattan et d'autre par de prendre de l'altitude. C'est toujours enrichissant de changer de point de vue.
7h 30 venait de sonner à Saint Patrick que nous mettions un pied sur le trottoir pour nous diriger vers Brooklyn.
Notre premier objectif sur le chemin de l'East River était de faire une halte pour quelque chose qui ressemblât à un petit déjeuner . Et nous ne fûmes pas déçus de notre découverte. A la base c'est un super marché, mais avec un rayon traiteur très développé en libre service. Des tables sont à la disposition des consommateurs ,à l'exterieur , s'ils souhaitent passer à l'acte sans délais . Au dessus des présentoirs du rayons sont mis à la disposition des clients des barquettes transparentes dont le volume est censé indiquer le poids, mais cela nous l'avons compris qu'après être passés à la caisse . Dans une premiere barquette nous pris des crêpes , taille CD ou DVD, dans une seconde ,j'avais pris des oeufs brouillés et deux petites saucisses et enfin dans une troisième un bel assortiment de salade de fruits prêts à etre déguster . Pour le café, c'est aussi le libre service avec cinq ou six arômes . Une fois votre choix fait , vous pouvez compléter vos achats comme dans n'importe quel magasin.
Vous payez le tout à la caisse évidement , et l'on vous remet des couverts en plastique!!
Le tout pour un prix extrêmement compétitif.
Une fois lestés de ces nourritures terrestre, il ne nous restait qu'a grimper dans les nuées , ce que nous fîmes en traversant l'East River, par le chemin piétonnier qui a été ammenager sur le pont de Brooklyn , au-dessus des voies de circulation dédiées au véhicules à moteur. C'est un pont suspendu et le plus ancien de NY et vous avez , depuis celui ci , une vue globale de Mahattan qui est vraiment époustouflante .
Nous voici sur l'autre rive et nous nous éloignons pas trop des rives, pour arpenter le quartier de Brooklyn Heights car c'est une zone résidentielle depuis extrêmement longtemps et c'est le royaume de ces maisons bourgeoises auxquelles on accède en gravissant une volée d'une dizaine de marches d'un escalier placé perpendiculairement à la façade.
Dans bien des cas, cela dégage un niveau d'habitation ou de bureaux semi enterré.
Le tout dans des rues calmes et ombragées et comble du luxe avec un petit , parfois moyen, jardinet sur le devant, parfois bien fleuri.
Comme à l'angle d'une rue , je montrais à Evelyne le volume de papier que représente l'édition dominicale des journaux , ce fut l'occasion d'engager une brève conversation avec le vendeur et l'un de ses clients.
Une fois bien imprégné du coté cossu du quartier, nous décidâmes de pousser notre virée jusqu'à un marché aux puces situé sur Lafayette avenue , Brooklyn. Nous marchâmes environ 45m/une heure , pour ne rien trouver. Ce n'était manifestement plus la saison, pour cet emplacement.
Evelyne me propose alors d'aller voir un chocolatier , qui vaut le détour . Dans le cas présent , le voyage, car il se trouve dans le quartier de Williamsburg, c'est à dire franchement au nord de Brooklyn.
Nous faisons étape dans un café sympa , où j'apprends, par un serveur français, qu'un double café se dit "double shoot" . A propos de français ceux ci se sont taillés un beau business dans la pâtisserie , où un très grand nombre se réclame d'un pâtissier gaulois!
Cette nouvelle chevauchée nous conduit donc à Williamsburg où nous traversons un quartier occupé par des juifs orthodoxes, tenue noire, chapeau noir, et cheveux avec anglaise. Nous avions dejà rencontré des membres de cette communauté à Anvers.
Une chose nous a étonnée , c'est la construction de palissade sur les balcons, visant de fait à la constitution d'une , petite , pièce supplémentaire . Parfois même, un pylône soutient depuis le sol, l'adjonction de cet appendice. Dans ce quartier les immeubles ont généralement trois ou quatre étages , et cela donne donc aux immeubles une curieuse apparence.
Nous aboutissons au coeur de Williamsburg, qui est traversé par un ligne de métro /train aérien . Le trafic automobile se fait sous ce long pont de chemin de fer, dont l'état d'entretien laisse vraiment à désirer . Il y plus que quatre à cinq kilomètres entre Brooklyn Heights et Williamsburg !
La température de la mi journée étant remontée très sensiblement , nous nous mettons au vert sur les bords de l'East River pendant un moment.
Nous revenons à Manhattan par le pont de Willamsburg, qui à la différence de celui de Brooklyn, accueille en plus la ligne de chemin de fer évoquée plus haut.
Ce trajet de retour nous fait traverser China Town, plus bruyante et animée que jamais.
Et chosetoujours étonnante pour nous français qui fonctionnons sur le principe de l'assimilation, ici les gens sont considérés pour ce qu'ils sont , en l'occurrence , chinois.
Le nom des rues sont bilingues , les décrets municipaux affichés en deux langues : efficacité d'abord!