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  • Roissy-Bretagne

    Roissy - Bretagne

    Apres un premier vol de nuit en classe économique et quelques heures à errer dans l'aéroport d'Atlanta, fort agréable au demeurant , nous reprenons l'avion à 16 h 20 (heure locale )

    Nous avons 7200 kms à parcourir avec un vent favorable de 140 km/h en moyenne. J'ai lu récemment que cette vitesse du vent était de plus en plus soutenue. 
    Donc à une vitesse commerciale proche de 950 kms/h, nous arrivons à Roissy sur le coup de 1h du matin ( pour notre horloge biologique ) , mais pour les parisiens il était à peine 5h 30. Le temps de reculer les bagages, de passer les contrôles de police, extrêmement rapides dans notre cas avec les nouveaux passeports biométriques, nous sommes à la gare de Roissy TGV.
    Mais ne souhaitant pas nous confronter avec le RER et le métro avec nos sacs à dos, nous attendons sagement un train pour Rennes. Et à 9 h 50 celui ci nous emportent , somnolents.
    Il ne me reste plus qu'à installer les quelques photos prisent pendant le voyage 
    pour illustrer les propos pas forcement toujours clairs rédiger chaque soir.
    Un peu de patience, svp.

    Pierre

  • Atlanta

    Atlanta

    Lorsque vous prenez un moyen de transport à 0 h 50 , la réalité c'est que la journée précédant votre départ  est bien affectée par ce qui va prochainement se passer.

    On ne peut rien entreprendre de sérieux à part préparer son sac en vue de toutes les éventualités administratives et aujourd'hui elles sont pléthores. Et c'est ce que nous avons fait , mais à 9 h , nous étions  prêts.

    Nous laissons nos affaires à la guest house et  (re)faisons un tour dans Barranco  admirer ces maisons de style colonial alanguies sous un soleil déjà de plomb en ce début de matinée . Nous admirons , sans nous en lasser la baie de Lima et ses vagues qui viennent de l'autre bout de l'océan. Mais nous avons beau écarquiller les yeux, pas de terre en vue , ni l'Australie, ni les Philippines , ni aucune de ces terres de rêves , haltes souvent salvatrices pour les premiers marins qui se sont lancés à corps  perdus et à l'aveugle dans cet océan dont ils ignoraient même, pour les premiers, la dimension.

    Nous nous attardons dans un endroit extrêmement agréable appelé " Dedalo " et qui bien évidement, forme un certain dédale d'espaces mis à la disposition d'artistes et de créateurs ,afin de leur permettre de rencontrer leurs publics . Le tout se termine sur un agréable jardinet de ville, occupé par une entreprise de vente de bonzaïs et un stand de petite restauration.
    Là, à l'ombre bienvenue de grands arbres , nous avons tuer le temps en sirotant un ultime jus de fruit naturel . C'est délicieux , mais il faut reconnaitre que nous sommes aux antipodes de nos précautions des premiers jours. Nous ne contrôlons plus rien, ni la manipulation des fruits, ni le nettoyages des divers récipients , ni des instruments type couteau ou autres. Ni l'eau qui sert à rendre ce breuvage plus fluide et donc aussi plus frais. Mais c'est tellement meilleur que les produits aseptisés que nous pourrions aussi prendre. 

    Nous refaisons un tour , mais la température , aidée en cela par un ciel limpide , atteint des sommets.  Nous errons plutôt d'un banc à l'ombre à un autre

    Au bout de peu de temps, nous décidons de partir pour l'aéroport de Lima. Nous passons prendre nos bagages et faisons les cent mètres nécessaires pour rejoindre le boulevard.
    Comme ici se sont les taxis qui chassent les clients, en maraudant tout en klaxonnant lorsqu'ils voient un piéton indécis , trouver une voiture qui acceptent cette course a du prendre une dizaine de seconde. Pour se mettre d'accord sur le prix de la course , ajouter deux seconde , et nous sommes en route. 
    Indiquer au chauffeur que nous avions une très très grosse marge de temps, n'a rien changé, ni au style de conduite communément admis ici , ni à la vétusté des amortisseurs de son véhicule. 
    Pénétrer dans l'enceinte de l'aéroport , nécessite un certain statut que n'a pas notre chauffeur et nous aurait de toutes les façons accrue prix de la course de 40% , pour centaine de mètres à pied, mais en plein soleil.....

    Une fois à l'intérieur du bâtiment , nous regardons régulièrement si par hasard, le vol de 0h50 n'aurait pas été , opportunément  , avancé. Non , il ne l'a pas été et nous avons pris notre mal en patience . 

    Puis l'heure est arrivée , nous sommes montés à bord et avons eu jusqu'à Atlanta des plus paisibles . Les plus anciens se souviendront peut être d'une publicité pour un produit nomme Finger, enrobé de chocolat, et dont un petit garçon demandait à Cadbury, s'il ne pouvait pas les faire un peu plus grand. J'au la même requête pour les espaces entre les sièges ....


    Pierre.

  • Lima 5

    Lima 5

    Que faire un dimanche dans une ville qui se trouve au bord de la mer et qui est peuplée  de huit millions d'habitants , faire comme eux et se promener sur le front de mer et trouver une plage accueillante . 
    Il nous a semblé que c'était une façon originale de faire connaissance. 

    Tout d'abord, il faut que vous ayez en tête que globalement  Lima est construite sur un plateau qui borde la mer. Un peu comme si huit millions de personnes habitaient entre Dieppe et Etretat.  Donc en réalité l'accès à la plage est loin d'être facile et est même souvent carrément  interdite. Pour compléter l'image normande , imaginez qu'une autoroute suivent la plage aux pieds des falaises. Je ne suis pas sur que le scénario de l'élévation du niveau des mers ait bien été pris en compte...

    Il est neuf heures et la température est déjà très agréable. Nous parcourrons le front de mer depuis le district où nous habitons vers le sud. 
    Tout d'abord c'est la mer qui vient frapper la cote interdisant toute plage et même la falaise parait en grand danger. Des immeubles sont pourtant construits à soixante/quatre vingts mètres , sur cette dernière , mais les règles d'urbanisme ne semblent pas se soucier de l'érosion, alors que des filets en métal tentent de protéger les passants des chutes de terres ou de galets.

    Nous finissons par arriver à une plage. C'est bien triste et pas très propre. Un souvenir de plage albanaise nous traverse l'esprit. Mais déjà des parasols attendent les estivants.
     Nous arrivons au Club des Régates de Lima, créé en 1864.  Évidemment une autre ambiance. Tout d'abord l'accès est très réglementé. Et comme cet ensemble comprend une emprise sur la plage, le contourner  nous oblige à emprunter un petit raidillon. Mais celui ci nous offre l'avantage de détailler les installations de ce club de la (très) bonne société liméene . Courts de tennis en terre battue, piscine olympique ,plages privées avec des dizaines de parasols et des bâtiments nombreux dont je n'imagine pas ce à quoi ils servent.
    Nous passons notre chemin , ainsi qu'un cap qui ferme cette baie.
    Un km plus loin une nouvelle plage s'offre à nous. Comme nous sommes venus d'Europe en oubliant  notre parasol et nos transats , nous en louons sur place. 
    La température à la mi journée rend le parasol absolument indispensable et vous veillez à la course  du soleil pour toujours vous trouver dans l'ombre du parasol.
    Cette plage , je la définie comme suit: les vagues d'Hossegor, le sable et les galets d'Etretat et l'ambiance de la plage du Prado à Marseille. J'espère qu'un maximum de mes lecteurs connaissent ces trois plages.....

    Plage vivante donc, qui laisse l'observateur à ses réflexions  qui en peu de mots peuvent se traduire ainsi. Voici la listes des activités professionnelles ou mercantiles qui peuvent, si les conditions s'y prêtent, s'y exercer. 
    Le loueur de transats et parasols . L'installation est libre et donc des particuliers s'installent avec armes et bagages sur la même plage.
    Un bataillon de personnes tourne sur la plage pour vous proposer des boissons, eau coca, bière , des choses à grignoter , des repas, plus ou moins complets, livrés directement sur la plage.
    Des vendeurs de jouets de plage pour les enfants, des vendeurs de crème à bronzer , vendue en dose individuelle, des vendeurs de vêtements de plage, des vendeurs de colliers ainsi que des vendeurs de cigarettes , qui peuvent vous les vendre à l'unité.
    Tout ceci semble vendu relativement bon marché, si l'on en juge par le niveau de la clientèle ou le nombre de fois où il est fait appel à l'un de ces vendeurs.

    La proportion des gens dans l'eau n'est pas très importante, l'eau est fraiche, elle m'a semblé comparable à celle de Bretagne, toujours Humbolt , avec en plus la projection des galets dans les tibias, qui rend l'exercice moyennement gouteux.

    Apres cette expérience intéressante , nous rentrons gentiment, car nous nous acheminons vers notre dernière soirée péruvienne et il convient de commencer à mettre de l'ordre dans nos affaires.

    Pierre