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  • Arteid, au sud de Klofta

    Arteid ( quelques kms avant Klofta)

    Ce matin nous prenons la route près à dévorer le chemin.
    Mais dans un premier temps il nous faut sortir de la ville. Les concepteurs du chemin ont réussi à trouver de petits chemins entre les villas , nous font passer à travers des cimetières, lieux paisibles s’il en est. Au bout d’une heure et demi nous dépassons les derniers immeubles et pénétrons dans la forêt.
    Si nous avons une certaine expérience, pour cette année nous n’avons pas beaucoup d’entraînement. Et de l’entraînement cela nous aurait bien été utile.
    Car nous engageons dans des collines boisées , mais le chemin a été tracé dans le lit de ruisseaux . Deux inconvénients, il faut jongler avec les flaques d’eau encore présentes et être attentifs à ne mettre les pieds que sur des rochers ou cailloux stables et qui ne glissent pas . Compte tenu de la pente, cela ressemble beaucoup à un escalier.
    Nous franchissons ainsi la première colline puis une autre . Le balisage est bien fait, ce qui facilite la progression.
    Une chose est lire des informations une autre est de vérifier leur véracité. Le guide que nous avons nous met bien en garde sur le peu de possibilité de ravitaillement. Nous avions bien acheté des bananes(4) pour compléter notre repas. En réalité nous n’avons rien trouvé d’autre à acheter .
    Nous continuons par monts et par vaux.
    Le peu d’hébergements accessibles à des tarifs raisonnables nous faisaient faire une étape de 31 kms et pour une première journée c’était probablement un peu ambitieux
    Je ne sais pas si cela est dû à une fringale, à un manque d’entraînement et probablement à mon sac que je n’avais utilisé sur une distance aussi longue et pour lequel le réglage n’était pas optimum, à trois kilomètres de l’arrivée j’ai eu défaillance terrible. Je marchais au ralenti , j’avais un mal de chien à lever la jambe, et comble de honte Evelyne a été dans la nécessité de prendre mon sac.
    Cet épisode m’a quand même permis de voir un élan , animal à peut être identifier plus précisément, mais une chose est sure , il n’avait pas de bois, mais peut être est ce la saison.
    7Nous finissons par arriver , moi tordu , mettant difficilement un pas devant l’autre et heureusement l’hôte était très aimable. Il m’a proposé un baume au camphre, ce que j’ai accepté car j’étais vraiment au fond du trou.
    Pour régler le problème des calories, il nous proposa une assiette bien roborative et même un coup de rouge, ce qui ici est quasiment royal.
    Avant cela une douche bien chaude.
    En espérant que la nuit soit réparatrice.

  • Oslo2

    Oslo2

    En dehors des parcours à pied dans les aéroports et la liaison entre la gare et l’auberge de jeunesse ,nous avions parcouru guère plus de deux kilomètres , mais ce matin nous avons du mal à nous lever à huit heures . C’est sans conséquence puisque c’est une journée de tourisme dans la capitale norvégienne.
    Après avoir trouvé un café très sympa pour le petit déjeuner , nous recherchons le point de départ de notre voyage.
    Ceci nous fait passer devant l’opéra d’Oslo. C’est une construction très récente avec des paris architecturaux de notre époque, mais cela est néanmoins tout à fait réussi . Le toit auquel on peut accéder offre une superbe vue sur le port et les quartiers qui le borde.
    Nous repartons vers la Mariakierke , notre point de départ. Mais aujourd’hui elle se trouve au centre d’une zone de travaux considérable une sorte de Défense norvégienne. Son accès était devenu si problématique que le point de départ officiel a été déplacé de quelques centaines de mètres....
    Et c’est vrai que nous avons un peu tournicoter mais nous mis la main dessus et nous avons fait les deux premiers kilomètres . Surtout que je cherchais un clocher et qu’en fait l’église a brûlé il y a plusieurs siècles et ne restent aujourd’hui que les fondations.

    Nous nous sommes rendu ensuite au siège de l’association du pèlerinage de Saint Olaf pour retirer la credenciale ou passeport du pèlerin. Ce fut l’occasion de rencontrer Roger Jensen et sa femme . Celle ci parle le français mais n’a pas vraiment l’occasion de le pratiquer car les pèlerins français sont rare par ici.
    Nous avons échanger avec Roger et nous a confirmé que la réservation des hébergements était plus que recommandée car il y avait rarement d’alternative une fois sur place .
    Nous souhaitions visiter la Galerie Nationale, signalée comme très intéressante , pas de chance elle est fermée. ( c’est le cas d’autres musées qui vont être déplacés et regroupés dans un bâtiment en cours d’aménagement)
    Et le musée Munch n’est pas terminé. Nous nous ferons une raison, car l’objectif numéro un reste un grand bol de nature.
    Nous poursuivons notre déambulation dans les rues et ceci nous conduit vers le fort appelé Akerhus Festning et le château Akerhus Slott qui se trouve en son centre. Le tout dominant le port d’Oslo. Si le château date du XIV eme siècle , le fort abrite encore aujourd’hui des unités opérationnelles de l’armée et à deux pas de là les bureaux du premier ministre.

  • Oslo

    Oslo

    Dimanche 26 mai

    Pour les plus citoyens d’entre vous, j’espère qu’il ne vous a pas échappé que vous qu’il fallait aller voter .
    Et donc moi aussi, et bien que le vol Dinard Londres était perçu à 9 h 55 , nous sommes passés à huit heures sonnantes au bureau de vote . Au moment où j’écris ces lignes j’ignore tout du résultat , je suis passé le premier à l’isoloir et il n’y avait pas la queue derrière moi. Si le résultat de la participation est celui envisagé par les sondages, bien étrange pays où une partie de la population manifeste pour être consultée, mais ne profite pas de l’occasion de la faire quand cela est proposé.
    Une fois le petit papier dans l’urne , une amie, grande commentatrice de ce blog , nous conduit a l’aéroport.
    Je ne pense pas vous révéler une information couverte par le «  secret défense » en vous disant que le dimanche , quelques minutes après huit heures , la circulation était extrêmement fluide et que nous arrivâmes donc sans encombre à l’aéroport international de Dinard Pleurtuit.
    Si prendre l’avion à deux pas de chez soi est un avantage certain et qu’en plus il s’y trouve une ligne qui vous même à une grande plateforme, c’est encore mieux.
    Nous fûmes à Londres à l’heure prévue . Un vol pour Oslo était possible peu de temps après notre arrivée , mais je ne l’avais pas réservé car le délai entre ces deux vols était par trop restreint et ne nous mettait pas à l’abri d un éventuel retard ou d’une attente interminable au contrôle de police. Mais rien de tout cela et donc je m’enquiers de savoir s’il reste deux places sur ce vol de fin de matinée .
    Non, il est complet et nous restons sur le vol de fin d’après midi.
    Pas de chance, les vols du soir « encaissent «  toutes les opportunités de retards de la journée, les programmes de vols de Ryanair étant tendus au maximum.
    Pour ceux qui ne voient pas le monde changer, une petite scène vu dans l’aéroport. Je ne dirige vers le lieu où personne ne peut aller à ma place et je vois là, chez les messieurs donc, une table à langer, en plein service.

    Nous profitons de ce supplément de temps qui nous est accordé nous dîner sur le sol anglais , l’occasion pour moi de goûter un fish and chips, bien entendu plus présenté enroulé dans une feuille de papier journal comme dans les années soixante. Evelyne n’ayant pas ce genre de nostalgie , pris des pastas al arrabiata.

    Tout ceci nous amena gentiment avec un bonne heure de retard , soit 22h15 sur le tarmac de l’aéroport d’Oslo.
    Le temps des formalités, de trouver sur le distributeur automatique de billets le nom de la gare où nous voulions descendre , interroger quelques voyageurs pour être certains d’être sur le bon quai et à 23 h nous étions en ville. Dix minutes plus tard nous poussions la porte de l’auberge de jeunesse.