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  • Trondheim

    Trondheim

    Encore un mot sur la soirée d’hier .
    Le bénévole de la paroisse qui était de service cette semaine, est en plus un historien amateur , et particulièrement disert sur la géologie de sa région , qui fut façonnée par les différentes glaciations, et sur l’histoire de l’église du village.
    Cette dernière date du 12 eme siècle , construite à l’époque où le catholicisme était la religion du roi, donc du peuple. Vint la Réforme et la tornade qu’elle fit s’abattre sur les éléments constitutifs de la doctrine catholique. Tout fut balayé , dispersé, brûlé ou recouvert de chaux , pour ce qui était peint.
    Ainsi la chaire a retrouvé ses couleurs originelles il y a seulement quelques décennies.
    Un panneau du maître autel , probablement mis en lieu sur , au 16 eme siècle est réapparu mystérieusement au 20 eme siècle . Et les habitants y sont tellement attachés qu’ils ont refusé, il y a quelques temps de le prêter pour une exposition aux Pays Bas..
    Et notre historien a tenu son auditoire en haleine pendant près de trois quart d’heure
    Retour dans la salle paroissiale pour mettre nos matelas sur le sol, cette solution étant plus confortable que des lits de camp grinçant.
    La nuit passée ,nous prêts pour l’ ultime étape de ce voyage.
    Le temps est superbe et le ciel limpide.
    Au cours de cette journée , nous eussions du prendre un (petit ) bateau pour traverser la rivière Gaula. Et bien que nous fîmes le nécessaire requis, à savoir appeler la veille pour informer le passeur de notre intérêt pour son activité , il me dit qu’exercer son art le dimanche matin à 10 h, lui était impossible.
    Était ce les oursins dans les cheveux de la cuite du samedi soir ou les dévotions dominicales , je ne sais , mais nous fîmes le tour jusqu’à un pont qui fonctionne nuit et jour.
    Nous pénétrons sur la commune de Trondheim alors qu’il nous reste à parcourir 22 kms. Et c’est très dur de savoir que l’on est presque arrivé, mais qu’ il faut encore grimper un nombre incroyable de côtes , franchir ces prairies marécageuses, de traverser des forêts interminables, de parcourir ces lacets dans les rues sur les coteaux de Trondheim.
    Enfin au détour d’un virage, nous surplombons le centre de la ville et voyons distinctement les tours de la cathédrale.
    Encore trente minutes d’effort et nous y sommes vraiment.
    Nous sommes accueillis fort aimablement par trois dames , dont une nous invite à indiquer, à l’aide d’une épingle , sur une carte de l’Europe , notre ville d’origine. Pour le moment une seule autre épingle pour le France, quelque part du côté de Saintes.
    Nous terminons un peu fatigués par ce chemin très physique, avec pas mal de dénivelé et un sol à apprivoiser à chaque instant.
    Vivement le prochain
    Pierre

  • Skaun kirke

    Skaun kirke.

    C’est notre dernière halte avant d’arriver demain dimanche à Trondheim.
    Aujourd’hui encore le temps était superbe et nous en avons bien profité.
    Ce matin tôt , nous sommes passés à Lekken Verk . Ici pendant trois siècles fut extrait du minerai de fer et pour le transférer à la côte un ligne de chemin de fer fut construite dès 1908. Une des toutes premières au monde à fonctionner à l’électricité . Cette vie est illustrée dans un musée et le train a été remis en service ici pour les touristes, mais sur un parcours restreint.
    Pendant une bonne partie de la journée nous fûmes de nouveau confrontés à ces étendues spongieuses, souvent couvertes de mousse, empêchant ainsi , je pense, l’implantation de jeunes arbres , qui eux pomperaient beaucoup de cette eau. Et nous avons ainsi parcouru probablement pas loin d’un kilomètre sur les planches de l’alta acqua. Mais cette solution intéressante ne couvre qu’une partie des espaces quasiment marécageux.
    Notre désir d’échapper à une probable nouvelle traversée, nous a conduit à une erreur d’appréciation et à emprunter une route qui au final nous a rallongé la distance à parcourir .
    À l’exception de ces zones où trop d’eau empêche les plantes de pousser, le printemps fait fleurir une grande variété de plantes à fleurs. Depuis notre départ nous voyons quotidiennement des géraniums vivaces , ( pas les pélargoniums de vos balcons) généralement bleus, depuis quelques jours des brassées de lupins , surtout bleus ,eux aussi, des prairies de boutons d’or, du muguet en fleurs, l’autre jour des violettes jaunes , elles en avaient la forme y compris pour les feuilles. Et plein d’autres dont malheureusement je suis incapable de leur donner un nom.
    Pour l’hébergement de ce soir, nous inaugurons la salle paroissiale. Le couchage se fera sur des matelas étendus sur le sol. Nous avons cédé les lits pliants à d’autres pèlerines . Côté sanitaires et cuisine c’est tout à la hauteur de n’importe quel autre hébergement et même parfois plus fonctionnel.
    Ce qui est très étonnant pour nous, c’est la façon dont sont organisées les communes. Nous avons croisé beaucoup de maisons dispersées dans les collines et les vaux , et le centre du village comporte extrêmement peu de maisons , mais regroupe l’église avec le cimetière , le supermarché et l’école. Et comme le pays est vallonné et boisé, vous devinez difficilement si le prochain virage sera le dernier de la journée .

  • Skogheim

    Skogheim, cinq kms après Meldal

    Pour ceux ou celles qui ont la patience de nous suivre à la trace, cela ne leur sera facile de nous localiser, nous mêmes ayant de la peine à trouver cet hébergement.
    À part cela le temps était au beau fixe et cela facilite toujours la progression .
    Ce matin nous passâmes à Voll où il y a une charmante église , pour une fois ouverte et il s’y préparait un office pour un jubilé.
    Les enfants de l’école, où tout du moins certains d’entre eux , étaient de la partie. Nous fûmes par deux personnes différentes ,invités à assister , mais nous avons prétexté la route à faire pour nous éclipser.
    Maintenant que nous sommes redescendus, nous traversons des zones agricoles et l’activité y est à son comble. Ce n’est qu’un ballet ininterrompu de tracteurs, largement lié au ramassage du foin.
    Ce soir c’est self catering, c’est à dire que vous pouvez préparer vos repas, pour ceux qui se seront arrêtés au préalable dans une supérette, ce que nous avons fait à Melgard.
    Notre hébergement, n’a rien de la maison quasi patricienne où nous étions hier soir, mais ressemble plus à un mobile home. Par contre l’intérieur était très fonctionnel et pouvait , théoriquement, accueillir 7 personnes.