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  • Milton

    Milton

    Je vous ai raconté dans le préambule que nous avions été incité à venir ici par la rencontre d’un couple de canadiens qui nous avait fait connaître le Bruce trail.

    Dans un premier temps je n’avais pas été capable de retrouver leurs coordonnées , mais Évelyne avait conservé le petit carnet où figurait notamment leur adresse mail.

    J’avais pris contact eux et ils nous ont répondu qu’ils seraient heureux de nous recevoir, dans la mesure où ils habitent pratiquement sur le chemin.

    Nous avons donc à peine modifier notre programme et nous voici accueillis par Irene et John . Irene est déjà venue à Saint Malo, mais il y a de très nombreuses années.

    Nous sommes installés sur la terrasse et nous parlons bien évidemment du Bruce trail et de nos petits problèmes technologiques qui semble en passe d’être régler pour le téléphone. Pourquoi, comment, mystère.

    Leur résidence se trouve dans un quartier de maisons avec des jardins parfaitement entretenus, donnant une sérénité certaine à l’ensemble.
    Chose surprenante pour nous il n’y a pas de clôture avec les voisins, seulement un écran de verdure, ce qui permet aux animaux sauvages , dont une mouffette, ou domestiques de circuler sans contrainte.

    Bien sûr la conversation à beaucoup couru sur les voyages et les petites aventures qui nous sont arrivées

    Puis ce fut l’heure du dîner avec barbecue. Évelyne avait la très bonne , que dis-je , l’excellente idée d’apporter comme cadeaux des épices de chez Roellinger, qui ont ainsi être utilisées sans délai.

    Je ne sais pas si nous avons passé une , petite, journée dans une famille typiquement canadienne,mais cela y ressemblait fort.

  • Oakville

    Oakville

    Pour pouvoir aller à Milton, notre prochaine étape, il a fallu ruser car la distance entre Burlington et Milton était trop importante et il n’y avait aucun hébergement proposé le long du chemin. C’est pourquoi nous nous sommes dirigés vers Oakville.

    Si le chemin est relativement facile, il offre assez peu de distractions, s’il n’y avait eu ce renard , à l’allure altière, tenant dans sa gueule un lapin, traversant à un carrefour , tout à fait tranquillement et fier(e) de rapporter sa subsistance à sa portée .

    Pour le moment nous sommes confrontés à des problèmes de technologie, le téléphone d’Evelyne ne bascule pas sur le réseau canadien ce qui empêche d’avoir l’aide d’un GPS ou accès à une carte au moment où on aurait besoin , ou pour retrouver les coordonnées de l’hôtel.
    De plus pour le moment , les mails ne veulent plus quitter ma machine.
    J’ai toujours été un partisan des moyens rudimentaires qui ne font jamais défaut , mais ici , cela semble moins facile, ou que insidieusement on se laisse gagner par cette facilité et qu’on en soit prisonnier.

    Comme la journée n’a pas encore été émaillée de péripéties à vous donner la chair de poule, voici quelques petits étonnements :
    - comme nous sommes samedi et que nous réservons les chambres seulement du jour pour le lendemain, nous avons pulvérisé notre plafond ( pas de la chambre ) mais budgétaire et nonobstant cela , il y a un four à micro-onde dans la chambre, comme dans toutes celles où nous sommes passés.
    - Bonne nouvelle pour nos amis cyclistes, ici les bus urbains ont à l’avant de la cabine , un système repliable permettant le transport des vélos .
    - Nous avons vu ce matin , l’annonce d’une vente de charité de homards ,organisée par le Rotary . Mais nous restons en Amérique du Nord, il était précisé que cela se ferait en drive...
    - Dans la rubrique des boutiques ouvertes 24/24, nous sommes passés devant un club de fitness.
    - Avons vu sur la route, une Fiat 500. Je pense qu’ici on la trouve , dans les magasin de jouets à côté des patins à roulettes.

    Dans les informations sans queue ni tête , je voulais vous dire que nous avons , ou que j’ai du mal à fixer mon horloge biologique avec le monde qui nous entoure. . Éveil très tôt, vers les cinq heures, au début le décalage horaire pouvait être incriminé, mais maintenant ..
    Puis une dure journée malgré tout , fatigue plus dîner tôt, au lit tôt vers les 9 h et le cycle recommence.
    Demain s’achèvera cette première semaine et les choses devraient rentrées dans l’ordre.....

    Pierre

  • Burlington

    Burlington

    Aujourd’hui la pluie nous était promise par la météo locale, mais les dieux ont été cléments avec nous et c’est plutôt un gros crachin qui s’est manifesté et encore avec intermittence et qui plus est , le matin seulement.

    Vous en avez peut être le souvenir, mais le campus où nous étions hébergés se trouvait sur les hauteurs . Il nous fallait donc regagner le plancher des vaches et pour ce faire nous avons emprunté un escalier de 326 marches pour redescendre en bas de Hamilton.
    Ce faisant nous pu admirer le ballet des bus scolaires, identiques à ceux des USA.
    Je profite de cette parenthèse ( le bus scolaire comme moyen de combattre la ségrégation ) pour répondre à l’interrogation d’un fidèle lecteur à propos de la composition humaine et ethnique des personnes que nous croisons. Si vous voulez bien accorder un quelconque crédit au témoignage de quelqu’un qui ne fait que passer, le melting-pot me semble favorable. Certes les blancs sont majoritaires, mais nous voyons beaucoup d’asiatiques de l’Inde à la Chine , aussi des gens qui affichent une origine sud américaine et bien sûr une certaine proportion de noirs. Je sais , par exemple, qu’au Québec la colonie haïtienne est assez importante ( Dany Laferrière, par exemple qui est en plus membre de l’académie française ). Il convient de na pas oublier que le Canada fait partie du Commonwealth, qui probablement, si vous répondez aux critères généraux d’entrée , un puissant facteur d’intégration.
    Il est probable qu’en nous dirigeant vers le nord , péninsule de Bruce, que les descendants des indiens d’origine seront peut être plus visibles à nos yeux.

    Hamilton / Burlington se trouvent dans un «  coin «  nord ouest du lac Ontario et l’extrême coin est lui même ce que l’on appelle une zone humide ( très humide ) et le chemin passe très au large dans les terres. Afin de rester dans le plan de marche et de pas nous épuiser dès la première semaine, nous optons pour version courte en coupant à la corde . Mais pour tenter de ne pas voyager idiots, nous avions inscrit à l’agenda une visite du Royal Botanical garden. Une opportunité de découvrir éventuellement de nouvelles plantes ou variétés et de façon subsidiaire , faire le plein de terpènes.
    Ce jardin est tellement vaste ( 27 kms d’allées ) qu’il se compose en fait plusieurs jardins thématiques couverts par un billet unique. Ce fut un vrai régal de revoir des plantes méditerranéennes, sous serres, ou des plantes plus universelles. C’est actuellement la floraison des iris, des pivoines, aussi bien arbustives qu’annuelles , les premières sauges et bien d’autres.
    Et les cartels sont remarquablement complets, l’appellation scientifique en anglais, en français , en latin, et le nom vernaculaire pour les retrouver en jardinerie !!!. Je ne sais si je peux me permettre de dire que certain devrait en prendre de la graine ....

    En sortant du jardin , un automobiliste nous demande la route pour le cimetière , ni pour lui, ni pour nous, mais plus sûrement pour aller dire au revoir à un vieux pote. Nous demandons parfois notre route, ils nous demande la leur , le monde est plus équilibré qu’on ne le croit. Et à notre grande satisfaction nous avons pu le renseigner, nous étions passé devant un peu avant.

    Demain dernier étape le long du lac Ontario.