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  • Phan Thiet

    Bin Thuan  (Phan Thiet)

    En fin d'après midi , hier, le train quitte la gare de Saigon, à 19h tapante.

    A cette heure la nuit est déjà bien noire et si nous n'avons pas pu voir le paysage dans toute son ampleur, nous avons pu en revanche jeter un regard indiscret .à l'intérieur des maisons  lorsqu'elles étaient éclairées.

    Nous roulâmes pendant 3h30 ce qui ne signifie pas pour autant que nous ayons fait énormément de kilomètres. Je crois que nous avons atteint les 150 kms.
    Le wagon était occupé au tiers de sa capacité. Modernisme oblige , des 
    téléviseurs ont été installés et pour couvrir le brut naturel du train, le niveau 
    sonore est un peu élevé.

    En cours de route, nous avons observé par la fenêtre du wagon quelque chose de très étrange pour nous, voir un nombre considérables de champs éclairés par une lumière , installée au pied de chaque arbrisseau. Nous tacherons de nous renseigner...

    Nous avions un peu espoir qu'il y aurait un hôtel à Bin Thuan, mais pour autant que le chiche éclairage public  puisse permettre de se faire une idée précise de l'endroit, c'est résolument une toute petite bourgade. Une recherche sur internet dans l'après  midi ne m'avait pas permis de trouver quoi que ce soit, sinon à Phan Thiet . 
    Au sortir de la gare, un chauffeur de taxi , n'a qu'une hâte , c'est de nous faire monter dans sa voiture. A 22h45 dans la quasi campagne vietnamienne, je ne vois quelle autre solution s'offrait à nous . Nous comprenons du chauffeur qu'il n'y à rien ici et qu'il faut aller à Phan Thiet. (environ 20 kms)
    Il nous y emmène et nous dépose à 23 h. Le premier hôtel prétend qu'il est complet, mais son voisin nous accepte. C'est parfait

    Pierre 

  • Phan Thiet

    Bin Thuan  (Phan Thiet)

    En fin d'après midi , hier, le train quitte la gare de Saigon, à 19h tapante.

    A cette heure la nuit est déjà bien noire et si nous n'avons pas pu voir le paysage dans toute son ampleur, nous avons pu en revanche jeter un regard indiscret .à l'intérieur des maisons  lorsqu'elles étaient éclairées.

    Nous roulâmes pendant 3h30 ce qui ne signifie pas pour autant que nous ayons fait énormément de kilomètres. Je crois que nous avons atteint les 150 kms.
    Le wagon était occupé au tiers de sa capacité. Modernisme oblige , des 
    téléviseurs ont été installés et pour couvrir le brut naturel du train, le niveau 
    sonore est un peu élevé.

    En cours de route, nous avons observé par la fenêtre du wagon quelque chose de très étrange pour nous, voir un nombre considérables de champs éclairés par une lumière , installée au pied de chaque arbrisseau. Nous tacherons de nous renseigner...

    Nous avions un peu espoir qu'il y aurait un hôtel à Bin Thuan, mais pour autant que le chiche éclairage public  puisse permettre de se faire une idée précise de l'endroit, c'est résolument une toute petite bourgade. Une recherche sur internet dans l'après  midi ne m'avait pas permis de trouver quoi que ce soit, sinon à Phan Thiet . 
    Au sortir de la gare, un chauffeur de taxi , n'a qu'une hâte , c'est de nous faire monter dans sa voiture. A 22h45 dans la quasi campagne vietnamienne, je ne vois quelle autre solution s'offrait à nous . Nous comprenons du chauffeur qu'il n'y à rien ici et qu'il faut aller à Phan Thiet. (environ 20 kms)
    Il nous y emmène et nous dépose à 23 h. Le premier hôtel prétend qu'il est complet, mais son voisin nous accepte. C'est parfait

    Pierre 

  • Transit à Saïgon

    Transit à Saïgon

    Nous aurions pu rester dans le delta du Mékong , mais le pays est si vaste et notre visa trop court pour ne pas reprendre nos sacs et pousser vers le nord .

    Si pour venir à Cai Be nous avions voyagé dans un autocar conforme aux normes internationales, celui du retour était beaucoup rustique. Je pense qu'en France , il aurait été qualifié de bon la casse et ici c'est probablement prévu pour le mois prochain. Mais enfin il avait un bon moteur, de bons freins et surtout un excellent avertisseur, pièce essentielle pour rouler ici.
    Mais cette ligne offrait à nos yeux plusieurs avantages: Départ  à une heure raisonnable ,8h, ni trop tôt ,  ni trop tard. La tête de ligne démarait à deux/trois kms de l'hôtel ,il nous conduisait directement à Saïgon. 
    Et enfin c'était l'occasion de côtoyer les étudiants et lycéens qui partaient vers leurs établissements , les travailleurs vers  leur activité , les ménagères vers leur amant et une bonne soeur vers sa congrégation .
     Mais le plus mémorable reste de voir la maestria du commandant de bord pour se faufiler entre marée de motoclyclettes et les autres véhicules , sachant qu'une bonne partie du trajet s'est effectuée sur une route à deux fois deux voies, mais il semble qu'ici ,'il soit trés désobligeant de rouler sur la voie de droite , ce qui conduit le plus rapide à doubler par la droite, mais meilleure assurance décès étant de faire hurler l'avertisseur . Âme sensible ,s'abstenir!

    Notre route pour le Nord nous oblige à passer par Saïgon. Et pour passer de gare routiere du sud à la gare du chemin de fer, nous utilisons un taxi.
      
    En arrivant à la gare, une surprise nous attendait !  (comme on dit dans les magazines d'investigation sur les chaines de TV

    En effet nous nous trouvions en présence d'une petite gare des tropiques au rythme bien tranquille. Nous prenons un ticket pour attendre notre tour pour passer au guichet.  A peine 10 minutes plus tard mon numéro  est appelé. Je me présente au guichet où l'on m'invite à m'assoir ( offre valable pour tous les voyageurs).
    J'explique l'objet de ma requête et l'on m'informe avec un grand sourire que pour aujourd'hui , il n'y a pas de train pour la destination retenue. Par contre on peut me proposer pour aujourd'hui un départ à 19h et arrivée à 22 h 15 pour une ville distante de 30 kms de notre objectif et nous pouvons faire le complément en taxi.
    Pas vraiment enchanté par cette proposition, mais je prends tout de même 

    Je retourne voir Evelyne et lui explique la situation. 
    Dans sa grande sagesse, elle suggère de se préoccuper de la suite du trajet, sachant que la  première ville que nous souhaitons voir est Dalat
    Je retourne donc aux guichets et j'explique à une autre personne l'étape suivante.

    A ce stade , il faut que je vous précise  (ou vous rappelle) quelque chose: les vietnamiens ont un phrasé auquel nous sommes pas habitué. Lorsqu'ils nous parlent en français, il faut parfois faire travailler ses méninges en haute fréquence pour éviter de les faire répéter, ce qui serait très mal perçu . Mais quand cela se passe en anglais, des noms et des sonorités qui vous sont inconnus et une langue (l'anglais) qui , tout d'un coup, vous l'est tout autant  ou presque.
    Résultat des courses , nous retrouvons avec deux séries de billets qui font un continuum, il nous suffira de trouver un hôtel à 22h 15 à Binh Thuan, ville ne figurant sur aucun des deux guides .. L'aventure...

    En attendant notre train de 19 h, nous poursuivons à marche forcée notre mithridatisation  au café de la gare , en souhaitant que cette thérapie soit efficace.

    Puisque vous nous faites l'amabilité d'être encore avec nous, je peux vous indiquer que pour le moment le ciel n'est jamais bleu, mais celà n'exclu pas , pour autant,  une très forte chaleur et une humidité  palpable.
    L'activité du cafe de la gare est bien faible. Nous sommes là depuis plus de deux heures et nous sommes toujours les seuls clients . Il faut probablement préciser qu'il y 6/8 trains au départ par jour, sachant que la ligne est à voie unique ce qui ne favorise pas un gros trafic et que les aéroports semblent poussent comme des champignons 

    Autre chose remarquable et à laquelle il faut vite s'habituer , c'est le taux de change
    Actuellement on obtient 28600 dôngs pour un euro. La vie a beau ne pas être chère vous arrivez vite à des chiffres dont nous n'avons pas l'habitude


    Pierre

    Hello, hello,
    Après ces premiers jours j'apprivoise les parfums culinaires.
    Je commence par le café. Surprenant à la première gorgée, un goût presque terreux, puis on s'y fait. C' est du robusta. l'arabica est plus cher. D'après le guide "voir" il existe une 3ème variété le weasel, cher également car fabriqué avec des baies de caféier régurgitées par des belettes !!! Peut-être pourrons-nous en goûter?
    ensuite le pho : bouillon parfumé, coloré ou non, avec ou sans nouille et viande, gluant ou pas. Léger et rassasiant. Et délicieux.
    Puis le riz collant, gluant ou parfumé , accompagné de viande, poisson, légumes. Encore délicieux.
    Ail, gingembre, citronnelle et herbes sont très présents.
    Nous avons découvert le poisson, oreille d'éléphant, grillé et présenté de façon artistique. Préparé devant nous par la,serveuse en nem avec carotte râpée et coriandre . Hum !
    Puis je termine avec les fruits : goyave ( oì) , jaquier ( mît) , longane( nhan) , ressemble au litchi, la pomme d'amour ( man ) en forme de poire rouge, la pomme de lait ( vu sua) de couleur verte. tous de belle couleur mais pas forcément goûteux !
    Allez encore un petit dernier , le bang chung, en forme de gâteau roulé , est à base de riz gluant, de pâte de haricot mungo et de lard cuit dans une feuille de bananier, liée par des rubans de bambou.
    Voilà de quoi affoler vos papilles !
    Evelyne